26 Octobre 2016
Organiser la disposition des couleurs sur une palette. Un exemple, qui n’est pas forcement la panacée, consiste à disposer à chaque extrémité les blancs et les noirs et au milieu la famille des terres. En allant des terres vers le noir, on rencontrera les tons froids et foncés. Des terres vers le blanc, les tons chauds et les clairs.
Disposer les couleurs à la périphérie de la palette, pour pouvoir travailler les mélanges au centre.
On peut remplacer l’ocre jaune par de la terre de Sienne claire, La terre d’ombre brûlée par de la terre d’ombre naturelle, le jaune citron par du jaune de cadmium clair, du vermillon par du rouge de cadmium et du bleu phtalo par du bleu de Prusse.
Pour obtenir des mélanges harmonieux, il est indispensable de travailler avec une palette équilibrée. La palette idéale n’existe pas, il est indispensable de travailler ses mélanges, comme le montre la vidéo qui précède. Pour cela, il faut raisonner par « paire » d’une couleur, afin de rehausser les teintes intermédiaires qui composent la lumière et l’ombre, en effet on peut concevoir une zone lumineuse à tonalité claire mais aussi à tonalité foncée ou bien chaude ou froide (c’est souvent le cas dans la réalisation d’un paysage).
Cette méthodologie par paire de couleurs est intéressante, car elle prépare à la réalisation d’une vaste gamme de couleurs complémentaires, plutôt que de travailler des mélanges avec 3 primaires et 3 secondaires. Plus besoin d’acheter de l’orange, du vert ou du violet.