Pieter Bruegel l'Ancien, par laurentsaintgermain
Le bonheur est dans le pré ? Ou quand les citadins regardent des paysans au travail, est-ce avec intérêt ou condescendance ?
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Pieter Bruegel l'Ancien, par laurentsaintgermain
Le bonheur est dans le pré ? Ou quand les citadins regardent des paysans au travail, est-ce avec intérêt ou condescendance ?
EM111 Faut-il avoir peur du loup ? par cobayesF5
Le modèle
Le but est de peindre la fourrure du loup, en fonction de sa couleur naturelle et des modifications apportées par le jeu des ombres et de la lumière.
Les couleurs de base sont formées par des associations de brun et de bleu (ombres). Plusieurs teintes sont préparées:
- Pour un beau brun, on associera, sépia, jaune et terre de sienne brûlée.
pour un pelage ombré, on ajoute les bleus au précédent mélange.
Un premier gris avec le sépia et les bleus.
Une autre variante de gris plus foncé, avec des bleus et un gris foncé.
Toutes les combinaisons de couleurs chaudes et froides vont contribuer à la réalisation de l'animal.
Pour mettre en place la composition, sur un support gris foncé, on dessine 2 formes ovales : Le premier oignon sera esquissé avec un mélange de rouge cramoisi et de blanc de titane, le second avec de l'orange de cadmium et du jaune de cadmium. Leur position sera légèrement inclinée pour plus de pertinence.
La réalisation de la peinture se fera avec un pinceau "langue de chat" qui va être d'une grande utilité, car il va permettre, grâce à sa souplesse, de représenter les écailles de la pelure.
L'ombre portée de la composition, sous les oignons, sera peinte avec une teinte sombre, composée de noir, de vert de hooker et de terre de Sienne.
Le premier bulbe est peint, en préparation, avec du rouge cramoisi, qui sera la couleur moyenne entre ombre et lumière. Pour la partie la plus éloignée de la source lumineuse, on déposera une teinte composée de rouge et de noir d'ivoire. La partie centrale et brillante de la première peau supérieure sera illuminée par l'association de jaune et d'orangé de cadmium, le blanc viendra par endroits rehausser ce contraste. Le départ de la tige cassée du bulbe, exposée en pleine lumière sera rose (cramoisi+blanc).
La seconde pelure écaillée du premier bulbe est plus rouge (rouge cramoisi+blanc), la proportion de blanc augmentera lorsque l'on se rapprochera du centre de la pelure, pour créer la forme bombée de l'ovale. Les écailles au bout arrondi seront fait en appuyant légèrement sur le pinceau en fin de geste. On peint par petites touches verticales au centre des écailles et du bulbe et l'on s'en éloigne d'un mouvement qui épouse la rondeur du légume. La réussite de la nature morte consiste à peindre en rondeur et en souplesse en utilisant la forme et les couleurs des différentes pelures. Pour séparer plus distinctement le bulbe de son ombre portée, un bleu clair sera déposé aux extrémités inférieures de l'oignon rouge.
Deux pelures se superposent pour le second bulbe décalé. Le fond est de couleur ocre, plus clair pour la peau supérieure où l'ocre jaune sera plus présent que la terre de sienne. La tige cassée est constituée par la même teinte que celle qui à permis de peindre l'ombre portée.
Pour donner les volumes aux écailles de la peau, situées en pleine lumière, on dépose avec le pinceau langue de chat, des touches de mélange à base d'orangé et de jaune de cadmium en éclaircissant au maximum avec du blanc.
Afin de donner du volume et éviter l'uniformité du support des bulbes, on associe aux ombres portées les couleurs utilisées pour la composition, c'est à dire, le rouge cramoisi, l'orange, le jaune et le blanc. Une couleur complémentaire au rouge de l'ensemble va se retrouver dans le vert des cébettes. Quelques touches de rouge de cadmium vont être ajoutées sur la pelure du bulbe. Pour les détails un petit pinceau fin au longs poils effilés sera nécessaire.
