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Le blog de lapalettedecouleurs.over-blog.com

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Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante

ecologie des cours d'eau

Publié le par laurent
Publié dans : #écologie des cours d'eau

    

Fiche rédigée par la CIRE Rhône Alpes

Janvier 2010

1

Plomb

Qu’est ce que le plomb ?

Le plomb (Pb) est un métal lourd naturellement présent dans l’environnement terrestre et

aquatique. Il a également été émis dans l’environnement par l’industrie, l’automobile, l’emploi

de peintures et pigments, les épandages de boues de stations d’épuration.

Le plomb se retrouve principalement dans les sédiments et les particules en suspension. La

majeure partie du plomb présente dans les poissons est sous forme inorganique. Le plomb

s’accumule peu dans le poisson et pratiquement pas dans le muscle.

 

Quel est la toxicité du plomb ? Quel est le niveau d’exposition sans risque pour la

santé (la dose tolérable) ?

Le principal organe cible du plomb est le système nerveux central. L’exposition chronique au

plomb peut provoquer des effets toxiques neuro-comportementaux (effet sur le

développement staturo-pondéral, intellectuel et psychomoteur chez le jeune enfant âgé de

moins de 2 ans).

Le plomb peut aussi avoir des effets néphrotoxiques (sur les reins), endocriniens et sur le

système hématopoïétique (anémie).

L’OMS a fixé en 2006 une dose hebdomadaire tolérable (DHT) de 25 μg/kg poids

corporel/semaine (soit une dose journalière tolérable de 3,6 μg/kg pc/j).

Quelle est l’exposition de fond de la population française au plomb par l’alimentation

générale ? Quels sont les aliments qui contribuent le plus à l’exposition ?

 

 

L’exposition par l’alimentation générale, estimé pour la population française, est de 18

μg/jour chez les adultes de 15 ans et plus (environ 7 % de la dose tolérable) et de 13 μg/j

chez les enfants de 3 à 14 ans (environ 18 % de la dose tolérable). La proportion d’individu

dont l’exposition dépasse la DHT est estimée à 0% pour les adultes et les enfants.

Les groupes d’aliments suivants sont les vecteurs contribuant le plus à l’exposition

alimentaire des populations : pain et biscottes (10 % de l’exposition), soupes (11 %),

légumes et pommes de terre (8 %), fruits (7 %), sucre et dérivés (7 %), boissons alcoolisées

(7 %). Les autres vecteurs contribuent à des niveaux inférieurs à 5 % de l’exposition

alimentaire totale. Les poissons ne représentent que 1,5 % de l’exposition et les crustacés et

mollusques 1,4 %.

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Publié le par laurent
Publié dans : #écologie des cours d'eau

   

Fiche rédigée par la CIRE Rhône Alpes

Janvier 2010

1

Cadmium

 

Qu’est ce que le cadmium ?

Le cadmium (Cd) est un élément naturellement présent à l’état de traces dans l’écorce

terrestre et a également été émis dans l’environnement par des activités humaines :

métallurgie du zinc et du plomb, automobiles, rejets ou incinérations de batteries et

accumulateurs, emplois de peintures ou pigments, combustions de combustibles fossiles,

épandages d’engrais phosphatés et de boues de stations d’épuration.

Dans l’eau, le cadmium existe sous forme dissoute ou sous forme particulaire, absorbée sur

les matières organiques et les sédiments. Chez le poisson, le cadmium s’accumule

principalement dans les viscères (intestin, foie et rein) et très peu dans le muscle.

 

Quel est la toxicité du cadmium ? Quel est le niveau d’exposition sans risque pour la

santé (la dose tolérable) ?

  

L’exposition chronique au cadmium par ingestion (voie orale) peut provoquer des atteintes

de la fonction rénale. Le cadmium s’accumule dans l’organisme au cours de la vie (dans le

foie puis dans le rein) et sa toxicité est liée à cette accumulation progressive.

