L'aquarelle se peint sur un support papier. L'acrylique fluide sur un support entoilé ou préparé pour recevoir cette peinture.
Peindre le fond, en humidifiant abondamment la surface du papier (aquarelle) ou de la toile (acrylique fluide). Masquer à l'aide du "drawing gum" ou gomme de masquage, les nénuphars et les parties herbacées souhaitées, pour garder ces endroits exempts de couleur. Les teintes déposées au pinceau vont s'interpénétrer, en commençant par le bleu de Prusse, l'ocre jaune, le vert viridian, la terre d'ombre brûlée, pour créer l'impression de reflets sur l'étang.
Pour accentuer le flou et générer cet effet particulier sur le plan d'eau, pulvériser un mélange d'eau et d'alcool sur le support. Enlever, en frottant avec le doigt, la gomme de masquage sur l'ensemble du tableau, l'emplacement des feuilles, des tiges de nénuphar et des herbes protégées, va apparaître. A ce moment on pourra les peindre, de manière distincte, avec du vert émeraude, du viridian, du jaune de cadmium, du blanc de titane et du vert de hooker, pour donner du relief à ces parties végétales. A cet instant de la réalisation on obtient un tableau figuratif. On peut poursuivre dans l'abstraction, en laissant le hasard exercer son effet sur une composition réaliste, mais presque sèche, en projetant sur l'ouvrage incliné avec un pinceau à poils durs, de fines particules colorées d'eau alcoolisée. Le mélange des couleurs doit se poursuivre et être contrôlé. Quelques touches supplémentaires viendront rehausser les zones lumineuses.