Dans ce tutoriel, nous allons apprendre l'aquarelle en pratiquant une technique très particulière qui vous montrera comment peindre une feuille d'arbre qui pourra servir dans de nombreux cas.

L'aquarelliste peut peindre des zones fines, longues et étroites et des surfaces limitées où la transparence doit être présente. Les cordons d'eau ou inondations partielles sont alors recommandés. Un pinceau à réserve d'eau sera alors utilisé. On dessine à l'eau pure la figure voulue. Ensuite, il faut poser la couleur dans les cordons délicatement avec la pointe du pinceau. Cette technique pourra être utilisée en peinture acrylique avec un support humide ou en grattant la partie sèche pour y déposer la couleur souhaitée.

Après avoir peint à l'aquarelle l’intérieur de la feuille, on s'attaque rapidement aux nervures avec un pinceau chargé d'eau sur le support humide. On peint l'emplacement avec de l'eau propre en enlevant naturellement le surplus de couleur déjà déposé préalablement. On repeint l'emplacement des nervures avec un pinceau fin, chargé cette fois de la couleur choisie, plus foncée, qui va occuper le trait fin absent de peinture.

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Depuis de nombreuses semaines, pendant que certains sont en vacances, je me documente sur cette méthode de peinture qui m'intrigue, parce qu'elle donne des résultats surprenants avec fort peu de matériel. J'ai la chance d'habiter non loin du plus grand centre commercial d'Europe, ce qui me permet de d'avoir le choix des magasins pour me fournir en matériel. 

Un petit tuto en Français qui explique comment obtenir des effets type “cellules” avec de la peinture acrylique fluide, un médium de lissage Liquitex qui peut être remplacé par de la colle acrylique et de l’huile de silicone (difficile à se procurer) qui peut être remplacée par un lubrifiant à base de silicone type 3 en 1 . 

Deux vidéos complètent cette démonstration.

Choisissez 3 couleurs acryliques de votre choix, pour un début. Les couleurs doivent être de consistance fluide. Mélanger une part de chaque couleur avec une part égale de pouring medium (médium de lissage) et mélangez-les doucement dans des récipients individuels (type gobelets en plastique). La réussite de la peinture nécessite que la viscosité et la fluidité doivent se manifester par un filet continu, lorsque l'on verse ce mélange dans le gobelet commun qui recevra l'ensemble des couleurs.
Verser plusieurs gouttes d’huile de silicone dans chaque couleur et remuer pour bien mélanger

Versez ensuite les 3 couleurs dans un autre récipient. Pour obtenir des effets variés, n’hésitez pas à couler des petites quantités de couleurs successives les unes après les autres pour obtenir un effet « mille feuilles » et des marbrures.

Versez le tout sur le support à décorer en le faisant couler du milieu vers les bords.

Une autre technique consiste à placer la toile sur le récipient ou se trouve votre mélange de couleurs, puis retourner l’ensemble et soulever le gobelet pour libérer la peinture et l’aider à se mettre en place petit à petit. 

Inclinez et faites pivoter la toile jusqu'à ce qu'elle soit entièrement recouverte de peinture. 

Pour produire des effets de « cratères », passez quelques instants un brûleur à gaz (type chalumeau de cuisine) en plaçant la flamme à une dizaine de cm au-dessus de la surface de la peinture. 

C’est fini !!!

Le matériel qu’il vous faut :  

- Différentes couleurs de peinture acrylique 

- Gobelets en plastique 

- 1 support à peindre (toile, carton à peindre etc.) 

- Gants de protection 

- Brûleur à gaz type chalumeau de cuisine 

Et surtout... 

Médium de lissage Liquitex   

Je trouve le prix excessif, d'où le choix de la colle PVA (vinylique)

Huile de silicone  

                      Que l'on peut remplacer par du 3 en 1, je vous tiendrai au courant dans un prochain article du résultat de ces expériences. 

Cette seconde vidéo montre que le processus de réalisation est légèrement différent du précédent, mais que le but final est le même, il faut penser, en règle générale, que le premier but à atteindre est la fluidité de la peinture pour qu'elle puisse glisser lentement sur la toile, un peu à la manière de la lave qui s'écoule d'un volcan, mais qu'il faut éviter que les peintures se mélangent sans former ces cellules grâce à la présence de silicone. 

Nom vernaculaire, l’ara est souvent attribué aux oiseaux les plus grands de la sous – famille des Psittacinae. Ces genres de perroquets ont des plumes colorées, un bec robuste et une queue assez longue. Longtemps recherchés pour leur couleur vive et leur aptitude à parler, les aras sont en voie de d’extinction.

Provenant du genre Anodorhynchus, trois espèces au plumage bleu sont à noter: l’ara Hyacinthe (Latham), l’ara de Lear ou Ara cobalt (Bonaparte) et l’ara Glauque (Vieillot). Nous nous arrêtons plus précisément sur les deux premiers cités.