L’OMS a fixé en 2006 une dose hebdomadaire tolérable provisoire (DHTP) de 7 μg/kg poids

corporel/semaine (soit une dose journalière tolérable de 1 μg/kg pc/j) afin de prévenir

l’accumulation de cadmium à des teneurs dépassant 50 mg/kg dans le cortex rénal

correspondant à une exposition pendant 50 ans.

Une exposition ponctuelle à une dose supérieure à la DHTP ne présente pas de risque pour

la santé.

 

Quelle est l’exposition de fond de la population française au cadmium par

l’alimentation générale ? Quels sont les aliments qui contribuent le plus à

l’exposition ?

 

L’exposition par l’alimentation générale, estimé pour la population française, est de 2,7

μg/jour chez les adultes de 15 ans et plus (environ 4 % de la dose tolérable) et de 2 μg/j

chez les enfants de 3 à 14 ans (environ 10 % de la dose tolérable). La proportion d’individu

dont l’exposition dépasse la DHTP est estimée à 0% pour les adultes et les enfants.

Les aliments qui contribuent le plus à l’exposition sont les légumes et pommes de terre

(environ 50 % de l’exposition). Les apports de cadmium par la consommation de crustacés

et mollusques représentent environ 6 % de l’exposition et les poissons contribuent à 1 % de

l’exposition.

 

 

Quelles sont les normes ?

 

Le règlement (CE) n°1881/2006 de la commission du 19 décembre 2006 fixe des teneurs

maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires, dont le cadmium. Ces

teneurs maximales sont fixées à un niveau aussi bas que pouvant être atteint grâce au

respect des bonnes pratiques dans le domaine de la fabrication, de l’agriculture et de la

pêche et pour protéger la santé des populations les plus sensibles (notamment les

nourrissons et les enfants en bas âge). Ainsi, la consommation de denrées dépassant ces

teneurs maximales ne présente pas obligatoirement de risque pour la santé. En revanche,

les produits dont les teneurs en contaminants excèdent les teneurs maximales ne doivent

pas être mis sur le marché.

Les teneurs maximales en cadmium (en mg/kg de poids frais) sont de 0,05 pour la chair

musculaire de poisson (à l’exclusion de quelques espèces dont l’anguille pour qui la teneur

maximale est fixée à 0,1), 0,6 pour les crustacés, 1 pour les mollusques bivalves et les

céphalopodes.

 

Quels sont les risques associés à la consommation de poissons de rivière dépassant

la norme de commercialisation ?

 

Une personne qui consommerait une fois par semaine 200 g de poisson dont la

concentration en cadmium serait très élevée (0,3 mg/kg de poids frais : valeur maximale

retrouvée sur le bassin RM et C) aurait une exposition quotidienne au cadmium associée à cette consommation égale à (0,2 kg x 0,3 mg/kg)/ 7 jours = 8,6 μg, soit 0,12 μg/kg de poids

corporel/jour pour un adulte de 70 kg. Cela ne représente que 12 % de la dose tolérable. En

ajoutant l’exposition de fond apportée par l’alimentation générale à une telle exposition

spécifique, la dose tolérable ne serait pas non plus dépassée.

Au vu des données disponibles, la contamination par le cadmium des poissons de rivière sur

le bassin du Rhône ne pose pas de problème de santé publique.

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #écologie des cours d'eau

 

Utilisation des bryophytes aquatiques comme indicateurs de la présence des métaux ou micropolluants minéraux.





