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The big one - part 5 - mai 2010 par Alsacs
Voilà les dernières pattes sont finies. UnE grande part disparaitra d’ailleurs dans la poussière : Un travail nécessaire qui ne se verra pas dans le tableau final.
.J'attaque la partie visible de la bedaine sur la droite de l’éléphant. Aux craquelures classiques du haut, les plis descendent petit à petits vers 3 directions, tout en signifiant le volume de la bedaine. les craquelures se changent progressivement en plis. C’est la partie difficile du travail
le fond est fini : une poussière ocre et dense monte jusqu’au ciel qu’on voit apparaitre juste en haut à droite. J’ai ajouté quelques herbes en arrière plan. Il ne me restera plus qu’à ajouter la poussière sur l’éléphant et le premier plan
Big One part 4 - jan 2010 par Alsacs
La trompe est finie, enfin ! Je pense que c’était la partie la plus longue du tableau. Je peux maintenant me concentrer sur le reste du corps de l’éléphant. Mais avant ça , j’ai 2 petites choses à faire : les défenses.
Le travail consiste à donner une impression de relief, surtout sur la défense droite : si celle de gauche pointe vers le bas, celle de gauche est courbée vers l’avant. Cette impression est rendue inconsciemment par l’ombre portée sur la défense. J’aime bien la petite “cassure” au bout de la défense.
Comme j’ai un peu de temps devant moi, j’en profite pour poser la première couche de peinture sur les pattes avant et le reste du corps. Cette couche est réalisée rapidement avec de la terre d’ombre brulée assez diluée pour signifier les zones d’ombre et les “grands plis”.
Après la trompe et les défenses, il me reste donc les pattes de l’éléphant à faire. J’ai appliqué un jus dilué qui me permet de signifier les grands volumes ( ombres et lumières) sans m’attacher au détails et au craquelures.
Les éléphants ont la peau des pattes qui a l’air moins épaisse, en tout cas plus souple que sur le reste du corps, ce qui donne un effet drapé et lorsqu’ils marche, on a l’impression d’une toile tendu entre la hanche et la base du pied. Un guide de Safari m’expliquait que les éléphant malgré leur imposante taille ne produisent pratiquement aucun bruit lorsqu’ils se déplacent dans les fourrés. Leur peau absorbe le bruit, et on entend qu’un léger frottement.
J’ai donc essayé de rendre cet effet drapé sur la patte avant gauche.
Sans m’attarder trop longtemps sur le pied lui-même qui disparait dans l’ombre et la poussière plus tard.
The big One - part 1 par Alsacs
je vais utiliser 3 couleurs principales pour le moment, afin de garder une unité de ton sur tout le tableau. C’est bien de faire des supers mélanges, mais sur la distance et vu la quantité de peinture que je vais utiliser, je sais que je ne peux pas travailler des mélanges très compliqués. Je commence par l’oreille gauche en faisant des tests de couleur, comme il n’y a pas beaucoup de détails de dessinés sur l’oreille, je peux effacer pour recommencer : un coup de térébenthine et hop on recommence. Dieu sait que j’ai recommencé pour le coup ! Ca y est la teinte me va : ce sera Terre de Sienne naturel, Terre d’ombre brulée, ocre jaune et du blanc de titane. Je “marque ” les zones d’ombres par de la terre d’ombre diluée à la térébenthine. Ce qui me permet :
1. de pas me planter quand je recouvre mon dessin
2. de couvrir plus facilement
et d’obtenir un effet de transparence dans l’oreille grâce à la toile derrière ( compliqué, hein ?)
Le souci dans ce genre de sujet, c’est que si on ne travaille pas les volumes ( ombres et lumière) d’abord du façon globale, sans prendre en compte tous les petits détails ( craquelures) au final il est impossible d’avoir un rendu homogène.
Donc sur cette partie sèche, je travaille chaque pli un par un, tout en gardant le volume global.
La Mygale est la plus grosse de toutes les araignées, un animal de la classe des arachnides. On la retrouve dans les forêts de l'Amérique du Sud et en Australie.
On donne le nom de mygale à plus de 900 espèces d'araignées. Elle vit en solitaire et n'est active que la nuit. La mygale mue régulièrement, pour lui permettre de grandir et devenir une araignée géante.
On reconnait deux types de mygales, celles qui grimpent et celles qui rampent. On a fait courir le bruit qu'elle était dangereuse pour l'homme, cependant, elle se nourrit de grenouilles de lézards, de serpents, de petits rongeurs et de petits oiseaux.
L'accouplement n'est pas de tout repos, car le mâle doit engager un combat avec la femelle qui, après la fécondation, n'hésitera pas à le dévorer. La mère fabrique un cocon dans le quel elle gardera ses oeufs. La durée de la gestation dure de 3 à 5 semaines.
Les petites restent près du nid pendant environ 3 semaines puis se disperseront. Mais sur 150 bébés, seulement 50% survivront
Certains types de mygales femelles sont cependant maternelles et prennent grand soin de leurs petits en leur apportant à manger. Certaines autres tisseront une toile pour se protéger.
L'adulte mâle arrête de muer, et sa durée de vie n'est que de 5 ans.
La femelle mygale mue sans arrêt et vivra jusqu'à 20 ans.
"Mes couleurs sont estompées, dégoulinantes, pour n’être plus que les souvenirs silencieux d'une existence passée..."--
Un hommage pour le plus beau et le plus majestueux animal, qui pourrait bientôt disparaitre.
La palette de couleurs
Le matériel nécessaire: le lien est vers amazone, mais il peut être acheté où bon vous semble.
Un dessin XXL avec les crayons graphites Tombow