De façon générale, les perroquets bleus sont des animaux particulièrement affectueux et très sociables. Les aras vivent jusqu’à 75 ans voire plus.

L’ara Hyacinthe ou Grand Ara Bleu est un oiseau en voie d’extinction, en raison de son plumage bleu; il est donc très difficile de s’en procurer – son prix s’élève entre 10 000 et 15 000 euros. Il vit en Amérique du Sud, précisément au Brésil et en Bolivie.

Physiquement, comme son nom l’indique, l’ara Hyacinthe a un plumage de couleur bleue (cobalt). On remarque un anneau de couleur jaune tout autour des yeux et de la base inférieure du bec. La couleur bleue devient plus foncée au niveau des ailes et en dessous de la queue. La puissance du bec (de couleur noire) de l’Ara Hyacinthe est une des principales attractions de cet oiseau. En effet, leur bec a une pression estimée à environ 15 kg/cm2. Les régions tropicales conviennent parfaitement à leur mode de vie et par conséquent ils se tiennent souvent loin des villes. Ils mesurent environ 95 cm de haut.

Sur le plan alimentation, ils se nourrissent de fruits frais, de noix du Brésil, de noix de palme et même de cacahuètes. Pour leur métabolisme, les aras Hyacinthes ont besoin d’aliments très riches en matières grasses comme: tournesol, noix, huile.

La reproduction du Grand Ara Bleu débute le plus souvent en mai, avec une certaine agressivité du couple. Deux œufs sont souvent pondus, mais un seul est réellement fécondé avec une incubation qui s’étend sur 28 jours.

Quand à l’ara Lear, il est très proche de l’ara Hyacinthe mais possède une plus petite taille de 75 cm et un plumage bleu plus foncé. Son nom lui vient de l’artiste, poète et ornithologue britannique Edward Lear, qui vécut entre 1812 et 1888.

Contrairement à l’ara Hyacinthe qui a des paupières de couleurs noires, celles de l’ara Lear sont ce couleurs blanches.

L’ara cobalt est très présent dans la région nord – est de Bahia au Brésil, sur une aire de 8 000 kilomètres. Tout comme la plupart des perroquets bleus, il est en voie sérieuse d’extinction. Une étude a récemment recensé moins de 100 individus localisés dans des groupements d’oiseaux.

En général, les aras Hyacinthe tout comme les aras Lear, sont des oiseaux vraiment intelligents ayant une grande aptitude à parler et sont très sociables. Ils sont particulièrement bruyant de par leurs cris et doivent bénéficier d’une grande surface de mouvement en raison de leur grande taille. Certains de ces aras, donc, font l’objet de restriction comme c’est le cas avec la Convention de Washington et l’arrêté Guyane.

Couleurs utilisEes 

ProMarker :

 Le perroquet -Bleu Indigo -Bleu ciel -Jaune Canari -Noir

Le bois -HennEé-GrIs -Safran

Crayons pastels :: -140 outremer clair -101 Blanc -151 Bleu de Prusse -160 Violet ManganEse + PanPastel  nacrEé bleu 

La couleur fuchsia est une couleur particulière et elle doit être adaptée à un modèle, car il y a un grand nombre de fuchsia.

En théorie, cette couleur est faite de rouge carmin, de bleu et de blanc, mais en pratique c’est un peu différent. Et comme pour tous les mélanges de couleur, c’est d’abord et avant tout une question de proportions.

Si on veut faire cette couleur, on risque de se retrouver, soit avec du rouge, soit avec du violet ou du mauve.

Une grande délicatesse (comme pour tous les mélanges d’ailleurs) est donc nécessaire pour obtenir cette couleur.

Comme nous le verrons dans la vidéo ci-dessous, nous prenons directement un violet très foncé que nous mélangeons avec un rouge carmin. Nous rajoutons une pointe de jaune (très peu) qui a l’avantage d’éclaircir tout en ajoutant une certaine luminosité.

Fabriquer sa peinture, par pph

Obtenir des couleurs, par laurentsaintgermain

Claude Monet – les Nymphéas

Pour peindre correctement des reflets in situ, choisir une eau tranquille avec quelques bons reflets. S’asseoir confortablement, se décontracter et observer les reflets, leur forme, les comparer à l’objet ou à la partie du paysage qu’ils référent.

Il est important de se familiariser avec ce type d’exercices car en observant l’eau, on constate rapidement qu’elle n’est faite pour ainsi dire que de reflets.

Pour mieux les visualiser, penser à demi les yeux ; les reflets deviendront plus nets, plus précis car on ne perçoit alors que les tons les plus clairs et les plus sombres.