J'ai pris le temps, malgré le travail imposant que nécessite la gestion des blogs de "lapalettedecouleurs", de me détendre un minimum, en réalisant ce paysage de montagne enneigée. Il est vrai que le tableau est de circonstance, depuis que le frimas et que les premières neiges ont fait leur apparition sur les sommets de nos montagnes du sud de la France. Cette peinture est réalisée à l'acrylique , sur un carton entoilé de 61x50 cm, qui est de meilleure qualité que les toiles que l'on vend communément dans certains magasins et dont le support entoilé est constitué de coton broyé qui absorbe comme un buvard et donne un travail déplorable malgré les sur couches au Gesso. Comme je n'ai pas trop le temps de faire les magasins de loisirs-créatifs, j'ai préféré cette solution qui donne du tenu à la composition.
Les montagnes ont été faites au couteau avec du blanc de titane associé au bleu céruléen pour les ombres.
Le ciel du même bleu est voilé par quelques nuages légers ( j'ai gardé ce blanc pur pour donner de la luminosité à l'ensemble).
La bande de mélèzes est peinte à partir d'un mélange de terre de sienne brûlée et de bleu outremer pour les ombres et de l'ocre jaune pour les zones lumineuses.
La partie herbacée, pour garder la luminosité au tableau, est un mélange de vert clair permanent et de jaune de cadmium clair.
Les blocs de pierre qui bordent le lac sont spatulés avec une sous-couche d'un brun foncé ocré (ombre) et du blanc pour former l'opposition lumineuse (par endroits, ces 2 couleurs s'interpénètrent).
Pour le lac, dans un premier temps, j'avais opté pour une surface uniforme, sans reflets (bleu céruléen, bleu outremer, bleu de cobalt et blanc) et puis je me suis dit qu'il manquerait de profondeur d'où le choix ultérieur créé, pour suggérer l'effet de réflexion diffuse de la montagne et des arbres.
Pour le grand mélèze de droite, j'ai employé un maximum de verts, en utilisant du jaune de cadmium, du vert primaire, du vert de hooker, du bleu outremer, du bleu de cobalt, de la terre de sienne, de la terre de sienne brûlée, en faisant varier les proportions dans les mélanges pour jouer sur le coté ombré ou lumineux.
Au premier plan, j'ai contrebalancé la présence du vert de la végétation, par ajout de quelques touches de rose.
Pour clore cette explication, j'ai voulu rendre cet atmosphère paisible et ensoleillé d'une journée hivernale, après des chutes de neige dans le midi de la France, par association de tons lumineux où se succèdent différents plans pour créer cette profondeur de champ dans un vaste paysage apaisant ( Végétation et buissons du premier plan, quiétude du lac , arbres de moyenne altitude, montagnes et ciel voilé). Cette profondeur se poursuit dans une troisième dimension qui est la réflexion de l'arrière plan dans le lac, pour créer une profondeur verticale.
Outre le couteau et la spatule pour les mélanges sur la palette, j'ai utilisé un pinceau éventail, une brosse plate et un pinceau rond et effilé.
La palette de couleurs
Cette courte vidéo, pour un sujet qui demanderait plus de temps et d’attention, montre les fondamentaux qui vont permettre à des débutants qui se consacrent à la peinture acrylique, d’avoir tous les outils pour réaliser ce paysage enneigé. La vidéo est en anglais, mais je m’efforce à chaque fois de jouer le rôle de l’interprète. La scène proposée est relativement simple, mais elle offre les bases d’une réussite et d’un tremplin pour des tâches plus complexes.
Le matériel:
A ces 4 peintures de base, il faut y ajouter deux produits qui jouent un rôle intéressant dans la consistance et la conservation des mélanges.
- Le médium liquide a pour but de donner de l'onctuosité et de permettre de peindre avec fluidité et avec un toucher, se rapprochant de l'effet que procure la peinture à l'huile.
- Le gesso, pour sa part donne de la fermeté et de l'épaisseur, il est souvent utilisé pour préparer les toiles et les fonds.
- J'avais oublié d'ajouter un troisième élément qui est le gel retardateur qui, comme son nom l'indique, évite aux couleurs acryliques, déposées sur une palette ou tout autre support, même humide, de sécher trop rapidement.
