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Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante
Dans cet article vous apprendrez les 4 conseils pour vous lancer dans le dessin même si vous êtes un complet débutant, 5 principes fondamentaux du dessin grâce au cerveau droit ainsi qu’une liste de 5 bienfaits que l’on ressent grâce à une pratique régulière du dessin.
C’est important que vous lisiez cet article parce que le livre “Dessiner grâce au cerveau droit” de Betty Edwards est un monument de la pédagogie du dessin. Il en est à sa 4eme édition en 2014. L’auteure réalise une étude poussée sur le fonctionnement du cerveau qui est toujours d’actualité à notre époque.
De plus l’auteure fait preuve d’une vraie empathie dans son travail avec ses élèves et sur les enfants. Dans le chapitre final elle pose une réflexion intéressante sur le devoir d’éduquer les générations futures à travailler avec les deux hémisphères de leur encéphale et sur les failles du système d’éducation contemporain qui favorise le mode d’apprentissage du cerveau gauche.
En lisant ce livre vous éviterez d’abandonner la pratique du dessin en pensant que vous êtes pas fait pour ça ainsi que la frustration de vous dire que vous n’arriverez jamais à dessiner
Dessiner un visage ou portrait, par laurentsaintgermain
…est que le dessin est avant tout une manière de percevoir qui dépend de l’hémisphère du cerveau utilisé. Le cerveau gauche (ou mode G) est analytique, rationnel, procède par segment (verbale et analytique) alors que le cerveau droit (mode D) perçoit le tout et est irrationnel (spatial et global).
La première partie est très intéressante pour ceux qui souhaitent connaître précisément comment fonctionne les deux hémisphères du cerveau. Une partie très analytique justement destinée aux personne ayant plus l’habitude de réfléchir sur un mode G.
Si des gens ne savent pas dessiner (ce que l’auteur appelle les personnes atteintes “d’anesthétisme”) c’est parce qu’ils utilisent le mauvaise hémisphère pour cela. Pour dessiner on a besoin de perceptions spatiales et de comprendre la globalité d’un objet sans entrer dans une pensée rationnelle.
L’auteure explique que la plupart des enfants abandonnent le dessin à l’âge de 9 ans, ensuite ils deviennent des adultes qui prétendent ne jamais avoir su dessiner. Alors que c’est faux, tous le monde sait dessiner, on a simplement inhibé cette compétence.
Si le dessin ne ressemble pas à la réalité, on dit que l’on ne sait pas dessiner et on arrête. La différence entre un enfant de 1 an qui trace sa première ligne sur une feuille et y prend plaisir et l’adulte qui a réduit les critères d’un bon dessin à sa correspondance avec une image, c’est que le second a entretenu le critère de jugement qu’un bon dessin se devait de ressembler le plus possible à la réalité.
SI vous avez des problèmes pour dessiner c’est que vous tentez de faire faire au cerveau gauche une tâche qu’il n’apprécie pas. Les exercices de l’auteure sont fait de manière à ce que l’hémisphère gauche n’interfère pas durant l’exécution du dessin.
L’idée est de switcher sur le mode cerveau droit au lieu d’apprendre des techniques et des techniques comme dans le grande majorité des ouvrages.
C’est un raccourci phénoménal !
1 Pour dessiner vous avez besoin d’utiliser certaines opérations du cerveau. La principale étant de percevoir correctement les objets. Pour cela vous devez connaître les exercices qui permettent de réaliser un dessin sans éveiller le mode cerveau gauche (voir la liste de perception plus bas).
2 Il faut se libérer des expressions stéréotypées pour percevoir véritablement les objets que l’on dessine. Lorsque vous dessinez un nez par exemple il faut que vous résistiez à la tentation de représenter le symbole des narines (des trous) sur votre feuille mais véritablement percevoir chaque angle et volumes qui les compose pour éviter de tomber dans l’expression stéréotypée.
3 Le dessin permet de se montrer en tant que personne, c’est un outil de connaissance de soi. À la fois il est un outil de connaissance de notre environnement par notre observation claire mais en même temps il est un moyen de nous comprendre nous même. Grâce à lui nous comprenons mieux notre manière d’interagir avec l’environnement extérieur.
