L'arbuste peut atteindre cinq mètres de haut et autant de large.
Les feuilles sont alternes, simples, ovales ou lancéolées, à bord denté ou ondulé.
Les fleurs, généralement à symétrie centrale, sont isolées ou groupées en inflorescences.
Le calice a cinq sépales libres ; la corolle cinq pétales libres ou légèrement soudés à la base.
Les cinq étamines sont soudées entre elles, formant un long tube. Le pistil possède assez souvent cinq ovaires et un long style passant à l'intérieur du tube des étamines. Le stigmate ne s'ouvre que lorsque les étamines sont flétries, permettant une fécondation croisée.
Les instructions, les conseils et les informations sont faciles à suivre, et très détaillées. Chaque partie de cette série de peintures dure environ trente minutes. La partie 1 présente les premières étapes du développement de la peinture. On trouve parmi les sujets abordés, les techniques utilisées pour appliquer des lavis de couleur, le mélange des couleurs, des techniques de masquage et la préparation du papier.
Pour bien réussir l'entame de la peinture, il faut s'imprégner du sujet et des couleurs à utiliser:
Alizarine crimson.
Quinacridone magenta.
Jaune de cadmium clair.
Bleu de cobalt.
Bleu outremer.
Bleu phtalo.
Vert.
et de la terre de sienne brûlée ou non.
Les parties sombres du coeur de la fleur seront rouge foncé et violet. Les étamines d'un jaune clair et lumineux ( prévoir l'utilisation du "drawing gum" qui est un liquide blanc déposé avec un pinceau, trempé dans de l'eau savonneuse, sur les grains d'étamines que l'on ne veut pas voir recouverts par le lavis rouge du pétale voisin. Cette pellicule de gomme élastique qui durcit rapidement s'enlève facilement avec le doigt, il restera les étamines blanches que l'on peindra par la suite, contrairement à ce qui est fait sur cette vidéo). Commencer par peindre les pétales qui se font face. Ne pas peindre 2 pétales situés côte à côte, car pour que le bord du pétale soit net et sans bavures pendant l'exécution de la couleur, il faut que le support soit sec, sinon le rouge se diffuserait par capillarité vers le pétale voisin.
Le premier pétale de la vidéo est peint pour la partie claire avec le rouge alizarine crimson, la partie sombre avec un mélange de bleu et de quinacridone magenta ( leur transparence permet de varier la teinte plus sombre, selon la densité et l'épaisseur de l'application ). Procéder par la méthode humide sur humide pour lui donner du volume .
Selon la logique à respecter, on peint le pétale opposé en mouillant, à l'eau, préalablement le support (méthode humide sur humide, la couleur alizarine crimson très diluée se répand sur la zone humide par diffusion ), pour foncer le pétale qui est proche du centre de la fleur, on force sur le rouge alizarine crimson, puis quinacridone magenta pour la partie la plus extrême. Avec l'humidité, les teintes de rouge se fondent entre elles de façon aléatoire, en inclinant le support de papier.
Le feuillage sombre est préparé avec une sous-couche de brun-rougeâtre (terre de sienne brûlée et alizarine crimson) sur un support humidifié au pinceau, sur laquelle on passera un vert; la couleur déposée sera absorbée avec un pinceau pour donner en séchant du volume à la feuille.
Avec le pinceau éventail, on revient sur le pétale déjà peint et l'on projette des gouttelettes d'eau pour permettre la formation de tâches plus claires.
La plus grande feuille humidifiée est peinte avec le mélange qui a servi à la réalisation de la sous-couche rougeâtre de la première feuille. Le vert dilué sera déposé par dessus et par dilution créera les zones éclairées et sombres, en inclinant le support. Le jaune de cadmium clair viendra compléter et se fondre au vert, par endroits, pour rendre le feuillage encore plus lumineux.
Le pistil et le long style sont peints avec un rouge alizarine très dilué. On peut peindre les étamines et le style et ensuite passer le drawing gum pour les protéger et n'enlever la gomme que lorsque le pétale qu'ils recouvrent sera peint au lavis.