20 Octobre 2016
Version courte
La taille des pinceaux va dépendre de la dimension du support choisi, on aura recours cependant à des pinceaux plats pour le gros œuvre et à un pinceau pointu, pour les détails. La toile sera préparée avec du gesso et le médium sera de l’eau. L’esquisse de la peinture sera effectuée au pinceau fin avec un mélange de blanc et de terre de Sienne brûlée. Peindre le fond avec le même mélange que pour le dessin, en faisant varier la proportion de terre deSienne brûlée et la dilution avec l’eau (le fond ne sera pas uniforme). Cette teinte va créer le contraste avec le chien blanc.
Suivre la réalisation du chien avec la vidéo version longue :
· Le mélange, noir+terre de Sienne brûlée, servira à la confection des yeux, de la truffe, de la partie supérieure du museau, de l’intérieur de la gueule.
· Le jaune de cadmium moyen, le blanc, en association avec la terre de Sienne brûlée vont permettre de peindre la zone des sourcils, le dessus du museau, l’orbite des yeux, une partie du museau, la mâchoire inférieure, les zones légèrement ombrées.
· Pour les parties plus ombrées, c’est en associant le jaune de cadmium moyen et la terre de Sienne brûlée que l’on va créer les volumes de la gueule de l’animal. Ces ombres se forment par l’absence de rayons lumineux qui proviennent normalement de la partie située à la gauche du peintre.
· C’est donc en procédant par glacis successifs, , allant du blanc pur au brun, en passant par des mélanges à base de noir, de brun, de bleu et de rouge, que l’on va donner avec la brosse plate souple tout son sens à la peinture.
· Un gris (blanc et noir) va apporter toute son expression aux yeux et aux parties lumineuses des ombres et des parties de la gueule teintées de noir. Il ne faut pas perdre de vue que c’est le pelage que l’on peint en majorité d’où la nécessité d’utiliser le pinceau fin effilé pour représenter les poils.
· Le blanc et le rouge lumineux, dans un rose plus ou moins intense, vont colorés la chair de la langue du pékinois. On y ajoutera de la terre de Sienne brûlée ou du blanc, à la convenance, pour lui donner tout son relief et sa tonalité.
· Malgré des problèmes techniques, le pelage du corps de l’animal est peint sur les mêmes jeux d’ombre et de lumière, en utilisant le blanc ou le jaune pour les couleurs lumineuses ou en assombrissant certaines parties ombrées avec de la terre de Sienne brûlée, du bleu phtalo ou du noir. Le balayage avec le pinceau fin ou la brosse souple, va créer l’impression du pelage.
· L’arrière –plan sera assombri autour de l’animal avec du brun, du bleu, du noir, tout en faisant ressortir le dessin caractéristique du pelage blanc, de la queue et des flancs de l’animal.
· Quelques touches de bleu phtalo et de blanc estomperont le blanc pur, en créant des touffes de poils légèrement bleutées.
Peindre les Canidés en vidéo, par laurentsaintgermain
Version longue