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Le blog de lapalettedecouleurs.over-blog.com

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Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante

Publié le par laurent
Publié dans : #livres

 

 

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #Peinture acrylique

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #techniques peinture

 

Définitions de l'ombre.

Avant tout, il est important de savoir que les enfants ont tendance à penser que l’ombre est matérielle, qu’elle est noire (certains disent qu’il s’agit de peinture noire ou encore qu’elle correspond à de la lumière noire), qu’elle est animée ou encore qu’elle est une propriété de l’objet. Lorsque les enfants sont dans la cour, ils dessinent très souvent leur ombre un peu partout (en tout cas pas attachée à leurs pieds) et ne voient pas la nécessité de dessiner la source lumineuse, c'est-à-dire ici le Soleil. Il n’existe apparemment pas, pour les enfants, de lien entre l’ombre d’un objet, la source lumineuse et l’objet placé entre les deux.
Dans un autre ordre d’idées plus subtile, les enfants (et souvent beaucoup d’adultes) acceptent difficilement « l’action à distance et pensent que deux surfaces ne se déplacent de façon coordonnée que si elles sont en contact l’une avec l’autre » (extrait de La découverte de l’ombre de Roberto Casati). C’est pourtant ce qui se passe lorsque l’on fait un théâtre d’ombres puisque, quand un personnage est déplacé, son ombre sur l’écran l’est aussi, sans que le personnage soit en contact direct avec son ombre sur l’écran.

Il faut savoir que la présence d'ombre est nécessairement liée à la lumière.

Qu’appelle-t-on ombre ?

- Que disent les dictionnaires ?
Définition du Larousse (1996) : « zone sombre due à l’absence de lumière ou à l’interception de la lumière par un corps opaque » ; ce dictionnaire mentionne aussi que le terme d’ombre est utilisé avec d’autres significations, comme « mettre à l’ombre (c'est-à-dire mettre en prison) » ou « à l’ombre de » qui signifie « à l’abri de, sous la protection de » et enfin « vivre dans l’ombre », c'est-à-dire vivre effacé.
Le dictionnaire raisonné de la Physique de Monsieur Brisson (1789) la définit ainsi : «  défaut de jour dans un endroit où la lumière ne peut pas agir à cause du corps opaque qu’elle rencontre. L’ombre est toujours derrière le corps du côté opposé à la lumière » (souligné par nous. NDA).

Qu’est-ce qu’une ombre ? 

Prenons un parasol en tissu épais (donc très opaque) ouvert sur une plage de sable (ou dans une cour, un jardin, sur un balcon…) un jour de ciel bleu et de grand soleil. Il existe tout un espace où on est, dit-on, à l’ombre. En effet, dans cet espace, on ne reçoit pas directement de lumière de la part du Soleil. Quand on est dans cet espace, appelé par les physiciens cône d’ombre, si on regarde dans la direction du Soleil, on ne le voit pas. Remarquons qu’il est sans doute préférable d’utiliser avec des enfants jeunes l’expression zone d’ombre, si cette expression a plus de sens pour eux que cône d’ombre (surtout que bien souvent cette zone d’ombre n’a pas la forme d’un cône).


Hachette, 1988, Sciences physiques, classe de 4ème, Collection Durandeau, page 23

Sur ce dessin, on voit l’ombre du parasol sur le sable (ombre portée) et la zone d’ombre, c'est-à-dire toute la région qui se trouve sous le parasol et qui ne reçoit pas de lumière directement du Soleil. Le Soleil est la source lumineuse, le tissu du parasol est l’objet opaque. Plus souvent on s’intéresse à ce que l’on appelle en physique l’ombre portée de l’objet, c'est-à-dire pour l’exemple cité, l’ombre du tissu du parasol sur le sol. Cette ombre du tissu du parasol sur le sol délimite sur la plage deux régions (ou zones) : celle qui se trouve sous le parasol avec du sable assez sombre et celle qui est en dehors de l’ombre du tissu du parasol avec un sable très brillant car directement éclairé par le Soleil. Notons que cette ombre du tissu du parasol sur le sol n’est pas directement « attachée » au tissu du parasol, contrairement à ce que l’on observe lorsqu’un enfant, debout dans la cour, regarde son ombre sur le sol, ombre portée qui commence aux pieds de l’enfant et est donc « attachée » à l’objet, ici l’enfant. Cependant, il est possible de demander aux enfants de lever la jambe afin qu’ils constatent que l’ombre de cette jambe levée n’est plus attachée à leur jambe
On peut également observer l’ombre sur le sol d’un nuage, d’un hélicoptère qui vole dans le ciel ou d’un ballon en l’air. Dans ces trois cas, l’ombre sur le sol de ces objets n’est pas systématiquement « attachée » à l’objet, comme l’était l’ombre sur le sol d’un enfant debout dans la cour.
N’oublions pas enfin qu’en regardant l’ombre d’un objet (que ce soit une personne, un parasol ou tout autre objet) sur le sol (ou sur le mur ou sur un écran), on constate, entre cet objet et le support sur lequel on voit l’ombre portée, tout un espace compris entre l’objet et l’ombre portée qui ne reçoit aucune lumière directe de la part du Soleil.

