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La mer:Trois éléments interviennent dans cette partie de la toile: La vague, l'écume et la mer profonde. Pour la vague: le blanc de titane est dominant pour représenter la déferlante; on peut y associer un bleu très léger pour lui donner du volume. l'intérieur de la vague est constitué de vert émeraude rehaussé de jaune pour donner de la transparence à la crête de la vague. L'écume peinte avec du blanc est ombrée à l'abri de la roche . Du bleu d'outremer pour les zones non influencées par la lumière pour donner cette sensation de volume et de masse; un ajout de bleu plus clair et un peu de vert émeraude, pour la mer soumise à la lumière rasante.
Les rochers: Terre de sienne brulée et noir d'ivoire, pour la roche à l'ombre. Terre de sienne naturelle pour un éclairage léger. Ocre jaune pour les rochers soumis à la lumière rasante, rehaussée avec du blanc+jaune pour une lumière intense.
Un pinceau plat n°10 et plusieurs couches de peinture donneront du volume au premier plan.
Les auteurs littéraires du fantastique et la théorie des cordes
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J'ai séparé, dans l'explication de la réalisation de cette peinture, le sujet en décrivant les 3 éléments :
- Le ciel.
- La mer.
- Les rochers.
La toile mesure 55cmx46cm (10F); il n'est pas interdit d'utiliser le format figure pour les paysages.
Le Ciel: C'est un ciel très brumeux avec embruns et un éclairage qui surgit du milieu de la partie supérieure du tableau; le soleil est rasant et arrive sur le coté; les rayons ont du mal à percer ce rideau de brume. La tonalité est ocre jaune+blanc au centre,avec une partie qui s'assombrit vers le coin droit. La montagne est donc à contre-jour, le violet est dominant au premier plan, sans relief, mais avec un médium, constitué d'ocre jaune+blanc, qui vient voiler la montagne du second plan, tout en gardant l'aspect lumineux. Pinceau plat de 14
La peinture "la tempête" a été réalisée en Andalousie, dans la région d'Alméria, le paysage particulièrement aride (il fait plus de 40°c durant l'été), les sierras (montagnes) viennent plonger dans la mer, ce qui rend la côte très escarpée. Les éléments, en particulier la mer et les vents, ont façonné cette côte qui s'étire sur une quinzaine de kilomètres entre Villaricos et pozo del esparto ( traduction: le puits du pirate: les maures venaient y faire le plein de vivres et d'eau ). Après la période de sécheresse estivale, c'est durant les mois de septembre-octobre, que de gros orages font leur apparition. Je me suis remémoré l'instant où les éléments bousculaient la quiétude sauvage qui souvent, habite ce coin de rêve.
Oubliée par le car sur une aire de repos d'autoroute, assise sur le bitume à observer le va et vient incessant des passagers en transit, ayant pris quelques brèves instants sur leur temps de parcours pour se ravitailler, aveugles pour tout ce qui les environne, Anouk fait la connaissance de Léonore, une jeune punkette, qui occupe ses journées à recueillir des individus, victimes d'accidents. Mélanie Fazi jette un profond regard sur les êtres et sur la vie; l'on retrouve, de la personnalité et de la sensibilité, dans ses personnages qu'elle dépeint avec détails, ce qui lui permet de se libérer dans son écriture. L'auteure aime ses sonorités, son rythme, son ambiance, c'est le peintre, à la recherche du petit plus, qui va faire que le lecteur va s'intégrer dans le scénario et s'approprier les personnages. Nous reprendre la route va nous permettre, sans heurt, de passer d'une histoire banale en apparence à un sujet où le fantastique va s'immiscer avec l'apparition de zombies, naufragés de l'autoroute. Ces être paumés, ces errants et en général les personnages qui habitent ces nouvelles sont comparables à ceux que l'on découvre sous la plume d'Italo Calvino, dans sa tr:ilogie: Le vicomte pourfendu, le chevalier inexistant, le baron perché. C'est la dernière phrase de ce récit qui résume le mieux la nouvelle: "On passe tellement d'années à s'interroger sur le sens de sa vie. Pourquoi pas, ensuite, chercher un sens à sa mort?".