14 Décembre 2011
Dans ce roman, introduction logique de la comédie humaine, Balzac met en opposition deux types de mariages. Le premier est le mariage de raison et le second est le mariage d'amour. Balzac essaie de nous faire comprendre ici qu'un mariage d'amour n'est pas absolument un gage de réussite comme tout le monde le croit. L'amour peut parfois être bien éphémère.
Le mariage de raison dans ce livre, c'est celui de Virgine et de Lepas. C'est celui dans ce texte qui sera le plus solide. Le mariage d'amour, c'est celui d'Augustine et de Théodore (le peintre aristocrate). Dans celui-ci, même si les débuts de ce couple sont remplis d'amour, ce mariage s'écroulera vite à cause du manque d'atomes crochus entre les conjoints.
Dans ce roman, Balzac expose des idées qui sont encore d'actualité en 2011. Comme quoi la nature humaine change peu. L’argent a le dernier mot. Si Virginie est un prénom courant, Augustine est plus rare… Ce sont les prénoms des filles de monsieur Guillaume. Les prénoms semblent attribués à l'inverse des caractères. Augustine a un prénom dérivé du masculin: Augustin, et pourtant elle est la cadette, la plus fragile, peut-être plus femme que sa soeur ainée Virginie dont le prénom évoque la pureté.. Balzac cite 28 fois le prénom Virginie et 113 fois celui d'Augustine dans "la maison le chat qui pelote". Ni le médecin de "la comédie humaine" : Horace Bianchon , ni aucun autre docteur n'est appelé dans ce roman. Le mot médecin apparait une seule fois dans une forme d'auto médication: "Qu'est-ce qu'un homme auquel il prend tout à coup, sans consulter de médecin, la fantaisie de ne manger que des légumes?" .
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Pour les personnes intéressées par la version classique, ci-joint le format pdf
http://beq.ebooksgratuits.com/balzac/Balzac_01_La_maison_du_Chat_qui_pelote.pdf