   

Du fait du caractère discontinu des rejets industriels et des conditions hydrologiques des cours d’eau, Malgré le développement de méthodes analytiques toujours plus sensibles aux faibles niveaux de contamination, il s’avère dans ce cas délicat d’extrapoler des résultats obtenus à partir d’échantillons instantanés, et d’établir des conclusions quant à l’état moyen de la pollution du milieu aquatique. A partir des années 1970, l’attention s’est alors portée sur l’utilisation de compartiments intégrateurs du milieu aquatique, tels que les bryophytes (ou mousses) aquatiques. Les mousses aquatiques présentent des caractéristiques morphologiques, tissulaires et écologiques qui constituent des avantages non négligeables pour leur utilisation en tant qu’indicateur d’accumulation de métaux traces. En effet, elles se caractérisent par une large répartition géographique, une pérennité saisonnière et une stabilité spatio-temporelle des populations, une facilité de prélèvement, une forte capacité d’accumulation, des cinétiques rapides d’accumulation et un échange direct entre les feuilles et l’eau. De plus, elles sont fixes, ne possèdent pas de système racinaire mais puisent les nutriments au travers des parties feuillées. Du fait de leur système d’alimentation, les feuilles, constituées le plus souvent d’une couche unicellulaire, ne sont pas protégées par une cuticule ou des cires, ce qui ne limite pas les échanges avec le milieu. 

Les espèces les plus communément utilisées comme indicateurs d’accumulation des métaux traces en milieu aquatique appartiennent à la classe des Musci, sous-classe des Bryidae et aux genres Fontinalis 

   Dans le cadre du suivi des réseaux de mesure, on distingue généralement deux méthodes pour l’emploi des bryophytes aquatiques. La première consiste en une mesure directe du niveau de contamination des mousses autochtones, à savoir naturellement présentes sur le site à étudier. La seconde consiste à transférer des bryophytes d’un milieu non pollué vers le site à étudier. L’éventail de micro-polluants détectables par les bryophytes est très large. Des études spécifiques en laboratoire ou des suivis sur sites ont ainsi mis en évidence une bonne sensibilité des mousses aquatiques pour la détection de traces métalliques variées tels que le cuivre, le zinc, le cadmium. Les bryophytes peuvent également être employées pour le suivi de rejets radioactifs.

Ces organismes permettent d’obtenir une évaluation globale de la qualité environnementale du milieu et des concentrations ambiantes de polluants. Cette dernière application est favorisée par le fait que de nombreuses bryophytes aquatiques résistent à la toxicité en polluants et les accumulent dans leurs tissus, ce qui en fait de bons bioindicateurs (Mouvet 1984).

 

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Les 5 Classes de variété: Qualité de l'eau

- Très bonne: bleu.

- Bonne: vert.

- Moyenne: jaune.

- Médiocre: orangé.

- Mauvaise: rouge.

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #écologie des cours d'eau
La Directive Cadre Européenne impose à terme que les méthodes utilisées pour évaluer la qualité des eaux dans les réseaux de mesure nationaux et européens fassent l'objet d'une normalisation. C'est l'association française de normalisation(AFNOR) qui organise pour la France la gestion de ces documents.

 En hydrobiologie DCE, les normes nationales devront obligatoirement reprendre les textes européens s'ils existent, ou bien être compatibles.

 

  les NF : Textes nationaux français

 les NF EN : Textes européens repris en normalisation nationale,

 les NF EN ISO :  Normes internationales reprises en normes européennes et traduites en textes français.

 Les ISO :  Guides, dont l'application n'est pas obligatoire.

 

Liste des normes disponibles à l'AFNOR:

 

Macrophytes cours d'eau :

NF T90-395 (2003-10-01). Qualité de l'eau - Détermination de l'indice biologique  macrophytique en rivière (IBMR)

NF EN 14184 (2004-04-01). Qualité de l'eau - Guide pour l'étude des Macrophytes aquatiques dans les cours d'eau.

 

 

Diatomées cours d'eau :

NF T90-354 (2007-12-01). Qualité de l'eau  - Détermination de l'Indice Biologique Diatomées (IBD)

NF EN 13946 (2003-07-01). Qualité de l'eau - Guide pour l'échantillonnage en routine et le prétraitement des diatomées benthiques de rivières

NF EN 14407 (2004-10-01). Qualité de l'eau - Guide pour l'identification et le dénombrement des échantillons de diatomées benthiques de rivières, et leur interprétation

 

 Invertébrés cours d'eau

 

NF T90-350 (2004-03-01). Qualité de l'eau - Détermination de l'indice biologique global normalisé (IBGN). Non utilisée en réseaux DCE.

