Guy de Maupassant, par l'équipe livres audio, pdf et musique relaxante

J'ai trouvé que cette intéressante vidéo présentée sans paroles, ni musique, était comme une oeuvre sans décor. J'ai donc introduit une musique de fond pour rehausser le tableau et propose à l'auteur de cette peinture de la retirer du blog, s'il y trouve un quelconque inconvénient. Pour information: le blog vient de franchir le million de visiteurs qui a consulté 3 millions d'articles.

C’est à Anvers, en 1514, que Quentin Metsys met la touche finale au Peseur d’or et sa femme, une scène de genre dépeignant l’intimité d’un comptoir de change. En ce début de XVIe siècle, la cité flamande jouit du statut de capitale économique, politique, artistique et intellectuelle du nord de l’Europe. Une domination illustrée par de nombreux détails de la toile. Le tas de devises étrangères, qu’ausculte l’homme, renvoie ainsi au dynamisme du port d’Anvers, devenu une plaque tournante commerciale, dans le sillage de la découverte du Nouveau Monde. Le beffroi de la cathédrale, reflété dans le miroir convexe, abrite quant à lui un espace d’exposition, au centre d’un marché de l’art en plein essor. Illustre représentant de la peinture flamande, Van Eyck s’invite dans le tableau à travers la désuétude des costumes. Pourtant, derrière le réalisme de la scène, certains éléments semblent indiquer une allégorie biblique. Influencé par l’humanisme d’Érasme, qu’il a immortalisé à plusieurs reprises, Metsys prônerait ici la nécessité d’un capitalisme moral, guidé par des valeurs spirituelles. Déambulations picturales La toile se dépeuple avant d’accueillir de nouveau les objets et personnages qui la composent ; des jeux d’ombre et de transparence soulignent les détails cachés ; des fragments s’animent pour accentuer les mouvements esquissés par le pinceau ; la caméra s’échappe du cadre pour explorer l’environnement qui l’entoure... Grâce aux techniques de l’animation numérique, chaque épisode passe à la loupe un tableau de maître, déambulant littéralement à l’intérieur de l’œuvre, à la recherche de perspectives inédites. Au-delà de l’analyse graphique, la collection, racontée par Clémentine Célarié, voyage derrière la surface de la toile pour saisir le contexte de sa création et capter l’esprit de son époque, retranscrits à l’aide d’une abondante matière iconographique – cartes, gravures, photographies... Du Martyre de sainte Apolline (vers 1450) de Jean Fouquet à La vie mélangée (1907) de Vassily Kandinsky, les peintures prennent vie pour nous raconter guerres, révolutions, mutations économiques, découvertes scientifiques, croyances et courants idéologiques.

Quentin Metsys, par laurentsaintgermain 

La photo ci-dessous peut être téléchargée avec le bouton droit de la souris et être enregistrée dans un dossier sur votre ordi, pour être utilisée comme une image de référence, puis imprimée pour suivre le déroulement de la vidéo ci-dessus.

Vous pouvez également télécharger une image en haute résolution ici. .. 

- Le couteau à palette

• De taille moyenne, en forme de losange est utilisé pour effectuer les mélanges sur la palette. 

 - Les brosses

• Pinceau plat synthétique de 1/2 pouce
• Petite brosse ronde: taille 4
• Noisetier Moyen: taille 6

 - La toile ou carton entoilé

  Peut se préparer en appliquant 2 couches de gesso acrylique blanc .

• - Rouleau de papier absorbant / serviette en papier et chiffon.
• - Eau propre
• - Palette 

3-Peintures - La palette de couleurs:

• . Le blanc de titane
• . Jaune de Naples 
• . Terre d'ombre
• . Bleu Phtalo (teinte verte), mais un bleu froid tel que le bleu Ceruleum peut également convenir.
• . Jaune de cadmium clair - ou tout jaune vif
• . Rouge cramoisi ou un rouge de cadmium
• . Bleu outremer

Médiums

Acrylique Flow Release ou médium pour acrylique-

 Pas nécessairement indispensable, mais peut être pratique pour ajouter des effets de coloration lorsque vous travaillez en couches minces. Particulièrement intéressant sur les toiles, pré-apprêtées, vendues dans le commerce, qui ont souvent une surface très brillante. 

 un croquis est dessiné directement sur ​​la toile blanche, on peut utiliser la règle de la proportionnalité en fonction de la dimension de la toile.

 Un fond coloré, ( ocre jaune par exemple mais pas pour cette réalisation), permet de mieux appréhender le dessin, réalisé si possible à la mine de plomb, éviter les crayons noirs qui salissent la peinture acrylique. 

 commencer avec le jaune de Naples.

Le jaune de Naples moins acide que les cadmium convient parfaitement pour les couleurs du sable ou marines. Il est souvent étiqueté comme «Jaune de Naples Hue», il est moins toxique que les cadmium. Il est fabriqué à partir d'un oxyde de fer synthétique pré-mélangé à du blanc de titane.

Le blanc de titane permet d'obtenir de beaux gris en mélangeant le Jaune de Naples et la terre d'ombre. C'est le cas pour les ombres dans les bâtiments blancs où la lumière du soleil apporte cette chaleur douce et agréable.

Ces couleurs chaudes et subtiles vont permettre maintenant d'ajouter les couleurs plus vives 

Le Bleu Phtalo (de teinte verte) est une belle couleur lumineuse pour créer les puissants bleus turquoises. Ce pigment puissant est à mélanger avec parcimonie à d'autres couleurs, qu'il peut facilement dominer dans un mélange.

Le bleu phtalo très dilué est passé sur le jaune de Naples pour donner ce beau vert de la mer. Ce bleu turquoise sera contrasté avec le bleu du ciel.

En appliquant une mince couche de rouge cramoisie sur le coté droit du ciel au dessus des maisons, on obtient une belle teinte transparente qui annonce un coucher de soleil.

 En utilisant un mélange de bleu outremer et de blanc de titane, on crée un ciel uniforme, en opposition au bleu turquoise tourmenté du premier plan. 

En utilisant une lumière jaune cadmium mélangée au bleu de phtalocyanine, on peut ajouter quelques bleus-verts dans l'eau et quelques verts aux arbres de l'arrière-plan.

 Ajouter enfin les détails orangés, rouges et jaunes des bateaux et des bâtiments qui entrent en harmonie avec le bleu turquoise de la mer.

Je tiens à m'excuser auprès des "puristes" de la langue française et pour ceux qui ne pratiquent pas la langue russe, d'être dans l'impossibilité d'apporter une traduction à cette vidéo.

 Il est très difficile de mettre sur la toile uniquement des vidéos en langue française qui expliquent de manière pragmatique certaines réalisations.

Pour cette vidéo, il est évident qu'il n'est pas nécessaire d'avoir une traduction ou une explication en français, il suffit de regarder l'exécution et la progression de cette peinture pour se rendre compte de la manière dont la technique est utilisée. Ne dit-on pas qu' "une image vaut mieux qu'un long discours" ?

Dans cette mondialisation qui nous éloigne de l'isolation, vaste débat philosophique, ( la culture et l'art font partie intégrante de cette ouverture ), j'ai pensé qu'il était bien d' avoir une vision et une conception nouvelle de l'art.