26 Juillet 2017
Claude Monet – les Nymphéas
Pour peindre correctement des reflets in situ, choisir une eau tranquille avec quelques bons reflets. S’asseoir confortablement, se décontracter et observer les reflets, leur forme, les comparer à l’objet ou à la partie du paysage qu’ils référent.
Il est important de se familiariser avec ce type d’exercices car en observant l’eau, on constate rapidement qu’elle n’est faite pour ainsi dire que de reflets.
Pour mieux les visualiser, penser à demi les yeux ; les reflets deviendront plus nets, plus précis car on ne perçoit alors que les tons les plus clairs et les plus sombres.
Première règle : Le reflet est en aucun cas la réplique de l’original. Il varie en fonction du mouvement de l’eau, de l’intensité de la lumière et de l’inclinaison de l’objet flottant par rapport à la surface de l’eau. Ainsi, plus un objet s’inclinera vers l’observateur et plus la longueur de son reflet sera accrue par rapport à l’original.
Un autre paramètre entre en jeu : Il s’agit de l’aspect de la surface de l’eau. Si celle-ci est agitée, l’image s’y réfléchissant sera brisée. Et cet aspect haché sera d’autant plus prononcé que l’observateur est proche de l’objet reflété.
La lumière enfin détermine l’aspect plus ou moins foncé du reflet. Ainsi, un reflet très contrasté suppose que l’objet concerné du coté opposé au reflet. A l’inverse, un objet éclairé produit une image réfléchie plus effacée.
L’envers du décor : En représentant un pont et son reflet, par exemple, on s’aperçoit d’une part que l’image réfléchie révèle la partie inférieure de l’édifice; d’autre part, il apparait clairement que le reflet est comparativement plus grand que l’original et ce, quelque soit la perspective adoptée, frontale ou oblique.