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Parmi les peintres de Montmartre ayant laissé leur nom à la postérité, Maurice Utrillo est l'un des rares à être né sur la Butte, au 8 rue du Poteau à Montmartre. Il est de notoriété qu'il est lui-même le fils d'un peintre célèbre : Suzanne Valadon. Né de père inconnu, il fut reconnu par un des compagnons de sa mère, le peintre catalan Miguel Utrillo, qui lui donna son nom. Sur ses tableaux, Utrillo signe Utrillo V, V comme Valadon.
La mère du peintre fut le modèle de peintres renommés, tels Renoir, Puvis-de-Chavanne, Toulouse-Lautrec, et Degas. De son observation du travail de ces grands Maîtres vint sans doute le goût de Suzanne Valadon pour la peinture. Degas l'encouragera et lui achétera ses premiers dessins.
L'enfance de Maurice Utrillo se déroula auprès de sa grand-mère, dans l'actuel St-Denis. Atteint de troubles du comportement, Maurice Utrillo fit des séjours en hôpital psychiatrique à partir de l'âge de 18 ans. La mère du peintre, constatant ses prédispositions pour la peinture, encouragea son fils dans cette voie et lui apprit les bases de la peinture. On dit qu'à ses débuts, Suzanne Valadon obligea son fils à ne peindre qu'avec du vermillon, de la laque de garance, du jaune de chrome et du blanc de zinc lui permettant quelques touches de bleu ou de noir. En 1908, Maurice Utrillo peint ses premières oeuvre qui feront date : la porte St-Martin, et "L’église de Villiers le Bel" . A partir de 1910 Maurice Utrillo commença a vivre de sa peinture, devenant le peintre le plus célèbre des rues de la Butte.
De 1910 à 1914, la peinture d'Utrillo se distingue par des formes et des teintes où prédomine la couleur blanche, et l'on parle de "période blanche". De 1922 à 1955 la palette de l'artiste s'enrichit de couleurs vives. Certains estiment que 1917 marque la décadence de la peinture d'Utrillo, liée à ses problèmes d'alcoolisme. Il est remarquable d'ailleurs de constater que c'est à partir de cette période que la mère du peintre commencera à peindre de nombreux tableaux. Le peintre mourra en 1955, à 71 ans, alors qu'il faisait une cure à Dax.
Maurice Utrillo, par laurentsaintgermain
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Peindre prairies, champs, marais est un défi que se lancent de nombreux peintres. Au premier plan, la plupart des paysages se composent de graminées. La question qui se pose est de pouvoir donner vie à une composition en respectant la vérité, en peignant de l'herbe qui soit naturelle et crédible? J'ai souvent eu des problèmes avec ce sujet, car l’on veut toujours en faire plus que de raison et c’est parfois frustrant.
J'ai appris avec le temps à suggérer quelques brins d'herbe et laisser le spectateur s'approprier la scène à la manière des peintures impressionnistes.
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Pastels utilisés pour la démo et la vidéo |
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Pour expliquer les différences picturales entre Chine et Japon il faut observer que la Chine a la taille d'un continent et que son histoire remonte a prés de 5.000 ans (même si l'empire date de -221); alors que l'état japonais existe depuis le 4° siècle ap JC et qu'il est constitué d'un ensemble d'îles "égarées" au milieu de l'océan.
Le japonais a rapidement pris conscience de son relatif isolement et de la nécessité d'être attaché au moins culturellement au reste du monde et en tout premier lieu à son immense voisin.
C’est par l’intermédiaire du bouddhisme et grâce à des artisans coréens que l’art de peindre fut apporté au Yamato (NE d'Osaka), et la tradition situe à l’an 610 l’introduction par le moine-peintre Donchõ, des procédés de fabrication de l’encre, du papier et des couleurs.
Celles-ci sont d’origine minérale:
- rouge (ocre, cinabre, rouge de plomb),
- jaune (ocre jaune et litharge),
- vert (malachite),
- bleu (azurite),
auxquels s’adjoindra, à l’époque Heian,
- le violet, extrait de la plante murasaki .
La peinture japonaise, comme l'art bouddhique déjà étudié, est essentiellement issue de la peinture chinoise, elle en subit donc fortement l'influence dans le style des premières peintures (vers 623). On constate ensuite une période d'assimilation jusqu'à la fin du 9° siècle, avant d'acquérir sa propre originalité, souvent diversifiée, à l'iconographie originale et avec un sens du mouvement nettement plus marqué qu'en Chine.
Alors que la Chine souligne dans sa peinture le coté universel, l'aspect moral, l'organisation de la société et recherche la pérennité, la peinture japonaise insiste sur l'unicité des choses, le coté unique de chaque matière vivante ou inerte. Elle développe avant tout la notion de l'éphémère proche de notre "carpe diem" romain.
L'art japonais est marqué par la religion d'origine le shintô toujours perceptible aujourd'hui.
Peinture chinoise, par laurentsaintgermain
Le cercle chromatique
Pour le gris nous ne parlons pas de couleur, mais de valeur colorée. Nous avons la possibilité de créer :
· Des gris neutres en associant, le noir et le blanc.
· Des gris colorés de trois manières différentes :
1° En associant des couleurs primaires : Le jaune primaire, le rouge primaire ou magenta et le bleu primaire ou cyan.
2° Avec des couleurs complémentaires qui sont :
- Jaune + violet.
- Bleu + orange.
- Rouge + vert.
3° En utilisant le gris neutre, auquel on ajoutera des couleurs.
On obtiendra ainsi des valeurs douces que l’on retrouve très rarement dans les peintures artistiques.
La méthodologie du "pouring méthode" et création de cellules, par laurentsaintgermain
Après avoir créé le « médium pouring » ou « pouring médium », à partir du support liquide visqueux et de chaque couleur de peinture acrylique, il faut passer à la phase de la réalisation des cellules.
L’étape à suivre est la suivante :
1.Le « pouring médium et sa couleur» (voir article précédent).
2.Ne pas oublier d’ajouter les gouttes de silicone liquide ( 1,2 ou 3 à votre convenance) dans chaque verrine, en remuant avec le bâtonnet :
- soit plusieurs fois pour obtenir, en théorie de petites cellules.
- Soit une seule fois, pour l’obtention de grandes cellules.
(Pour avoir de l’huile de silicone, j’envoie plusieurs fois le jet de "3 en 1 ", dans un petit flacon pour recueillir le liquide huileux, que je récupère avec une pipette qui me sert de compte-gouttes).
3.mes verrines sont prêtes, je verse alors « le médium pouring » siliconé, dans un verre en plastique jetable, en alternant les couches de couleurs de façon aléatoire, barrer une fois l'ensemble du liquide avec un bâtonnet, pour dissocier les couches.
4.Je pose la toile ou le support sur le verre et je retourne rapidement l’ensemble tout en gardant le verre en contact avec mon support.
5.Le verre étant toujours en contact avec mon support, je laisse quelques instants, le liquide visqueux exercer une pression sur le bord du récipient.
6.Je lève très rapidement le récipient, un liquide épais composé de plusieurs couleurs ponctuées de cellules en formation, vient lentement s’écouler sur le support.
7.Je fais occuper toute la surface du support à cette masse liquide et visqueuse.
8.Avec la flamme du chalumeau, j'active la formation de nouvelles cellules.
9. Lorsque l'ensemble est sec, je protège ma peinture avec un médium fluide et brillant.