GA T90-374 (2006-12-01). Qualité de l'eau - Guide d'application de la norme  NF T90-350:2004, IBGN (Détermination de l'indice biologique global normalisé)

XP T90-333 (2009-09-01) : Prélèvement des macroinvertébrés aquatiques en rivières peu profondes

XP T90-388 (2010-06-01) : Qualité de l'eau - Traitement au laboratoire d'échantillons contenant des  macro-invertébrés de  cours d'eau

 NF EN 27828 (1994-04-01). Qualité de l'eau - Méthodes d'échantillonnage biologiques- guide pour le prélèvement des macros-invertébrés benthiques à l'épuisette.

NF EN ISO 9391 (1995-04-01). Qualité de  l'eau - Échantillonnag ede macro-invertébrés en eaux profondes  - Guide d'utilisation des  échantillonneurs de colonisation, qualitatifs et quantitatifs.

NF EN 28265 (1994-04-01). Qualité de  l'eau - Conception et utilisation des  échantillonneurs de macro-invertébrés benthiques sur substrat rocailleux dans les eaux douces peuprofondes .

NF EN ISO 8689-1 (2000-05-01). Qualité de l'eau - Classification biologique des rivières- Partie 1 : lignes directrices concernant l'interprétation des   données relatives à la qualité biologique à partir d'études des macro-invertébrés benthiques.

NF EN ISO 8689-2 (2000-05-01). Qualité de l'eau - Classification biologique des  rivières - Partie 2 : lignes directrices concernant la présentation des données relatives à la qualité biologiqueà partir d'études des macro-invertébrés benthiques.

NF T90-390 (2002-04-01). Qualité de l'eau - Détermination de l'indice oligochètes de bioindication des  sédiments (IOBS). Non utilisée en réseaux DCE.

 

 Poissons de rivières :

 

NF T90-344 (2004-05-01). Qualité de l'eau - Détermination de l'indice poissons rivière (IPR).

XP T90-383 (2008-05-01). Qualité de l'eau - Échantillonnage des poissons à l'électricité dans le cadre des  réseaux de  suivi des peuplements de poissons en lien avec la qualité des cours d'eau.

NF EN 14962 (2006-09-01). Qualité de l'eau - Guide sur le domaine d'application et la sélection des méthodes d'échantillonnage de poissons.

NF EN 14011 (2003-07-01). Qualité de l'eau - Échantillonnage des poissons à l'électricité.

  

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Publié le par laurent
Publié dans : #écologie des cours d'eau

Cette méthodologie tient compte de la mise en place d'une démarche qualité accréditée COFRAC.

 

L'Indice Biologique Global Normalisé (IBGN)

 

Norme AFNOR NF T90350 (Mars 2004)

 

L’Indice Biologique Global Normalisé ou IBGN permet d’évaluer la qualité hydrobiologique d’un site aquatique, par l’intermédiaire de la composition des peuplements d’invertébrés benthiques vivant sur divers habitats (couple support/vitesse), dans les cours d’eau, permettant la visibilité et l’accessibilité des différents supports à prospecter, en évitant les zones des sources, les cours inférieurs des grands cours d’eau et les milieux atypiques (canaux et estuaires).

L’IBGN est sensible aux variations de la composition physico-chimique de l’eau et plus particulièrement aux fluctuations de la pollution organique et chimique, mais aussi de la nature des substrats (travaux en rivière ou recalibrage) et des évènements climatiques (orages, crues subites). La méthode permet, dans les conditions naturelles de stabilité hydraulique et dans les limites de sa sensibilité, d’évaluer l’incidence d’une perturbation sur le milieu récepteur.

 Une note indicielle, comprise entre 0 et 20, détermine la qualité globale du milieu aquatique.

