Palette acrylique
En ce début de printemps, les fleurs à bulbes commencent à fleurir et c'est un vrai plaisir de voir apparaître ces multitudes de couleurs, surtout que cet hiver a été particulièrement gris et pluvieux. Les jonquilles, au jaune éclatant, sont parmi les premières fleurs à venir égailler balcons, terrasses, vérandas et jardins.
Version aquarelle
On utilise alors une palette légèrement différente.
LA FLEUR:
L'on peut reporter le dessin aquarelle sur un papier à grain fin de 300g/m.
Humidifier la surface du fond en évitant les fleurs. Les tiges et les feuilles seront peintes plus tard avec du vert de hooker.
Pour jouer avec les complémentaires, la couleur du fond devrait être violette, complémentaire de la fleur jaune, on peindra cependant l'arrière plan avec un bleu de cobalt légèrement dilué qui apportera homogénéité et douceur.
Sur papier séché, utiliser le jaune de cadmium dilué avec un peu d'eau et peindre les pétales en laissant les rehauts blancs. Ces petites zones non peintes, vont accentuer et dynamiser la peinture.
Les pigments et couleurs utilisées deviennent plus pâle en séchant. L'intérieur de la corolle de la fleur est peinte avec du jaune de cadmium, tout en laissant apparaître du jaune pâle et du blanc.
Près du pistil, dans la corolle, la terre de sienne assombrira légèrement cette partie.
En dessinant les traits allant dans le sens de chaque pétale, avec la pointe du pinceau, donner du volume aux pétales avec un mélange de terre de sienne et de jaune de cadmium.
Contraster les fleurs en mélangeant un peu de rouge et de jaune et en peignant le dessous et l'intérieur des corolles avec cette couleur orangée de cadmium.
LES TIGES ET LE FEUILLAGE:
Peindre les tiges avec un peu de vert de hooker et de terre de sienne, puis après séchage, utiliser le vert de hooker concentré.
Pour les feuilles, utiliser un lavis transparent composé de vert de hooker dilué et de terre d'ombre, pour obtenir un vert pâle. Avec un moyen pinceau pointu, on peint la feuille de la jonquille en une seule fois, en partant de la pointe de celle çi, en écrasant le faisceau de poils du pinceau vers la partie centrale de la feuille en laissant aller le mouvement puis en soulagant le faisceau pour atteindre le pied du bouquet. Ne pas peindre les parties très claires et lumineuses, utiliser parfois un dégradé de lavis, par endroits, pour accentuer les volumes.
Contraster le feuillage, en peignant "mouillé sur sec", pour faire apparaître les parties ombrées, en jouant sur un mélange composé de vert de hooker et de bleu de cobalt. Pour rendre le volume avec la pointe du pinceau poursuivre les traits dans le sens des fibres, pour indiquer le relief des feuilles lancéolées.