Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante
Couleurs utilisées:
· Fond: gris chaud - bleu turquoise - magenta moyen (rose)
· Pot: terre rouge Verdure: terre verte (et non vert oxyde de chrome comme je le disais dans la vidéo)
. Fleurs: jaune cadmium moyen imit, - rouge de cadmium moyen imit. - jaune de cadmium foncé imit. (=orange) - mélange du bleu turquoise et magenta moyen (fleurs mauves) Blanc de titane Noir de mars
Il est possible de créer une infinité de nuances de marron en mélangeant les trois couleurs primaires : rouge, bleu et jaune. Si vous faites ce mélange avec de la peinture, le mieux est d'utiliser un couteau et non un pinceau. Pour obtenir du marron, vous allez devoir partir de deux couleurs primaires pour créer une couleur secondaire et ensuite mélanger la couleur obtenue avec sa couleur primaire directe. Qu'est-ce que cela signifie ?
1. Mélangez du rouge et du jaune pour faire de l'orange. Prenez tout d'abord une bonne quantité de rouge. Ajoutez-y un peu de jaune, environ 10 % du rouge. Mélangez bien jusqu'à ce que vous obteniez un joli orange foncé. Le résultat doit être plus proche du rouge que du jaune.
2. Mélangez à présent l'orange avec du bleu. Ajoutez un tout petit peu de peinture bleue à l'orange obtenu précédemment. Pas plus de 5 à 10 % de l'orange pour commencer. Mélangez jusqu'à ce que la peinture prenne une couleur brune bien intense et riche, comme le chocolat. Si le résultat vous semble encore trop orangé, ajoutez un peu de bleu.
3. Adaptez la couleur à ce que vous voulez. Si vous désirez un marron plus foncé, ajoutez davantage de bleu. Si au contraire le résultat est trop foncé, ajoutez de l'orange. Si vous mélangez de la peinture, ajoutez tout simplement de la peinture orange. Si vous dessinez avec des crayons de couleur, couvrez votre dessin de rouge puis de jaune, ce qui fera de l'orange
1. Mélangez du jaune et du bleu pour faire du vert. Prenez la même quantité de jaune et de bleu pour faire du vert. Si vous mettez trop de jaune, la couleur sera trop claire. Si vous mettez trop de bleu, la couleur sera trop foncée.
2. Mélangez le vert obtenu avec du rouge. Ajoutez lentement le rouge au vert jusqu'à ce que la couleur désirée soit une belle couleur brun rougeâtre. Ajoutez le rouge peu à peu pour commencer et continuez à en ajouter pour faire une couleur plus foncée.
3. Adaptez la couleur à ce que vous voulez. Ajoutez davantage de rouge pour donner au marron un ton plus chaud ou ajoutez plus de vert pour lui donner un ton plus verdâtre.
1. Mélangez du bleu et du rouge pour obtenir du violet. Mélangez les deux couleurs en proportions égales pour obtenir un beau violet byzantium, une nuance de violet foncé.
2. Mélangez le violet avec du jaune. Le jaune éclaircira la teinte foncée de violet obtenue précédemment et vous réussirez à créer un joli marron délicatement teinté de jaune. Ajoutez juste une goutte de jaune pour commencer puis ajoutez-en davantage si vous voulez une couleur plus claire.
/c/ Adaptez la couleur à ce que vous voulez. Si vous désirez un marron plus clair, ajoutez du jaune. Par contre, pour un marron plus sombre, ajoutez un peu de violet.
1. Mélangez les trois couleurs primaires ensemble. Le fait de mélanger deux des couleurs primaires puis d'en ajouter la troisième vous donne un marron. Il est logique que le mélange des trois couleurs primaires vous donne le même résultat. Pourtant, le résultat ne sera pas aussi soigné, puisque vous n'allez pas pouvoir mesurer la quantité de la troisième couleur ni ajuster celle-ci. Il peut être amusant de mélanger les trois couleurs dans des proportions différentes juste pour voir le résultat. Vous comprendrez ainsi dans quelles proportions vos couleurs doivent être mélangées pour obtenir la teinte de marron que vous désirez.
o Plus vous mettez de jaune dans le mélange, plus la nuance de marron obtenue sera claire. Plus vous ajoutez de rouge ou de bleu, plus la nuance sera foncée.