REALISATION DE L’ESSAI ET TRAITEMENT DES ECHANTILLONS

La mise en œuvre de la méthode se fait en 3 étapes : Le Prélèvement, L’Analyse, Le calcul de l’Indice.

LE PRELEVEMENT

 Le Matériel

  • Glacière portative pour le transport des pots de prélèvement
  • Décamètre; brosse; écope
  • Gants
  • Waders ou cuissardes

·Appareil photo numérique

  • Gilets de sauvetage
  • Fiches de terrain (caractéristiques générales et tableau d’échantillonnage)
  • Pots en plastique, par lot de 8 avec étiquettes
  • Dispensette contenant le formaldéhyde à 36 %

 

Pour les prélèvements effectués en faciès lotique:

  • Surber avec filet à maille de 500 µm et de 1/20 m2 de base

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Pour les prélèvements effectués en faciès lentique:

  • Haveneau de 1/20 m2 avec filet à maille de 500 µm
  • Tamis de 500 µm et 5 mm

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Préparation du prélèvement

 Si possible, avant les prélèvements, les débits seront consultés à partir des données des stations hydrométriques télétransmises (cellule hydrologie de la DIREN PACA ou organismes fournissant ces données).

Pour l'intervention sur le terrain, il est nécessaire d'attendre que les perturbations dues aux crues disparaissent. Les prélèvements sont réalisés dès que les conditions requises le permettent (stabilité hydraulique), pour l'investigation des habitats d'une station, en s'éloignant des événements hydrologiques exceptionnels, dommageables pour la faune aquatique. En moyenne, une quinzaine de jours permet le retour à une situation normale.

  • La station doit être accessible et prélevable sur la majorité de son linéaire Le fond doit être visible
  • Elle doit être représentative de la morphologie générale de la rivière
  • Elle doit comporter si possible une zone calme et une zone lotique
  • Sa longueur représente au plus 10 fois sa largeur (moins si les 8 habitats sont trouvés sur un linéaire moins important)
  • La profondeur ne doit pas excéder environ 1 m
  • La vitesse du courant doit permettre d'échantillonner la mosaïque d'habitats

Prospecter globalement les supports de la station en repérant les 8 couples S-V (Substrat-Vitesse) qui seront échantillonnés, en évitant à tout moment de piétiner inutilement le lit mineur. Cette prospection devra être faite prioritairement sur les supports les plus représentatifs et hospitaliers pour la faune, dans la classe de vitesse où le support est le plus représenté. Si la station ne présente pas les 8 supports, on complètera les habitats par des prélèvements réalisés sur des supports dominants ou sub-dominants dans des classes de vitesse différentes

Un minimum de deux périodes par an est nécessaire pour bien juger un milieu. Une seconde période de prélèvement permet de mesurer l'écart entre la situation la plus défavorable et la situation la moins favorable (généralement au printemps).

 

MODELES DE FICHES DE TERRAIN

 

CARACTERISTIQUES MORPHODYNAMIQUES

CODE STATION :

DATE DE PRELEVEMENT :

CONDITIONS : LARGEUR :

COURS D’EAU :

STATION :  PRELEVEMENTS EFFECTUES PAR:

DEBIT ESTIME : VISA :

 

CODE DU MATERIEL VERIFIE AVANT UTILISATION :

N° de tamis (500 µ):

N° du surber:

N° du haveneau:

 

COUVERTURE MINERALE, GRANULOMETRIE:

S6: Pierres, galets (250 mm >o> 25 mm); S5: Granulats grossiers (25 mm >o> 2,5 mm); S3: Sédiments fins+/- organiques (vase< 0,1 mm);  S2: Sable Limon(< 2,5 mm); S1: Roches, Dalles Sols, Parois Blocs (> 250mm) S0: Marne, argile

COUVERTURE VEGETALE:  S9: Bryophytes;  S8: Spermaphytes immergés;  S7: Litières débris / végétaux Racines;  S4: Spermaphytes émergents;  S0: Algues

VITESSE (cm / s):  V2 > 150; 150 > V4 > 75; 75 > V5 > 25; 25 > V3 > 5; V1 < 5

 