4 Le trait possède une expression, la manière dont on signe montre notre personnalité. L’auteur prend l’exemple de quelques signatures et interprète des traits de personnalités de ceux qui les ont tracées. Les signatures donnent un indice sur le caractère de la personne mais montrent également comment insuffler une émotion dans les traits que l’on a dessiner.
Voici les cinq éléments qu’il faut développer pour dessiner grâce au cerveau droit :
– apprendre à percevoir les contours
– apprendre à percevoir les espaces vides
– voir les angles
– voir les rapports de proportions
– voir les ombres
Si vous ne le faites pas vous poursuivrez votre apprentissage avec une autre méthode et à un moment vous allez stagner dans votre pratique faute d’avoir suffisamment développé votre travail avec le cerveau droit. Vous sentirez vos dessins devenir moins créatifs et enthousiasmant et vous vous ennuierez lors de vos séances.
Car il faut utiliser le cerveau droit pour être créatif, sinon vous allez dessiner comme un mathématicien !
Alors qu’il y a beaucoup de bienfaits dans le fait de dessiner un peu chaque jour juste pour le plaisir.
L’auteure énonce une liste de bénéfices en pratiquant le dessin comme pur acte d’expression :
1 – Vous êtes attentif à ce que vous faites. Ce qui est de plus en plus rare dans notre société où tout va de plus en plus vite et où les problèmes d’attention se remarquent de plus en plus chez les jeunes générations.
2 – Vous vous sentez plein d’énergie mais calme et actif sans anxiété.
3 – Vous vous sentez confiant à la hauteur de la tâche.
4 – En dessinant vous pensez avec des images, ce qui est très agréable (plus que de penser à tous les projets qui doivent être accomplis cette semaine où à la mauvaise journée passée au travail)
5 – les bénéfices ne s’arrêtent pas là, en quittant cet état d’esprit vous vous sentez vivifié après votre séance (quel dommage collatéral intéressant !)
Pour conclure
L’ouvrage “Dessiner grâce au cerveau droit” est avant-tout un livre pratique même si on doit attendre la seconde partie pour lire les premiers exercices.
Chaque technique (perception des contours, espace vide, ombre, rapport de proportion, des angles) est décortiquée et son emploi est justifié à chaque chapitre. Vous avez également un chapitre entier dédié au dessin de portrait à la fin de la partie pratique.
Dans ce livre le dessin est décrit comme un acte apaisant sur le cerveau
De ce fait dessiner peut se rapproche d’une forme de méditation
Pour terminer, il est à mon sens primordial de remettre les pratiques artistiques (peinture, sculpture, également), à notre époque où l’utilisation de l’internet (vidéos courtes), l’emploi des sms et la lecture des statuts facebook, rend la concentration sur les longues durée difficile pour les nouvelles générations.
Les points faibles
Un gros chapitre intéressant sur le fonctionnement des deux hémisphères mais que l’on peut trouver long avant de passer à la pratique
Certains chapitres manquent d’illustrations
Les points forts
La simplification extrême des opérations servant à dessiner
Le contenu intemporel du livre
Selon moi un propos bien équilibré entre science et art
Les qualités humaines de l’auteure (humilité, engagement, empathie)
OUF! Confiscation des ballons ronds, dès demain.
Pour Thierry Duval, Paris et Venise sont une source importante de ses inspirations. Ses aquarelles sont caractérisées par une forte lumière et une précision dans le dessin.
Résumé des techniques utilisées:
- La palette est restreinte: 8 à 11 couleurs tout au plus:
Pour Venise:
- Brun de Madère.
- Laque de Garance.
- Violet de pérylène.
- Vert olive.
- Quinacridone gold.
- Capum mortem.
- Ce peu de couleurs permet de juxtaposer les teintes par mélange optique. ex: pour obtenir un vert, peindre une valeur de jaune, une fois la couleur sèche, passer un très léger jus de bleu pour obtenir le vert. Réchauffer ce ton avec un jus de jaune, jusqu'à obtenir l'effet désuré.
