24 Janvier 2024
La version longue
Peindre l'arrière-plan
Je commence à cacher l' oiseau et la branche avec du liquide de masquage, afin de peindre rapidement l'arrière-plan. Je vais utiliser du vert sombre, pour créer un contraste maxi avec les plumes de l'oiseau. Il suffit de mélanger quelques verts foncés que nous déposeront sur la toile, avec une brosse plate, sans chercher à détailler cette partie du tableau, pour éviter que le regard ne se détourne du sujet principal qui est la mésange bleue.
Peindre le corps de l'oiseau
Commencer par peindre le corps de manière globale, les plumes se superposent naturellement, à la manière des tuiles d'un toit. De cette façon les plumes se chevauchent naturellement. la sous plume est noirâtre, alors que la partie apparente disposée sur le corps, est jaune.
Un petit rappel pour mieux comprendre la couleur du plumage d'un oiseau.
Une plume, une rémige (plume de l'aile), une rectrice (plume de la queue et non pas la femme du recteur) sont colorées par:
Après cette petite parenthèse. Le sous plumage, que l'on aperçoit en soufflant, sous le ventre (le duvet de l'oiseau) sera peint avec un gris de payne foncé. L'extrémité des plumes avec un jaune de cadmium clair (l’arête du pinceau plat donnera la direction de la plume, par petites touches saccadées), la partie intermédiaire sera constituée d'un mélange variable de gris de payne et de jaune de cadmium. Si vous observez attentivement, les plumes du corps, vous verrez qu'elles sont très compactes pour protéger l'oiseau des intempéries, on n’aperçoit en général chez les oiseaux sains que l'ultime extrémité jaune de la plume).
Peindre les pattes
Bien que ce ne soit pas la partie la plus intéressante de la composition, utiliser le mélange: gris de payne et blanc de titane. La réalisation est simple.
Peindre les ailes ( rémiges)
Dans l'ensemble, elles sont plus sombres sur les côtés peints avec du bleu outremer que sur le dos où la lumière va éclaircir et modifier leur tonalité par la présence de bleu céruléen. Entre les rémiges, le gris de payne va marquer ces zones d'ombre, en précisant la courbure de l'aile. A leur extrémité, les plumes sont violacées en associant bleu outremer et rouge cramoisi. Mettre en surbrillance les bords de l'aile, pour faire jouer le contraste ombre-lumière.
Peindre le haut du corps
Au sommet du dos, la lumière va éclaircir le gris de payne, qui était la couleur de base de la représentation du duvet ventral. Pour cette zone, le gris de payne sera fortement teinté de blanc de titane pour l'obtention d'un gris très clair et lumineux. L'orientation des fines extrémités de ces petites plumes se fera avec un pinceau fin et effilé ou avec l’arête de la brosse plate. Suggérer les détails et le contraste, à l'aide de quelques touches de couleur pourpre (bleu outremer+rouge cramoisi), pour mettre en évidence le pigment brun ou phéomélanine.
Peindre les rectrices ou plumes caudales
Le processus est le même que pour la réalisation des plumes des ailes. Le blanc de titane sera très présent sur l’arête de la plume, pour bien marquer l’opposition entre l'ombre et la lumière. Assombrir l'ombre portée des ailes sur la queue, pour bien mettre en évidence ces 2 parties du plumage.
Peindre la tête
Maintenant, nous pouvons peindre la tête avec un petit pinceau effilé et souple et du noir d'ivoire, en commençant par le trait horizontal autour de l’œil, le triangle sous le bec et la bordure de la tête. Ensuite en tapotant du blanc de titane avec le petit pinceau, sur le reste de la tête, on va chevaucher, par endroits, le noir en donnant l'impression d'un plumage gris et contrasté qui donnera l'illusion de voir apparaitre individuellement les plumes. Terminer par le bec avec du gris de payne, du blanc et un peu de terre d'ombre.
Peindre le reflet de l’œil
Positionner le point blanc lumineux de l’œil, qui va donner sa concavité à cet organe de la vision. Puis marquer le sommet de la tête de quelques touches de bleu.
Peindre la branche
Pour la branche: 2 parties à peindre:
La version courte
La mésange bleue, par laurentsaintgermain