CARACTERISTIQUES DU LIT:

· Faciès d'écoulement: mouille, radier, plat, rapide, escalier, cascade, chenal lotique

· Nature des berges: naturelles, artificielles, plates, inclinées, verticales

· Colmatage: absence, faible, moyen, important

· Couverture principale: pierres, galets, granulat grossier, sédiments, vase, sable, limon, blocs, dalles, roches

· Végétation des rives: absente, éparse, dense, herbacée, arbustive, arborée

· Ensoleillement: nul, moyen, fort

· Environnement: prairial, forestier, agricole, urbain

· Nature géologique du BV: saline, calcaire, argileuse, grèseuse, cristalline

VEGETATION AQUATIQUE: A<10% B: 10 à 30% C: 30 à 50% D>50%

· Bactéries et champignons:

· Diatomées:

· Algues:

· Végétaux:

DESCRIPTION DU MILIEU:

· Couleur: incolore, légèrement coloré, coloré

· Limpidité: limpide, légèrement trouble, trouble

DEBIT: normal pour la saison, important, crue, étiage hivernal, étiage estival, éclusée de barrage

STATION AVAL BARRAGE EDF:

 Convention:

OBSERVATIONS:

 

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Le Prélèvement

On prélèvera en priorité les habitats de l’aval vers l’amont, et si les conditions de prélèvement le permettent, on reprendra l'ordre de l'hospitalité décroissante de la norme de 9 à 0 .des supports les plus biogènes vers les moins biogènes.

Le préleveur estime l'intervalle de vitesse

§Pour les faciès lotiques :

La base du surber est posée sur le fond du lit de façon à encadrer l'habitat à échantillonner sur une surface 1/20 de m2, l'ouverture du filet face au courant, le support est nettoyé à la main, et les substrats meubles sont échantillonnés sur une épaisseur de quelques centimètres. Ne pas oublier de nettoyer le filet entre chaque prélèvement sans influencer les habitats à prospecter ultérieurement.

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§Pour les faciès lentiques:

La prospection au haveneau s'effectue en général par traction sur 50 cm ou bien, par mouvements de va et vient sur une même surface et pour une profondeur d'eau permettant l'utilisation de l'instrument de prélèvement. Verser le prélèvement dans le tamis supérieur. A l'aide de la colonne de tamis, effectuer un premier tri afin de réduire le volume de l'échantillon, verser le contenu des différents tamis dans un pot. Ne pas oublier de nettoyer l'ensemble du matériel après le prélèvement.

 

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§Pour les supports végétaux (macrophytes):

Seul le support doit être prospecté sur 1/20 m2 et non pas la partie dans lequel il est implanté.

§Pour les blocs supérieurs à la dimension du cadre:

Se placer à l'aval du bloc et prospecter la surface du support.

Chaque prélèvement effectué sur les 8 supports est transvasé dans le pot correspondant, dans lequel a été ajouté préalablement 280 cm3 d'eau de rivière.

Il complète ensuite l'ensemble des fiches de terrain. Une photographie de la station peut être incluse dans le rapport d'essai , afin d’y localiser les points de prélèvements.

La conservation des invertébrés se fera sur le terrain en ajoutant 10 cm3 de formaldéhyde à 36 % (de façon à ce que la teneur en formaldéhyde soit de 10%). La formolation pourra être augmentée, au jugé de l'hydrobiologiste, en fonction de la richesse en matière organique de l'échantillon (vases, végétaux…).

