

La formation de carbonate de calcium, l'encroûtement, la fossilisation des éléments organiques ( feuilles, branchages ) et le colmatage des supports minéraux ( blocs, cailloux, limons ) ont une incidence sur l'interprétation des résultats de la qualité hydrobiologique du point de prélèvement situé à l'aval des sources. Ce point de prélèvement du réseau de contrôle opérationnel: huveaune à auriol RCO 06198550 se situe en dessous de 2 communes:
- Nans les pins: le rejet de la station d'épuration s'effectue dans le cauron, ruisseau situé sur un autre bassin versant que celui de l'huveaune.
- Saint Zacharie : Les effluents de la commune sont traités par la station d'épuration d'auriol, située plus à l'aval.
http://sierm.eaurmc.fr/rejets-collectivites/infos-gales-step.php?station=060913007002&dept=13&nomStation=STATION D'ÉPURATION DE AURIOL - VALLÉE DE L'HUVEAUNE
http://assainissement.developpement-durable.gouv.fr/fiche.php?code=060913007002
L'état écologique moyen n'est pas le reflet exact de la situation réelle .
Le plus connu et le plus toxique pour le milieu aquatique est de loin le tributylétain cation (TBT). Il est classé substance dangereuse prioritaire (DCE). Sa norme de qualité est de 0.0002 μg/L. Son utilisation est interdite, et pourtant, on le retrouve dans les analyses effectuées en 2009 ? Entre 2006 et 2010, il déclassait le ruisseau de luynes à l'aval de gardanne.
http://rsde.ineris.fr/fiches/fiche_Tributyletain.pdf
- Les résultats des indicateurs biologiques végétaux ( indice biologique diatomées: IBD ) sont très bons et le classement en état écologique moyen est le fait des notes fournies par les indicateurs biologiques animaux tels que la recherche des macro-invertébrés aquatiques ( Indice Biologique Général Normalisé, dans le cadre de la directive européenne ). Pour que cet indice soit représentatif de l'ensemble de la qualité du cours d'eau, il faut que toutes les conditions, in situ, définies par la norme soient réunies. Nous rappelons ci-dessous la méthodologie pour la récolte des invertébrés.
Les macro-invertébrés sont échantillonnés au moyen d’un filet de type Surber (surface de 1/20e de m², 0,5 mm de vide de maille) ou au filet troubleau* en fonction de l’accessibilité des substrats et de l'aval vers l'amont de la station, comme pour l'I.B.G.N :
- le protocole de terrain : 12 échantillons sont prélevés: huit sur habitats dominants et quatre sur habitats marginaux, Douze habitats (c’est-à-dire des couples substrat/vitesse) sont échantillonnés au cours de trois phases de quatre prélèvements, selon des règles précises (cf. norme XP T 90-333) :
- la première phase consiste en l’échantillonnage des habitats dominants, c’est-à-dire les habitats qui représentent au moins 5 % de la superficie totale de la station. Les quatre prélèvements de la phase 1 se font selon leur "capacité biogène".
- la phase 2 consiste en l’échantillonnage des habitats dominants, c’est-à-dire les habitats qui représentent au moins 5 % de la superficie totale de la station, les quatre prélèvements de la phase 3 sont réalisés au prorata de la surface relative occupée par les différents substrats dominants, ils complètent les prélèvements de la phase 1.
- la phase 3 consiste à échantillonner les habitats dont le substrat représente moins de 5 % de la superficie totale de la station. Quatre de ces habitats dit « marginaux » seront prélevés selon leur capacité biogène (les plus biogènes sont échantillonnés en premier).
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