- Les tailles des pinceaux sont à adapter à la dimension de la toile que l'on va choisir, différentes formes sont possibles :
. Un pinceau brosse et plat biseauté.
. Un pinceau éventail.
. Un petit pinceau plat.
. Un spalter plat.
- Un couteau à peindre à plusieurs facettes.
- Deux récipients contenant de l'eau, un rond suffisamment grand pour les dilutions et un allongé pour maintenir les pinceaux humides.
- Une palette ou tout autre objet pouvant avoir la même utilité.
- Un flacon pulvérisateur, humidificateur, et bien entendu des chiffons etc...
La réalisation
Ce n'est pas le sujet qui vous posera d'énormes problèmes. On commence par réaliser le fond bleu du ciel en mélangeant le bleu phtalo, le gesso et du médium pour avoir une consistance de peinture agréable à déposer sur le support. Le pinceau doit glisser légèrement. Le bleu phtalo, à tendance turquoise, est différent des autres bleus communément utilisés pour les ciels (outremer, céruléen, etc...), il donne une touche avec une luminosité particulière que l'on retrouvera sur les zones enneigées.
Le paysage enneigé va se situer dans la partie inférieure de la toile, en créant au "spalter", un dégradé de bleu phtalo qui va du blanc très légèrement coloré à l'horizon, vers un mélange plus profond en bas de la toile. La ligne des arbres touffus est d'un bleu pur associé à du rouge cramoisi, déposé avec l’arête du pinceau, sur un support humide, ce qui va former des variations naturelles de teintes foncées dans l'intensité du feuillage.
Le blanc de titane, légèrement voilé de bleu, va délimiter les monticules neigeux éclairés par la lumière et la réverbération. Les premiers piquets, noir d'ivoire, reliés entre eux par le fil de fer barbelé, sont plantés verticalement dans la neige, en utilisant l'arête du couteau à plusieurs faces. Le rocher est esquissé à la peinture noire, puis mis en relief avec le blanc de titane, tout comme les montants de la barrière.
Les grands sapins, du premier plan, réalisés au pinceau éventail avec un mélange de noir de bleu et de rouge vont se dresser dans un plan vertical pour donner une nouvelle dimension à la réalisation. La neige déposée sur ces derniers est d'un bleu phtalo clair ou d'un blanc pur.
Par projection de blanc liquide, on crée l'atmosphère de chute de neige.
"Coups de soleil", spécialement réalisé pour le festival du rire d'Ouveillan, un film fait de bonnes volontés associées, avec zéro subvention. Un film sans prétention, uniquement celle de faire rire. Un film très vivant composé de petites saynètes, entrecoupées et ponctuées, chacune, d'une prise de vue sur Ouveillan, sur Narbonne ou sur Gruissan au choix. Un film qui mettait en avant les beaux coins de notre région, de notre "chez nous", mais également un film sur l'amitié où l'on rit de ces petits dialogues échangés entre personnages authentiques mais, et c'est presque là que tout se joue et que le charme opère, qui sont dits avec l'accent. On a le grand plaisir de retrouver Jean-Paul Joguin, Jean-Claude Baudracco, Jacques Sablier, Catherine Coole, la grande gagnante du tremplin des humoristes ainsi que quelques personnalités locales comme Serge Masson ou Pierre Coronado pour une brève apparition. Jean-Claude Bouillon, parrain du festival du rire, a également fait l'honneur de sa participation. Un film écrit par Jean-Paul Joguin qui parle de ce film en ces termes « C'est notre enfant, on le défend". Si vous voulez le défendre aussi, vous pouvez soutenir le film "Coups de Soleil" en commandant le DVD qui sortira en septembre 2011.