Ombres et langage courant

Le langage courant, de ce point de vue n’est pas une aide puisqu’il arrive la plupart du temps :
-  de parler de l’ombre du parasol alors qu’il s’agit bien souvent de l’ombre du parasol sur le sol ;
-  et en même temps de dire que l’on va se mettre à l’ombre du parasol, (c'est-à-dire dans la zone d’ombre du parasol).

Qu’est-il important de retenir ?

Pour obtenir une zone d’ombre, une ombre sur un sol, un mur ou un écran, il faut nécessairement une source lumineuse (le Soleil, une lampe...), un objet (de préférence opaque). L’ombre de l’objet est toujours du côté opposé à la source lumineuse par rapport à l’objet : source lumineuse, objet et ombre sont toujours alignés et toujours dans cet ordre.
- La « qualité » de l’ombre dépend bien sûr, pour une source lumineuse donnée, du matériau constituant l’objet, certains matériaux laissant plus ou moins passer la lumière de la source lumineuse (exemple, certains tissus de parasol sont tels que lorsque l’on est dessous et que l’on regarde le Soleil, on entr’aperçoit le Soleil). C’est l’occasion de définir les termes de transparent (laisse passer la lumière), opaque (ne laisse pas passer la lumière) et translucide (en laisse passer un peu).
- Connaître quelques caractéristiques de l’ombre d’un objet sur le sol, un mur ou un écran (c'est-à-dire d’une ombre portée). Sa forme et sa taille dépendent de la position de l’objet par rapport à la source lumineuse, ou encore de la position de l’écran. L’ombre d’un enfant sur le sol peut être plus petite ou plus grande que l’enfant (cela dépend de la position du Soleil par rapport à l’enfant) et change de place au cours de la journée. Là, il y a de nombreuses expériences possibles à faire ainsi que des jeux…
- L’ombre d’un objet sur le sol (un mur ou un écran) ne représente pas fidèlement l’objet et, en tout cas, pas dans tous ses détails (comme par exemple, l’ombre sur le sol d’un  enfant qui porte un gilet avec des boutons ne permet pas de distinguer ces boutons …).

Comment la représenter en peinture? 

 

 

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Publié le par laurent

 

Cet article est un coup de gueule contre tout ce qui s'oppose à la liberté d'expression. Pour tout simplement avoir voulu exprimer leur valeur "d'homme libre", par le dessin et la peinture, Cinq dessinateurs, parmi douze victimes, ont froidement été exécutés pour avoir voulu, tout au long de leur parcours, rejeter les interdits, les tabous et proner la liberté de conscience. C'est au nom de cette liberté d'expression que je rejette tous les sectarismes qui veulent imposer par la violence, une image de la société que les Français ont tout au long de notre riche histoire, rejetés et combattus. Pourquoi vouloir interdir la représentation de l'être sur une peinture, obliger à ne peindre que des scènes de batailles ou des représentations religieuses ?. Les révolutions françaises de 1789 ou de 1848 ont permis l'expression de la liberté dans tous les domaines de la démocratie.

 

La liberté guidant le peuple de Eugène Delacroix.

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Publié le par laurent
Publié dans : #oeuvre expliquée

      

Le tableau de Georges Braque montre les maisons d'un village de pêcheurs dans les environs de Marseille en France.

 

L'estaque par Paul Cezanne

La baie de l'Estaque de Paul Cezanne

Paul Cézanne - La baie de L'Estaque

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Publié le par laurent
Publié dans : #Peinture acrylique

 

 
 
Enduire le support entoilé avec du blanc de titane et du bleu outremer, dont le mélange sera réalisé au moyen d'une brosse large, on obtiendra ainsi les couleurs de base du ciel. La ligne d'horizon, marquée par la présence de poussière aura la particularité d'être peinte avec du blanc de titane, du rouge cramoisi et de la terre de sienne. On obtiendra ainsi un dégradé depuis le firmament jusqu'à la partie brumeuse du ciel. 
Le bleu et le blanc sont réutilisés pour la couleur de l'eau et pour la colline située à l'arrière plan de la composition. Une brosse large et plate va permettre d'étaler ces peintures pour obtenir des surfaces régulières et fondues.
 En rive droite, c'est la végétation et la présence d'une forêt, avec reflets dans l'eau, qui va créer un nouveau plan intermédiaire composé d'une teinte support, gris bleutée (rouge cramoisi+ bleu outremer+ terre de sienne) qui va recevoir, grâce à un pinceau rond et souple, le vert viridian et le jaune de cadmium clair. C'est le dépot de ce mélange irrégulier qui va faire jaillir le vert clair du feuillage des arbres et arbustes. Par endroits, on pourra envisager la présence d'une végétation automnale en y associant du rouge cramoisi et du rouge vermillon. Les touches de pinceau iront jusque dans l'eau, pour créer les reflets en utilisant de nouveau la brosse plate d'un geste vertical .
La ligne de séparation horizontale, terre-eau, exécutée à la spatule, est peinte avec 3 couleurs (terre de sienne, jaune indien et rouge cramoisi). Les parties foncées de la berge à la limite du liquide sont accentuées avec du bleu outremer.
Un petit pinceau éventail précisera les détails de la végétation et les finitions de bordure. 
Les vaguelettes (spatule) sont réalisées à la peinture blanche. Pour les arbres, le bleu outremer déposé sur le pinceau avec le blanc de titane permettra de représenter les troncs.
En rive gauche, le feuillage des grands arbres est peint avec un pinceau rond, sur lequel on déposera, d'un coté: le bleu outremer, de l'autre: le jaune de cadmium et le blanc. Cet ensemble pateux va être tamponné sur la toile est créera naturellement les oppositions, ombre-lumière. Par endroits, on y ajoutera de la terre de sienne ou du rouge cramoisi pour les couleurs d'automne. On constituera un premier plan formé d'herbes hautes avec le pinceau éventail. Suivre l'exemple de la vidéo pour la fin de la réalisation de la composition (arbres morts, troncs, oiseaux, etc..).
palette-1268.jpg

