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La théorie des couleurs, par laurentsaintgermain
Pour le peintre, le cercle chromatique est un outil qui permet une aide efficace dans la complémentarité et dans l'harmonie des couleurs.
Il faut savoir, que pour assombrir des couleurs, pour créer des ombres, sans les salir, on peut ajouter un peu de rouge dans le vert (bleu+jaune), une pointe de violet (bleu+rouge) dans le jaune. Par conséquent, on établit des contrastes plus marqués (loi de Michel- Eugène Chevreul), entre le rouge et le vert, le jaune et le violet et le bleu à proximité de l'orange.
La loi du contraste simultané des couleurs en peinture (théorie, par laurentsaintgermain
Un cercle chromatique est une sorte de roue sur laquelle se positionnent des couleurs différentes, correspondant aux trois degrés de base de l'univers chromatique : primaire, secondaire et tertiaire. Les couleurs primaires s'y retrouvent au nombre de trois : le cyan (bleu), le magenta (rouge) ainsi que le jaune, mélangées à parts égales, elles donnent du noir (en réalité un brun sombre) Sur ce cercle apparaissent aussi les couleurs secondaires, représentées par le vert, le violet et l'orangé. Enfin, les couleurs tertiaires naissent du mariage entre une couleur primaire et sa complémentaire. Pour déterminer les couleurs complémentaires, il s'agit de repérer sur le cercle les couleurs diamétralement opposées comme, par exemple, le jaune et le violet.
Le cercle chromatique sert donc à identifier toute une gamme de teintes en plus d'indiquer leur concordance ou leur possible cohabitation. Les couleurs interagissent entre elles, se superposent, se repoussent ou se mettent en valeur mutuellement. Sur ce cercle, on détermine également les couleurs froides (des verts au violet en passant par les bleus) ainsi que les couleurs chaudes qui se déclinent depuis les rouges vers l'orangé jusqu'aux teintes de jaune…
Prétendre qu'un tableau est bien composé, parce que les objets sont positionnés selon la règle d'or ou la règle des tiers, est un raccourci rapide.
Si ces règles sont une source d'harmonie dans la composition, elles ne sont pas les seules et ces calculs mathématiques doivent être accompagnés de beaucoup de logique et d'inspiration.
Le nombre d'or vaut 1,618... et beaucoup de décimales (ça ne finit jamais).
Son carré est égal à lui-même plus un, soit 2,618... et son inverse est 0,618... avec les mêmes décimales.
Il faut utiliser son inverse pour pouvoir l'appliquer dans la construction et la composition d'une toile, pour obtenir les points d'or, à l'intersection des verticales et horizontales.
On multiplie alors, la hauteur et la largeur de la toile par 0,618, pour obtenir 4 points d'or.
La partie la plus longue du nombre d’or correspond à 61,8 % de la longueur totale, la plus courte étant donc de 38,2% de la longueur totale.
le nombre d’or
Sur le rectangle d’une toile, ça donne ceci:
Le nombre d’or
Le nombre d'or et la composition d'un tableau, par laurentsaintgermain
Règle des tiers, par laurentsaintgermain
La règle des tiers simplifie la méthode en remplaçant le calcul du nombre d'or. Chaque coté est divisé proportionnellement en 3 parties, on obtient ainsi 9 rectangles identiques. A l'intersection des horizontales et des verticales se trouvent les points nodaux, où le regard se porte en premier dans une composition. C'est sur ces points, surtout ceux du haut, que l'on positionnera les centres d’intérêt de la composition.
Qu'est ce que ce terme bizarre ? En réalité il s'agit de reproduire fidèlement un motif, afin de mettre dans les proportions désirées, un croquis ou une esquisse, pour le peindre ou le dessiner ultérieurement.
Utilisé depuis la période de la "Renaissance Italienne", ce procédé de report d'un dessin sur un autre support, permet de reproduire, à la même échelle ou à une échelle différente, le modèle original, tout en gardant une part de liberté, de simplification et d'interprétation.
1) On dessine un quadrillage, au crayon, sur l’image originale :
2) Le même est ensuite reproduit sur une autre feuille, au crayon.
3) Dedans, on redessine les éléments apparaissant dans chaque carreau de l’image originale .
4) On repasse au feutre le dessin réalisé et on efface le quadrillage.
La mise au carreau, par laurentsaintgermain
L'estompe, par laurentsaintgermain
Les possibilités du dessin sont quasiment sans limite.
Vous pouvez dessiner soit en ajoutant de la matière, avec un crayon par exemple, ou bien par retrait en faisant réapparaitre des blancs, avec une gomme taillée en biseau, lorsque l'on a déposé la couleur avec un crayon ou un fusain. En estompant on crée les volumes.
Les volumes, par laurentsaintgermain
C'est l'ombre et la lumière qui régissent les volumes.
La position du bras, mais plus encore de la main, permet de faire varier le trait, son épaisseur et sa densité.
Avec les doigts éloignés de la mine de crayon, le dessinateur est plutôt en recherche. Plusieurs traits peuvent se superposer. C'est la position de l’esquisse.
Avec les doigts posés près de la mine, le dessinateur travaille les détails pour un dessin précis.
Un détail qui a son importance, ne posez pas votre main sur la feuille ou la toile, pour éviter de salir et de noircir votre esquisse.
Je vous déconseille d'utiliser un taille-crayon, comme le suggère la première partie de la vidéo.
Avec un cutter, vous obtiendrez une mine longue et fine, de diamètre régulier. Ce qui vous permettra d'obtenir un trait dont l'épaisseur sera quasiment la même, tout au long de votre exécution, à l'inverse de celui tracé avec la pointe courte, obtenu avec le taille-crayon mécanique.