2. Mélangez plusieurs nuances de marron ensemble. En mélangeant les nuances obtenues avec les 4 méthodes mentionnées ci-dessus, vous pouvez créer encore une autre nuance de marron. Prenez une des nuances de marron obtenues précédemment (en mélangeant de l'orange et du bleu, par exemple) ou prenez plusieurs nuances obtenues avec différentes méthodes et mélangez-les. Regardez les différents résultats.
1. Mélangez du bleu et du vert foncé en proportions égales.
2. Ajoutez-y du noir dans les mêmes proportions que si vous alliez faire du bleu foncé.
3. Ajoutez-y du rouge et du noir dans les mêmes proportions.
4. Ajoutez du jaune.
5. Si vous avez besoin d'une nuance de brun plus claire, ajoutez un peu plus jaune.
1. Pour comprendre le principe des mélanges des couleurs, il faut commencer par les trois couleurs primaires : rouge, bleu et jaune.
2. Une couleur secondaire est une couleur obtenue par le mélange à parts égales de deux couleurs primaires. Dans le cercle chromatique, ces couleurs secondaires, créées lorsque vous mélangez deux couleurs ensemble, apparaissent entre les couleurs primaires utilisées. C'est ainsi que le rouge et le jaune donnent l'orange, le jaune et le bleu donnent le vert et le rouge et le bleu donnent le violet
3. Les couleurs qui se trouvent opposées dans le cercle chromatique sont appelées couleurs complémentaires. Cela signifie qu'elles sont de teintes opposées dans le modèle de couleur et doivent être mélangées pour obtenir une couleur neutre de blanc, gris ou noir quand elles sont mélangées dans les proportions adéquates.
4. Essayez d'obtenir un marron en mélangeant une couleur secondaire avec sa couleur complémentaire. Il vous faut simplement mélanger les couleurs complémentaires suivantes :
o Mélangez de l'orange (à partir de jaune et de rouge) avec sa couleur complémentaire, le bleu (1re méthode, paragraphes 1 à 3)
o Mélangez du vert (à partir de jaune et de bleu) avec sa couleur complémentaire, le rouge (2e méthode, paragraphes 1 à 3)
o Mélangez du violet (à partir de rouge et de bleu) avec sa couleur complémentaire, le jaune (3e méthode, paragraphes 1 à 3)
Le brun ou le marron, par laurentsaintgermain
Le principe de base consiste à légèrement tapoter la toile avec un petit pinceau plat pour créer le feuillage, avec de la terre de sienne brûlée, de la terre d’ombre brûlée pour les parties sombres, du vert de Hooker, du vert clair pour les feuilles avec chlorophylle, de l’ocre jaune, du jaune de cadmium foncé ou clair pour les feuilles jaunies. Toutes ces couleurs peuvent se mélanger ou être déposées cote à cote et permettre à l’œil de l’observateur de les synthétiser par l’intermédiaire du cerveau , à la manière des peintures impressionnistes.
Bien localiser le sens de la lumière qui va éclairer l’arbre et lui donner du volume, par l’opposition des zones d’ombre et de lumière.
- Ce matin, je suis allé visiter, à Aix en Provence, l’exposition consacrée au peintre impressionniste Alfred Sisley. Ses tableaux et toiles qui privilégient l’art de peindre la nature mettent en évidence pour la plupart une extraordinaire maitrise dans la réalisation des ciels, de l’eau et ses reflets (la Seine près de Paris) et de la végétation ( arbres et forêts).
Alfred Sisley, par laurentsaintgermain
Par projection de gouttelettes de peinture acrylique diluée, avec une brosse à dents et la dispersion par impression de taches de couleurs, avec un coton-tige, pour simuler la présence de fleurs dans un champ, une brosse, un pinceau éventail, une éponge, du sel pour absorber la couleur du ciel, on obtient un tableau facile à réaliser et très coloré.
Les crayons aquarelle (ou aquarellables) ressemblent à des crayons de couleur ordinaires, mais, dilués à l’eau, ils permettent un grand nombre d’effets picturaux.
