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Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante
Après la vidéo du précédent article:
Sur laquelle nous avons pu découvrir la réalisation de la partie terrestre de ce paysage, Nous allons aborder ici la partie aquatique :
Esquisser, avec du gris de Payne très dilué, la surface de l’étang proche des rives.
Ajouter sur la représentation du plan d’eau, du brun Van Dyck, pour positionner les bancs de terre ou de limon.
Les zones de contact "eau-terre" sont délimitées au pinceau effilé et pointu, avec une couleur sépia.
Pour rendre visuellement la sensation de profondeur de l’étang, peindre avec un pinceau souple chargé de gris de Payne foncé.
Utiliser les couleurs de la végétation de l’arrière plan pour les reflets aquatiques.
A la surface de l’eau, laisser quelques blancs qui seront complétés ultérieurement par des ilots ou de la végétation.
Peindre les parties ombragées des troncs avec de la couleur sépia ou de la terre de sienne brûlée.
Le Faire de même pour l’arbre et les branches situés à droite, pour équilibrer la composition ( le sépia ou la terre de Sienne brûlée peuvent être remplacé par de la terre d’ombre).
Le feuillage sera peint avec un orangé de cadmium, plus ou moins dilué, pour amener le volume.
Poursuivre par la réalisation des petits ilots en apportant de la lumière et des contrastes sur des parties qui resteront blanches au centre des zones ombrées.
Peindre les graminées de bordure avec le pinceau effilé (que l’on utilisera souvent) et la brosse plate.
Affiner la réalisation des reflets dans l’eau.
Enlever avec le doigt la gomme à masquer, pour laisser apparaître les petites taches blanches qui représentent le vol d’insectes.
Projeter quelques gouttes de liquide de masquage avec un pinceau propre sur la feuille de dessin sèche pour simuler la présence de petits insectes volants. Avec un pinceau plat, mouiller à l’eau, les 2 faces de la feuille et attendre une dizaine de minutes.
Utiliser les couleurs de la palette qui vous semblent appropriées pour peindre l’arrière plan, le premier plan, la végétation, les arbres, en faisant varier par exemple les tonalités et la gamme des verts (du plus chaud au plus profond)
Ajouter quelques pins, sur différents plans, ils donneront de la profondeur de champ à votre paysage. Les arbres les plus éloignés seront d’un bleu plus clair que ceux qui se rapprochent de l’observateur.
Plus la végétation se rapprochera du premier plan, plus elle sera contrastée par le jeu du clair-obscur. Ajouter un peu de sel sur l’aquarelle humide, pour créer ces contrastes(le sel absorbe eau et peinture).
Avec un pinceau plat et sec, ôter la peinture humide, pour esquisser les troncs et les branches des arbres au premier plan. Apporter le contraste en ajoutant une rangée d’herbe plus foncée sur le plan intermédiaire. Créer le volume en utilisant différentes tonalités.
Quelques pins sur la gauche viendront équilibrer la composition.
Ôter le surplus de peinture avec un papier absorbant.
On peut trouver dans le commerce, du liquide de masquage, soluble dans l'eau à base de latex et d'ammoniaque vendues sous forme de petite bouteille, généralement de couleur plutôt jaunâtre pour bien deviner les parties appliquées sur une surface toute blanche ..
Il sèche très rapidement lorsqu'il est appliqué et prend la forme d'une surface caoutchouteuse qu'il est facile(dès que vous avez terminé d'appliquer votre lavis) de retirer en frottant du bout du doigt ou de l'ongle, ce qui laisse apparaître la surface vierge et blanche du papier.
La photo ci-dessus peut être utilisée comme une image de référence grâce au lien suivant, en l'imprimant pour suivre avec la vidéo ci-dessus.
image haute résolution ici. ..
Rappel des précédentes étapes:
Prendre un peu de recul et une pause sera bénéfique pour appréhender les petits défauts qui surgiront au moment de la reprise.
Avec une brosse ronde, j'accentue les parties éclairées des nuages avec du blanc de titane pur, pour donner du volume à l'ensemble.
Peindre les détails à l'avant-plan autour de l'étang et au bord de l'eau.
En clignant des yeux et en observant la toile avec du recul, accentuer les ombres profondes que l'on détecte sur la végétation. Utiliser le pinceau à poils de porc,, pour marquer les traits et les effets créés par les touches de peinture.
Terminer l'étude, à la manière de la peinture impressionniste, en peignant les quelques fleurs roses au premier plan le long des rives et en affinant les détails sur le mur.
La photo ci-dessus peut être utilisée comme une image de référence grâce au lien suivant, en l'imprimant pour suivre avec la vidéo ci-dessus.
image haute résolution ici. ..