Première règle : Le reflet est en aucun cas la réplique de l’original. Il varie en fonction du mouvement de l’eau, de l’intensité de la lumière et de l’inclinaison de l’objet flottant par rapport à la surface de l’eau. Ainsi, plus un objet s’inclinera vers l’observateur et plus la longueur de son reflet sera accrue par rapport à l’original.

Un autre paramètre entre en jeu : Il s’agit de l’aspect de la surface de l’eau. Si celle-ci est agitée, l’image s’y réfléchissant sera brisée. Et cet aspect haché sera d’autant plus prononcé que l’observateur est proche de l’objet reflété.

La lumière enfin détermine l’aspect plus ou moins foncé du reflet. Ainsi, un reflet très contrasté suppose que l’objet concerné du coté opposé au reflet. A l’inverse, un objet éclairé produit une image réfléchie plus effacée.

L’envers du décor : En représentant un pont et son reflet, par exemple, on s’aperçoit d’une part que l’image réfléchie révèle la partie inférieure de l’édifice; d’autre part, il apparait clairement que le reflet est comparativement plus grand que l’original et ce, quelque soit la perspective adoptée, frontale ou oblique.

Le jardin extraordinaire, par laurentsaintgermain

 Le nom  de la couleur bordeaux vient du vin de bordeaux (couleur rouge très foncé avec une nuance légère de bleu).

Nous verrons ici deux solutions pour l’obtenir.

La première est de prendre les couleurs suivantes :

• ocre rouge (ou rouge anglais)
• bleu de prusse
• Rouge carmin

Après, le problème est de mettre la bonne quantité de chaque. Il faut parfois des doigts de fée !

On mettra d’abord le rouge carmin auquel on ajoutera un peu d’ocre rouge et un peu de bleu de prusse.

C’est en regardant la couleur qu’on la modifie au mieux.

Voici la vidéo :

Autre solution : 

La deuxième solution, plus simple et peut être préférable quant au résultat, est de choisir seulement deux couleurs :

• cramoisi d’alizarine
• bleu de prusse (ou bleu de cobalt)

Le cramoisi d’alizarine est plus connu sous le terme de « laque de garance foncée ».

Voici la vidéo correspondante :

Ci-dessous un diaporama (en fait une une petite vidéo), très résumé, qui vous permettra de visualiser ce qui est écrit.

Faire une tête de vache peut ressembler à un gag, mais ça n’en est pas un ! Il faudra que la vache soit un peu « stylisée », sinon on va tomber très vite dans la vulgarité !

Tout d’abord, nous allons dessiner au pinceau la tête de la vache.

Pour ce faire, nous utiliserons un mélange de noir et de bleu de prusse (le noir n’étant pas assez coloré).

Le médium sera un mélange d’huile et de térébenthine (20% seulement).

Une photo nous sert de modèle et nous la retournerons. Ceci est un procédé qui peut nous aider à dessiner. En effet, ce qui nous gène souvent dans le dessin, c’est que nous avons des images toutes faîtes, élémentaires, symboliques, de ce que nous croyons connaître et retourner la photo peut aider à dessiner ce que nous voyons réellement et non les symboles qui sont dans nos têtes.

Dans cet exemple, j’ai « vu » (à l’envers) l’image d’un petit chat qui semble jouer avec une balle ! J’ai donc commencé à le dessiner.

On fait comme les enfants qui regardent les nuages en essayant d’y trouver des formes connues. Remarquons que je procède ici plus par masses que par contours. Il est souvent préférable en effet de faire ainsi, car les éléments se mettent en place avec plus de justesse.

Je fais également le museau de la vache et, considérant que j’ai assez d’éléments, je retourne la toile et là, déception… on ne reconnait absolument pas la vache !

Mais ça n’est pas trop grave, car j’ai alors une base solide pour continuer et n’oublions pas qu’avec la peinture à l’huile on peut toujours modifier, revenir en arrière, etc.

Je vais donc ensuite « travailler » la vache c’est à dire, qu’à grand coups de pinceau (vous remarquerez que j’utilise un pinceau destiné à l’origine pour la peinture en bâtiment !), je vais y mettre des couleurs et des formes. Vous remarquerez que les couleurs entourant la vache sont très « rompues » (1) car c’est un bon moyen pour mettre en valeur les couleurs de la vache.

Couleurs utilisées pour cette peinture :

 1. Le vert marin ou vert profond est la base de l'arrière-plan boisé, devant les  collines.

2. Sap Green ou vert clair, pour donner de la lumière aux prairies.

3. le "new cambodge" est un des ingrédients, avec le bleu de Prusse ou l'indigo, du vert de Hooker pour rehausser tout ces verts.

4. Le bleu outremer est utilisé pour faire varier les verts et les ombres.

5. Quinacridone burnt orange ou rouge brique pour les toits et détails supplémentaires.

6. Une combinaison de Magenta, Bleu outremer et New Gamboge pour marquer les fortes ombres sous les toits.

Vidéos: Peindre les roses, par laurentsaintgermain