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Publié le par laurent
Publié dans : #huile

 

Michael Lang -

 

 

 
 L'arrière plan de ce tableau est construit à partir d'un mélange très lumineux d'ocre jaune et de jaune de Naples, associé à du blanc de titane,  pour donner ce caractère quasi incandescent d'un soleil placé au niveau de l'horizon.

Terre de sienne et terre de sienne brûlée préparent le fond du sous-bois, qui est positionné à contre jour de la lumière. La peinture peut se réaliser à l'huile ou à l'acrylique.

Le vert déposé en premier est en réalité, la conjugaison du bleu outremer mélangé au jaune intense déjà déposé avec le couteau, la peinture humide qui permet cette combinaison, laisse penser que l'arrière plan est de la peinture à l'huile, permettant ainsi de créer une gamme de tons verts. 

La partie supérieure gauche du tableau va voir le bleu dominer , on y associera du blanc pour laisser apparaître un coin de ciel. On jouera sur les diverses tonalités de vert pour créer la frondaison.

Le brun rouge qui va représenter le feuillage, au dessus de l'étang est en harmonie avec le jeu des complémentaires. Orange et bleu, brun rouge et vert, donnent de la force et de la consistance au paysage (loi de Chevreul, sur le contraste simultané des couleurs).

Tous les objets ou éléments, qui se reflètent dans l'eau, sont d'une couleur plus foncée ( arbres, feuillages, ciel, rive, etc..).

Les grands aplats de la première partie de la composition sont remplacés au fur et à mesure de l'avancée de la peinture par des touches de peinture, réalisées avec de petits couteaux pour apporter: précision et détails. 

Les nuances foncées ou claires choisies vont contribuer, par le jeu des lumières, à donner de la profondeur et du volume au sujet. 

L'arête du couteau est une des parties intéressantes de l'outil pour dresser la verticale des troncs.      

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #Peinture acrylique, #huile

 

 

 

 

 

  Permalien de l'image intégrée 

 

"La véritable sagesse est comme un rayon de soleil qui ne peut pas être brûlé". On commence bien l'année !!!

palette-1266.jpg

 Quelques petites explications pour vous aider à entrevoir cette peinture:

Le tableau est à contre jour avec une source lumineuse diffuse qui arrive de l'arrière-plan.

Au premier abord, il semble que le fait de représenter des rayons lumineux, dans un sous-bois, est une difficulté supplémentaire dans la réalisation du sujet. En réalité ce n'est pas le cas si :

- L'on prend soin de peindre le ciel d'une teinte claire et vaporeuse composée d'un mélange de jaune de cadmium, de blanc de titane, d'un peu de rouge cramoisi ou de terre de sienne et d'étaler l'ensemble avec un pinceau plat et large.

- Les rayons lumineux qui traversent le sous-bois sont peints de manière rectiligne avec un blanc de titane peu humidifié et un pinceau plat.

La végétation dans son ensemble apparaît en contre-jour, ce qui va augmenter la proportion de zones d'ombre d'un vert très foncé, voire noirâtre. Seul le feuillage pris dans la brume floutée sera d'un gris bleu-vert clair qui uniformise les volumes.

Les troncs des arbres des premiers plans, d'un vert très foncé ou noirâtre vont donner de la profondeur de champ.

La clairière baignée de lumière est d'un vert jaunâtre très tendre (utiliser le vert clair et le jaune de cadmium).

Le vert foncé de la frondaison des arbres est constitué de l'association de vert de hooker, de terre de sienne brûlée (préférée au noir d'ivoire) et de jaune de cadmium clair.

Les reflets dans l'eau proviennent:  

- Du ciel, par un mélange éclairci de jaune de cadmium clair, de blanc de titane et d'un peu de rouge cramoisi.

- De la végétation, par un mélange de vert de hooker et de terre de sienne brûlée et de bleu.

- Des remous d'un blanc pur.

- Des parties calmes à tendance bleu-grisâtre. 

 

 

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #Peinture acrylique

 

   

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #Peinture acrylique

     KT187_vorlage_mohn-1

 

 

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