Dans une œuvre peinte à l’aquarelle, ils sont parfaits pour traiter les détails : scintillement et reflets de l’eau, jeux d’ombre et de lumière, feuillages, etc. Seuls, ils conviennent au travail en extérieur : croquis sur le vif ou illustration d’un carnet de voyage.
À savoir
Les mines tendres sont recommandées pour réaliser des lavis, les mines dures pour traiter les détails et les lignes. Pour commencer, quelques teintes de base suffisent. Préférez les mines tendres, qui se diluent plus facilement.
Pour vous entraîner, utilisez les techniques suivantes sur une même feuille de papier aquarelle : vous pourrez ainsi comparer les textures.
Hachurez une petite surface de papier au crayon aquarelle. Puis humidifiez au pinceau : plus votre geste est vigoureux, plus vous allégez les traces de crayon et obtenez une zone de couleur homogène.
Appliquez sur le papier un lavis de la couleur de votre choix. Puis griffonnez sur la surface encore humide avec un crayon aquarelle : utilisez de préférence des teintes proches. L’intensité du lavis semble renforcée.
Humidifiez le papier au pinceau puis griffonnez immédiatement au crayon aquarelle. Travaillez en alternant la pression exercée sur le crayon : vous obtiendrez un effet plus ou moins flou, légèrement délavé, mais d’une couleur particulièrement intense.
Trempez la pointe du crayon aquarelle dans un godet d’eau du robinet, puis hachurez rapidement un coin de papier : vous obtenez un tracé légèrement flou.
Dans cette leçon, nous allons jeter un coup d’œil à la façon de peindre un oeil réaliste en utilisant des peintures à l'huile miscibles à l'eau. les techniques appliquées ici peuvent être utilisées avec n'importe quel support de peinture opaque. Nous profiterons pleinement des caractéristiques des huiles, qui sécheront plus lentement que les peintures à base d'eau, comme les acryliques. Cela nous permet de travailler les applications de peinture, en ajustant les valeurs et les couleurs tandis que la peinture reste humide sur la surface. Cela nous donne un contrôle total sur les détails que nous développons et les relations entre les couleurs et les valeurs.
Ce sont toujours des peintures à l'huile, mais contrairement aux peintures à l'huile traditionnelles, elles peuvent être mélangées ou diluées avec de l'eau au lieu des diluants de peinture traditionnels qui produisent des vapeurs nocives. Elles peuvent être utilisées en combinaison avec des huiles et des médiums traditionnels. C'est une excellente alternative pour ceux qui souhaitent profiter des avantages des huiles traditionnelles mais qui peuvent être incommodés par les diluants de peinture.
Voici une liste des couleurs utilisées dans cette démonstration:
Les peintures à l'huile pouvant être mélangées à l'eau, sont utilisables sur n'importe quelle surface qui accepte les applications de peinture. Pour cette leçon, une petite toile est utilisée, mais d'autres surfaces les accepteraient comme le papier, le bois, le tissu ou la toile de jute. Les applications initiales sont réalisées en diluant la peinture avec de l'eau, mais à mesure que nous commençons à affiner les détails, nous utiliserons un médium contenant 50% d'huile de lin et 50% de diluant désodorisé pour peinture.
Ce medium nous permet d'ajuster la viscosité de la peinture, ce qui facilite l'étalement sur la surface. Cela nous donne plus de contrôle de nos pinceaux et l'option d'utiliser des glacis translucides, si recherchés.
Le support de la toile est préparé avec un mélange de terre d'ombre brûlée et de blanc de titane (peinture acrylique).
Nous allons commencer par la zone la plus sombre et utiliser un mélange de terre d'ombre brûlée et de bleu de Prusse. Cela créera un noir plus naturel et nous aidera à établir certains des tons plus sombres au début de la peinture.
Pour aider à augmenter la viscosité de la peinture à ce stade précoce, une touche d'eau a été ajoutée à la peinture. Nous pouvons commencer à ajouter quelques-unes des couleurs pour l'iris - ici encore, nous utiliserons un mélange de terre d'ombre brûlée et de bleu de Prusse.