Rappel des précédentes étapes:
En utilisant du Jaune de cadmium clair à partir du tube que l'on dispose sur le vert clair du fond, on éclaircit les zones feuillues baignées par le soleil. Des tons chauds plus sombres viendront compléter et effectuer la transition nécessaire avec de la terre d'ombre brûlée et du vert phtalo.
Mélanger du bleu outremer et du jaune de cadmium clair. Cette demi-teinte donne un beau vert-bleu profond qui va s'intercaler entre la partie lumineuse et les ombres, étonnamment la couleur est encore assez proche dans la tonalité de la valeur de l'ombre, même si le paysage est en plein soleil.
En introduisant quelques touches de rouge clair (mélange d' alizarine grimson et du blanc de titane), on contribuera à faire que le vert semblera plus vert au coté des quelques touches de rouge. Ceci est dû aux effets du "contraste simultané" identifié par Michel Eugène Chevreul , où 2 couleurs complémentaires juxtaposées renforcent leur tonalité. (comme le rouge et le vert).
Avec ces premières touches de couleur, commencer à introduire un vert plus vif en ajoutant un peu de phtalocyanine vert (à tendance jaune) avec le jaune de cadmium clair.
Déposer un glacis dilué et transparent de Hansa jaune médium à partir du tube de peinture. Un film léger va recouvrir la sous couche
Corriger la différence de tonalité entre le ciel et les arbres, le ciel paraît un peu trop violet (normal avec le bleu outremer) et déséquilibre la composition, donc introduire un bleu-vert de phtalocyanine (à tendance bleu-vert) pour ajouter une teinte plus turquoise.
Avec un chiffon propre ou une serviette en papier, j’homogénéise ce bleu.
Au petit pinceau pointu et rond, je peins avec la teinte des nuages de petites taches qui vont découper la bordure du feuillage des arbres, afin de briser la ligne continue de la canopée.
Prendre un peu de recul et une pause sera bénéfique pour appréhender les petits défauts qui surgiront au moment de la reprise.
Avec une brosse ronde, j'accentue les parties éclairées des nuages avec du blanc de titane pur, pour donner du volume à l'ensemble.
La photo ci-dessus peut être utilisée comme une image de référence grâce au lien suivant, en l'imprimant pour suivre avec la vidéo ci-dessus.
image haute résolution ici. ..
Qu'on aime ou qu'on déteste la couleur verte, presque tous les artistes paysagistes doivent être en mesure de peindre avec réalisme, la végétation et les arbres..
La difficulté réside dans la difficulté à harmoniser ces différents tons. Les débutants auront tendance à utiliser les couleurs en tubes, proposées sur le marché, mais qui ne sont souvent pas adaptées à la teinte que l'on recherche.
De "subtils verts" peuvent s'obtenir parfois en associant apparemment des couleurs «non-vertes» telles que le noir et des terres de Sienne ou de l'ocre jaune..
Il est donc conseillé d'éviter d'utiliser ces verts à fort pouvoir couvrant et prêts à l'usage, car ils contiennent parfois du vert émeraude.
En acrylique, il est impossible de modifier une couleur sèche, à l'inverse de la peinture à l'huile, où l'on travaille "mouillé sur mouillé".
Pour ce tableau, il faut une couleur de fond qui soit compatible avec le feuillage, la végétation environnante, l'eau et le ciel. La couleur dominante est le vert à l'exception du ciel et de son reflet.Même les nuages de la partie droite sont teintés d'un léger vert.
Le mélange débute avec le blanc de titane, le bleu outremer et le jaune de cadmium clair. On y ajoute, une fois que la peinture est mélangée, un Jphtalocyanine vert ( tendance jaune)., plus lumineux que le phtalo vert (tendance bleu) utilisé pour les ombres.
La palette pour réaliser le fond, le ciel et son reflet, l'ombre du feuillage
le vert obtenu pour le fond
Matériel essentiel dont vous aurez aussi besoin:
Je ne donne pas les dimensions et les tailles, car tout dépendra de l'importance du support choisi.
. Toile
- Peintures - La palette de couleurs
- Médium mat gel, médium gel (gloss) ou médium acrylique. Il s'agit d'un épaississant pour la peinture acrylique qui lui donne de la consistance et qui évite le séchage rapide de la peinture en période estivale.
On utilise un crayon 3B pour esquisser les formes des arbres et du paysage en se basant sur la photo. On peut constater qu'il y a un équilibre entre les parties lumineuses et les zones ombragées.