Un film de Jean-Paul JOGUIN
Réalisé par Stéphane KOWALCZYK
Avec
Jean-Paul JOGUIN : Léon / Le prêtre
Jacques SABLIER : Félix
Serge-Elie MASSON : Alfred / Le producteur
Jackie CARIERRE : Chantal
Sophie BARBERO : Sophie
Jean-Claude BAUDRACCO : Maurice
Diane LAVA : La serveuse / Doutchka
Stéphane BOUBY : Fernand
Julien BAUDRACCO : Le gendarme
Julien AUGUSTYN : Clémentine
Teddy RICOUL : Le client gay
Gilles FODOT-BEL : Le client du nord
Catherine COOLE : Jessy
Elodie COLOMINE : Nadia
Elodie BAUDRACCO : La secrétaire
Ben CISSE : Le représentant
Peter DERVILLEZ : L'interprète
Farid BENANIBA : Omar-Ali
Enzo BONNET : Le footballeur
Denis BOUVIER : Rocky-rock
Bernard BRET : Le chauffeur
Pierrot CORONADO : Un flic
Michel SIDOBRE : Un autre flic
Et la participation exceptionnelle de
Jean-Claude BOUILLON
dans le rôle de Raoul
Une production Sprint Vidéo Production
et Les Bonnes Volontés Associées
Montage
Nathalie MASEK
Musique originale
Denis BOUVIER et Patrick VIDAL
Scènes du début à la terrasse du café
réalisées par Fabrice LARCHÉ
Scènes du Café tournées au café de la Poste de Narbonne
Assistant Réalisateur : Simon JEREZ
1er Assistant Caméra : David RINALDI
2nd Assistant Caméra : Sylvain DROUHARD
Chef Electricien : Thomas GUIBAL
Electricien : Aurélien MOUVEAU
Prises de son : Maryline BIASON
Maquillage: Paul JOGUIN
Remerciements
Ecole Studio M à Montpellier.
Ludovic MEZIERE de la S.E.M.A.P
(Location Matériel Audiovisuel) à Montpellier.
Philippe GONORD
TEXEN LOCATION
Marc AZEMA pour sa caméra
Scènes de la Guinguette
Chef Opérateur : Laurent SALÈS
Prises de son : Maryline BIASON
Décoration : Simone et Bernard CASSIGNOL
Stagiaires son et image :
Raphael PUYJARINET et Omari APDERRAMAN
Autres scènes et confessional
réalisées par Stéphane KOWALCZYK
Remerciements
La Mairie et l'équipe d'OUVEILLAN
La cave coopérative de GRUISSAN
Marc et Gaziella du restaurant « La jument verte » - NARBONNE
Franck du « Tot Baréjat » - GRUISSAN
Farid du « Bar de la poste » - NARBONNE
Le prêtre de l'église de Bonne Aventure - NARBONNE
Karine et Marc pour leur « Demeure »
LULU : La chienne
TIRAMISU : L'âne
(c) B.V.A. / S.V.P. - mai 2011 Production
http://msk-productions.blogspot.fr/
Réalisation
http://kowalczyk-stephane.blogspot.fr/
Diffusion
http://ecranlocal.blogspot.fr/
Ciels et nuages, par laurentsaintgermain
A L’exception de la technique propre à l'aquarelle qui consiste à mouiller le support pour faire s'interpénétrer les couleurs, on peut considérer que le principe de base est respecter pour les autres techniques, notamment pour l'acrylique où la dilution des teintes qui composent nuages et fond de ciel est proche de l'aquarelle, mais aussi de la peinture à l'huile. Le but ultime pour la réalisation des nuages est de donner de la rondeur et du volume. En général, les diverses couleurs sont fondues.
Les différents ciels à l'aquarelle.
1 Technique humide | 4 Commencer à peindre | 7 Paysages |
2 Matériel | 5 Ciels | 8 Ombres et lumières |
3 Couleur | 6 Mer et eau | 9 Astuces diverses |
Ciel chaud (bleu/jaune)
Il est tout à fait possible de peindre un ciel aux couleurs très chaudes avec une base de jaune/ocre jaune, sans que cela ne tire au vert comme nous l'avons vu dans la théorie des couleurs.