 

L’ANALYSE

Matériel

 

·Tamis de différents maillages

·Hotte aspirante

·Bonbonne de récupération des eaux formolées

·Cuvette

·Douchette

·Cahier de paillasse annuel propre à chaque hydrobiologiste

- Le Tri

·Loupe monoculaire

·Loupe binoculaire avec source froide

·Pinces Brucelles

·Piluliers

·Formol à 10 %

·Pissettes d'eau du robinet

·Cahier de paillasse propre à chaque hydrobiologiste

- Détermination

·Loupe binoculaire avec source froide

·Boîtes de pétri

·Formol à 10 %

·Pinces Brucelles

·Pissettes d'eau du robinet

·Piluliers

·Cahier de paillasse annuel propre à chaque hydrobiologiste

·Manuel pour la détermination "Introduction à l'étude des macroinvertébrés des eaux douces" (Université Claude Renard).

 

 

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                                                                          LYMNAEIDAE (DIREN PACA)

 

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                                                               CORBICULIDAE (DIREN PACA)

 

Le lavage

 

  • Vider le contenu du pot prélevé contenant les phases solides et liquides à travers les tamis, disposés sur le bac situé au-dessus de la bonbonne de récupération du jus formolé (ce liquide sera évacué par la suite par la société chargée de récupérer les produits toxiques). Prévoir un dispositif de neutralisation des vapeurs de formaldéhyde.

·Laver sur le second bac, le contenu des tamis de manière à éliminer le formol résiduel et la fraction la plus fine des sédiments

·Le contenu des tamis est versé dans une cuvette

·Vérifier avec la loupe monoculaire qu'il ne subsiste pas des invertébrés dans le tamis

·Nettoyer les tamis, .renseigner le cahier de paillasse.

 

 

 

Le Tri

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 Cette opération consiste à extraire la faune du substrat contenu dans l'échantillon.

Elle se fait à la loupe binoculaire.

 

·Récupérer dans des grandes boites de pétri (9 cm) de petites fractions de l'échantillon.

·Retirer un échantillon d'invertébrés représentatif tel qu'il est défini dans la norme NF T90-350 de mars 2004 et le document 100.3 et les répartir dans les boites de pétri pour la détermination.

·Une fois le tri soigneusement effectué, verser le résidu dans la poubelle pour être évacuer par l'organisme chargé du nettoyage du laboratoire.

La Détermination

 

  Capt 110818 200530 001

 

A l'aide de l'ouvrage, des clés de détermination et de la collection d'invertébrés si nécessaire, déterminer la nature des taxons triés selon le niveau de précision demandé par la norme NF T90-350 de mars 2004.

Renseigner au fur et à mesure la liste faunistique du cahier de paillasse. Ne pas oublier d'indiquer le dénombrement .

Les comptages sont exhaustifs jusqu'à 3 individus et 10 pour les familles repérées par une astérisque sur la liste faunistique. Au delà, une image simplifiée de l'abondance relative est indiquée:

Pour la traçabilité, les taxons déterminés sont répartis par famille:

·Dans un premier pilulier étiqueté, pour le taxon indicateur.

·Dans, au minimum, un second pilulier étiqueté , on introduit un sous échantillon représentant les autres variétés taxonomiques.

Ces piluliers devront contenir du formol à 10% .

 

 

 

LE CALCUL DE L’INDICE

 

L'IBGN est établi à partir des tableaux de détermination comprenant pour le premier les 14 classes de variété taxonomique ; pour le second les 9 groupes faunistiques indicateurs . . .

Le répertoire des organismes retenus pour le calcul de l'IBGN contient 152 taxons.

L'unité taxonomique retenue est la famille à l'exception de quelques groupes faunistiques pour lesquels c'est l'embranchement ou la classe ( 38 d'entre eux constituent les 9 groupes faunistiques indicateurs (GFI), numérotés de 1 à 9 dans le tableau de détermination, par ordre de polluosensibilité croissante.).

On applique la formule suivante : pour IBGN < 21

IBGN = GFI + CLASSE DE VARIETE – 1

 

On détermine à partir des 2 tableaux successivement:

- La variété taxonomique de l'échantillon, égale au nombre total de taxons récoltés, même s'ils ne sont représentés que par un seul individu. Ce nombre est inféodé aux classes de variété figurant dans le tableau.