On applique, avec la brosse, un mélange dilué de bleu outremer et de blanc de titane. Le bleu outremer peut être remplacé par un bleu plus clair qui est le bleu céruléen, auquel on ajoutera un peu moins de blanc. La partie supérieure du ciel, proche du bord de la toile sera d'un bleu, plus soutenu par un peu plus de bleu outremer. Les nuages épaissis d'un blanc de titane, positionnés au dessus des arbres, pour le contraste, seront teintés d'un tout petit peu de vert de phtalocyanine (une pointe de couleur suffira, car ce vert est très puissant et couvrant)
A titre indicatif, voici une liste de peintures qui contiennent ce vert phtalo:
Vous pouvez vérifier si une peinture verte contient de phtalocyanine vert en regardant l'index des couleurs sur le tube de peinture, habituellement disponible uniquement sur les peintures de qualité d'artistes
A partir des 3 couleurs de base:
Terre d'ombre brûlée, bleu outremer et vert phtalo, on mélange ces teintes en faisant varier leur proportion.
Peinture exceptionnelle, haute en couleur, douceur, la lumière caresse les personnages avec légèreté, la peinture est remarquable ,tout y est. Quelle pureté dans les lignes, quelle finesse dans les touches, quelle beauté divinement sensuelle dans les ombres, les transparences et la lumière ! Je suis complètement sous le charme !
Sublime !
Vladimir Volegov, par laurentsaintgermain
Tableaux aux pastels secs sur Pastelmat 50*70cm représentant deux chiens Bergers des Shetlands. Création du lac aux pastels majoritairement aux bâtonnets. L'herbe est dessinée avec une sous-couche de bâtonnets et détaillée aux crayons-pastels. Les cailloux aux pastels sont un mix de crayons et bâtons.
Matériel utilisé pour réaliser ce pastel :
-Pastelmat : http://action.metaffiliation.com/trk....
-Crayons pastels Pitt : http://action.metaffiliation.com/trk....
-Bâtonnets Rembrandt : http://action.metaffiliation.com/trk....
Le chien berger des shetlands
Pour créer l’herbe aux pastels je commence par réaliser ma sous-couche, pour cela rien ne vaut nos bons vieux bâtonnets qui permettent de couvrir de larges surfaces bien plus rapidement que les crayons.
Comme je n’avais pas le vert adéquat pour reproduire la lumière un peu bleutée de mon modèle j’ai superposé plusieurs couleurs que j’ai fondu entre elles avec les doigts afin d’obtenir la teinte souhaitée.
Je travaille sur un grand format, j’ai donc réalisé mes premiers brins d’herbe aux bâtonnets mais vous n’êtes pas obligés, vous pouvez utiliser des crayons si vous êtes plus à l’aise. J’aime commencer par les zones foncées et éclaircir peu à peu mes couleurs. On voit que je crée des zones de différentes teintes car l’herbe n’est pas uniforme, elle forme des creux, des bosses, tout cela change la façon dont la lumière l’impacte.
J’ai flouté l’herbe avec mes doigts, en faisant attention à suivre le mouvement de l’herbe pour ne pas effacer mon travail.
Ensuite j’ai pris mes crayons en choisissant des verts qui se détachent de la sous-couche (ne pas choisir un vert trop proche d’elle, sinon ce sera beaucoup de travail pour pas grand chose).
Je n’utilise pas que de vert, il y a aussi du bleu, du jaune.. Les couleurs influent les unes sur les autres et ne dénotent pas dans le résultat global.
Les brins d’herbe n’ont pas la même direction en fonction des zones, ils forment des sortes de vagues selon les endroits. On peut imaginer qu’ils sont parfois piétinés, ils ont une histoire, ce qui explique l’hétérogénéité du résultat, qui le rend à mon sens plus intéressant qu’un tapis parfaitement uniforme.
C’est un travail chronophage, si vous aviez vu le tutoriel de Ryan sur la façon de peindre les plumes et les poils vous vous souvenez sans doute de son astuce pour faire plein de traits en un seul coup de pinceau ? Eh bien si l’on veut une herbe détaillée il faut s’armer de patience et dessiner les brins un par un !
J’utilise du noir à certains endroits pour former des creux et montrer qu’à cet endroit l’herbe est moins dense : Je remplis les espaces négatifs en contournant les brins. Vous n’êtes pas obligés d’utiliser du noir comme moi, le bleu indigo foncé donne aussi de bons résultats. Je donne de la brillance avec du blanc par endroits.
A la fin ma couche de pastel est épaisse et je dois racler la mine de mon crayon en exerçant une plus forte pression pour qu’il marque bien par dessus.
J’espère que ce tutoriel vous a plu ! Donnez-moi votre avis dans les commentaires ci-dessous