La solution réside encore une fois dans la technique humide, passer un premier jus de sienne naturelle par exemple sur la papier mouillé au préalable, puis rapidement poser les couleurs bleus du ciel sans frotter. La différence des pigments lourds et légers permettent que le ciel ne vire pas au vert et que les pigments les plus lourds s'agglutinent et se déposent dans le jaune.Ciel avec pluie
Beaucoup d'impact et d'atmosphère, la méthode humide est la seule appropriée pour suggérer la pluie.
Quelques pigments avec un peu plus d'eau feront migrer les pigments en suggérant la pluie, vous pouvez accentuer l'orientation en penchant votre feuille suivant un angle donné.On pose ses pigments rapidement et on regarde le résultat dans le mouillé du papier.
Conseil : travaillez très spontanément et rapidement avec des pigments bruts et admirez le travail de l'eau sans y revenir même si le papier est encore humide (sinon risque d'auréoles).Mouillez la feuille tout en conservant des espaces blancs dans le ciel et les étangs.
Posez céruléum et bleu de cobaltContrastez les nuages avec du pigment brut et laissez l'eau faire migrer les pigments.
Outremer cassé avec de la sienne brûlée
Violet : outremer + alizarine + sienne brûléeCommencez à peindre les montagnes dans le lointain avec un pinceau peu chargé en eau puis dégradez le paysage en renforçant les couleurs au premier plan et en contournant les étangs.
Vert + sienne brûlée, cobalt, cobalt + sienne brûléeLe papier est devenu mât.
Posez la végétation avec du pigment pâteux, vert + sienne brûlée, vert + outremer, sienne brûlée + outremer pour le très foncé.
Séchez.Remouillez à partir des montagnes à l'eau claire et réajustez les tonalités et la végétation.
Suggérez de la profondeur dans les étangs, renforcez le contraste de la végétation, quelques projections au premier plan et un retrait à gauche quand le papier est mât pour indiquer un chemin.N'attendez pas que le papier devienne mât, attaquez les nuages avec du pigment brut et peu d'eau sur le pinceau.
Travaillez rapidement et spontanément en testant au préalable sur le papier pour juger de la propagation des pigments et du bon moment pour les appliquer.
Sienne brûlée pour les nuages lumineux, outremer + alizarine + soupçon de sienne brûlée pour les gros nuages sombres.Suggérez la ligne d'horizon avec outremer + alizarine + sienne brûlée.
Posez les arbres en contre-jour avec du pigments pâteux.Continuez les arbres, les troncs sont peints avec un gulliver et du pigments pâteux.
Renforcez les reflets sur l'eau avec du jaune indien, sienne brûlée et suggérez le reflets des arbres à l'aplomb avec un trait vertical.
Quand le papier est mât vous pouvez faire quelques retraits.
Laissez sécher.Pour la peinture à l'huile: La difficulté semble un peu plus grande que pour l'aquarelle et l'acrylique. Si pour le bleu du ciel profond (zénith), le choix va se porter selon chaque peintre sur du bleu outremer, du céruléen, du cobalt ou du primaire (bleu cyan), additionné selon le cas de bleu phtalo mais surtout éclairci avec du blanc de titane. Le bleu sera toujours un dégradé uniforme qui s'éclaircira en se rapprochant de l'horizon, par ajout de blanc et d'une pointe de jaune ou de rouge, pour accentuer la profondeur de champ.
En présence de nuages vaporeux et légers, le choix des couleurs se portera sur du blanc de titane (les autres blancs ont tendance à noircir avec le temps), additionné ou non d'une pointe de terre de sienne naturelle, l'ensemble sera uniformément fondu dans le bleu.
Pour des nuages plus consistants (avant orage), les contours de ces derniers seront contrastés par rapport au bleu environnant, on accentuera leur volume en créant une consistance proche de la crème chantilly, avec ombres et parties fortement lumineuses, en jouant sur 3 paramètres:
- Du blanc pur, pour les zones fortement éclairées.
- Un mélange de blanc et de terre naturelle, pour la masse principale.
- Du gris, pour les ombres chargées d'électricité, où la terre d'ombre brûlée s'associera en fonction de l'intensité de l'atmosphère, à du blanc et du bleu.
Le bord des nuages sera fondu avec le ciel environnant, par de légers frottis.