Ce mélange est fortement concentré avec le bleu de Prusse. Nous pouvons alors commencer à ajuster certaines des valeurs, en ajoutant un peu de blanc au mélange et en introduisant une nouvelle couleur - terre de Sienne brûlée. À ce stade précoce, nous établissons juste certaines des couleurs initiales.
Nous allons progressivement ajouter un peu de blanc pour éclairer certains tons et continuer à ajouter un peu de terre de Sienne brûlée. Nous pouvons augmenter le contraste et mettre en évidence certaines particularités de l'iris propres à chaque individu (taches de couleurs, stries etc...). Nous pouvons pousser le contraste encore plus loin en ajoutant des zones de valeur plus foncée, à nouveau avec un mélange de bleu de Prusse, de terre d'ombre brûlée et d'une touche de vert olive, pour caractériser l'iris de cet oeil .
Au fur et à mesure, nous examinerons l'effet obtenu, après avoir peint les derniers petits détails.
En revenant à notre pupille, ne pas oublier d'indiquer le reflet blanc de l’œil qui lui donne volume et brillance, nous pouvons ajouter une autre couche de notre mélange bleu de Prusse et terre d'ombre brûlée.
Ensuite, nous pouvons commencer à aborder les parties blanches du globe oculaire. Les parties blanches de l'œil ne sont généralement pas blanches, mais légèrement bleutées ou jaunâtres.
Pour rendre les parties blanches de l'œil plus naturelles, nous ajouterons un peu de couleur chair et une touche de Jaune de cadmium au blanc.
Nous utiliserons une combinaison de rouge cramoisi et de terre d'ombre brûlée pour représenter le conduit lacrymal, dans le coin de gauche. Ce ton plus sombre est également déposé sous la paupière supérieure pour créer une ombre légère.
Nous pouvons ensuite affiner les points forts de la pupille, en ajoutant un peu de notre mélange initial. Les coups de pinceaux appliqués avec ce mélange reflètent ainsi les ombres des cils. Nous pouvons également ajouter une légère surligne sur le côté gauche de la pupille.
Ensuite, nous pouvons commencer à esquisser rapidement les formes des paupières, autour de l'œil. La valeur et la teinte de la paupière change suivant son exposition à la lumière, mais la combinaison de couleurs reste la même. Le mélange utilisé comprend la couleur chair, la terre d'ombre brûlée, le rouge de cadmium , le rouge cramoisi, le jaune de cadmium et le blanc de titane. Nous pouvons ajuster la valeur et la teinte en modifiant la concentration de ces couleurs spécifiques utilisées. Ainsi, pour des tonalités plus foncées, on utilisera plus de terre d'ombre brûlée. Pour les plus claires, plus de blanc de titane.
Nous serons sûrs d'utiliser une valeur plus foncée sous la paupière supérieure. Cela donnera l'impression que la paupière est bombée, avec une légère ombre en dessous.
Nous allons continuer à ajuster les valeurs et les nuances pour les détails et les rides autour de l'œil. Pour créer cette illusion, nous allons ajouter des valeurs plus foncées, dans le creux des rides à l'aide d'une combinaison de terre d'ombre brûlée et de notre synthèse mixte. Nous pouvons ensuite revenir en arrière et ajouter des valeurs plus claires entre les deux, en utilisant un mélange de notre couleur chair et de blanc de titane avec une touche de jaune de cadmium.
Après le mélange, nous pouvons continuer à ajouter des valeurs sombres et claires de manière plus précises avec un pinceau en poils de martre pour adoucir les contours et les plis. Cela donne une indication des imperfections qui différencient les visages humains. L'inclusion d'imperfections augmente l'illusion du réalisme dans la peinture.
Après la peau des paupières, nous pouvons commencer à ajouter les cils avec le mélange: terre d'ombre brûlée et bleu de Prusse. Nous utiliserons un petit pinceau effilé pour appliquer la couleur.
le sourcil clairsemé sera peint, comme les cils, avec quelques traits simples et le même mélange de couleurs.
Après avoir fait quelques ajustements de la paupière inférieure, en obscurcissant légèrement la valeur et la teinte, la réalisation de l’œil est maintenant terminée.
La peinture d'une image représentative et réaliste, quel que soit le sujet, exige de la patience. Prendre son temps est primordial pour la bonne exécution du sujet.