- Pour rendre les brumes de chaleur de Venise et l'effet d'évaporation de l'eau, il faut superposer de légers jus de bleu outremer et de teinte neutre sur le fond de la composition, pour créer à la fois cet atmosphère et cette perspective lointaine à base de couleurs froides.
- Apporter du volume avec des couleurs plus chaudes (sépia, terre d'ombre brûlée) déposés en lavis successifs. Certaines couleurs ressortent de la composition: bleus/jaunes ou ocres, sépia/bleus et violets/verts.
- Estomper les contours et faire entrer les blancs dans la ronde, soit par retrait de la couleur ou par masquage, pour accentuer l'effet lumineux et la sensation de brume.
Bien que le premier plan soit plus distinct que la partie brumeuse, il ne faut pas que la séparation soit trop nette, d'où l'interpénétration nécessaire pour l'harmonie de la composition. .
Base commune pour les 2 villes:
- Terre d'ombre brûlée.
- Sépia naturelle.
- Sépia colorée.
- Oxyde de chrome.
- Vert de Pérylène.
- Vert de Hooker.
- Indigo.
- Bleu de cobalt.
- Violet-bleu.
- Bleu outremer.
- Teinte neutre.
- Jaune de Naples.
Nuanciers
Winsor et newton
Peindre un paysage urbain est assez facile, en connaissant certaines règles de base. Dans de nombreuses situations "un point de fuite" suffit pour donner une bonne représentation de la perspective. C'est le cas de cette rue peinte à l'aquarelle (vidéo).
Vous pouvez utiliser différentes manières pour représenter la perspective selon le nombre de points de fuite..
La perspective, par laurentsaintgermain
Courrier de Cindy Barillet
Bonjour Laurent
Si tu es débutant en dessin, voici une vidéo qui pourrait t'intéresser.
J'y explique comment réaliser une esquisse correcte grâce à la technique du quadrillage. Elle consiste à réaliser un quadrillage sur la photo que tu as choisie comme modèle, puis de reporter ce quadrillage sur ton dessin. Il est beaucoup plus facile de dessiner l'intérieur de l'un des carrés que de dessiner d'emblée le sujet en entier, c'est pour cela que cette méthode est intéressante.
De plus, les problèmes de cadrage sont terminés ! Plus d'oreille qui dépasse de la feuille ou de sujet coincé dans un coin du tableau.
Carré après carré, ton esquisse se construit. Plus tu progresses en dessin, plus tu peux augmenter la taille des carrés. Pour cette vidéo je mets à ta disposition l'une de mes photos, que j'ai déjà quadrillée pour toi. N'hésite pas à t'entraîner avec !
Par ici pour voir la technique du quadrillage et découvrir la photo !
Tout savoir sur William Turner
William Turner, par laurentsaintgermain
Au cours de sa longue vie, Turner a élargi sa palette en utilisant les nouveaux pigments que la chimie de synthèse mettait à sa disposition. Sans même attendre de savoir s'ils étaient adaptés au travail des artistes.
Turner est ainsi le premier peintre britannique à expérimenter le bleu de cobalt, produit à partir de 1802 en France, ou le jaune de chrome, présent en Angleterre à partir de 1814. On s'est longtemps moqué de Turner pour son usage excessif du jaune et on lui a reproché d'utiliser des tons verts peu naturels, crées à partir de pigments pur comme le vert émeraude ou le viridien. Pour ses ciels, il privilégie le smalt, pigment traditionnel grossièrement broyé pour que la couleur ressorte mieux. Avec l'ocre et les couleurs terres, brunes et rougeâtres, le bleu de Prusse et le noir d'os, il emploie toute sa vie l'orange vif et les variétés de rouge fabriquées à partir de terres. Avec l'âge, Turner utilise des couleurs chaudes et vibrantes comme le rouge vermillon, dans ses œuvres les moins naturalistes.
Les palettes du peintre qui nous sont parvenues révèlent un emploi récurent des couleurs primaires (rouge, jaune et bleu) que l'on retrouve associées aux couleurs complémentaires et qui donnent à la peinture une force par juxtaposition des masses. La palette de Turner montre son aptitude à créer une variétés de tons en juxtaposant les couleurs ou en les superposant.