- Le groupe faunistique indicateur (GFI), en ne prenant en compte que les taxons indicateurs représentés dans les échantillons par au moins 3 individus ou 10 individus selon les taxons. La détermination du GFI s'effectue en prospectant le tableau de gauche à droite (GFI 9 à GFI 1) et en arrêtant l'examen à la première présence significative (n > 3 individus ou n > 10 individus) d'un taxon du répertoire du tableau.

On calcule l'IBGN à partir du GFI et de la classe de variété. Par exemple :

 

 GFI = 9 et Variété Taxonomique = 19 (classe de variété = 6) alors IBGN = 14

 GFI = 4 et Variété Taxonomique = 30 (classe de variété = 9) alors IBGN = 12

Tableau de détermination de la classe de variété taxonomique

Taxons

>50

45 à 49

41 à 44

37 à 40

33 à 36

29 à 32

25 à 28

21 à 24

17 à 20

13 à 16

10 à 12

7 à 9

4 à 6

1 à 3

Classe de variété

 14

 13

 12

 11

 10

 9

 8

 7

 6

 5

 4

 3

 2

 1

 Tableau de détermination du groupe faunistique indicateur

Taxons

Chloroperlidae

Perlidae

Perlodidae

Taeniopterygidae

Capniidae

Brachycentridae

Odontoceridae

Philopotamidae

Leuctridae

Glossosomatidae

Beraeidae

Goeridae

Leptophlebiidae

Nemouridae

Lepidostomatidae

Sericostomatidae

Ephemeridae

Hydroptilidae

Heptageniidae

Polymitarcidae

Potamanthidae

G.F.I

9

8

7

6

5

Taxons

Leptoceridae

Polycentropodidae

Psychomyidae

Rhyacophilidae

Limnephilidae

Hydropsychidae

Ephemerellidae

Aphelocheiridae

Baetidae

Caenidae

Elmidae

Gammaridae

Mollusques

Chironomidae

Asellidae

Achètes

Oligochètes

 

G.F.I

4

3

2

1

 

En gras les taxons représentés par au moins 10 individus

 

Capt_110903_182535_001-copie.jpg

 LES AVANTAGES ET LES LIMITES DE L’INDICE

L'emploi de l'IBGN est spécialement indiqué pour les perturbations qui induisent une modification de la nature du substrat et de la qualité organique de l'eau : rejet de type urbain à dominante organique, pollution par les matières en suspension, effets secondaires de certains types de rejet (organiques, métalliques) et de l'eutrophisation par modification des fonds.

Si l’on retrouve une certaine stabilité dans l’espace et dans le temps des populations d’invertébrés à plusieurs niveaux trophiques ( consommateurs primaires, secondaires, etc…) et si la répartition des espèces bio-indicatrices se fait de manière uniforme sur les écosystèmes aquatiques ; la globalité de la méthode ne permet pas d'interpréter avec certitude les causes d'une note basse ; on peut tout au plus diagnostiquer une altération du milieu et émettre des hypothèses quant à ses origines. Les analyses physico-chimiques complémentaires seront alors nécessaires.

Les invertébrés présentent des sensibilités sélectives aux différents facteurs de perturbation

Les effets d'une même perturbation peuvent s'exprimer de manière différente selon le niveau typologique du site

La valeur de référence est voisine de 20 dans la plupart des milieux non perturbés, mais elle peut être plus faible dans des situations typologiques extrêmes ou des milieux particuliers (sources, ruisselets, rivières à régime torrentiel, zones calmes des grands cours d'eau,estuaires) sans qu'une perturbation en soit la cause ; d’où la nécessité avec la nouvelle directive européenne d’implanter des stations de référence sur les diverses hydroécorégions par types de cours d ‘eau

La valeur de l'IBGN peut présenter une variabilité saisonnière, conséquence des cycles biologiques de la macrofaune benthique et de l'évolution des conditions locales. Par ailleurs l'IBGN traduisant la structure d'une biocénose constituée d'organismes intégrateurs sur le long terme, il est surtout sensible à des perturbations de type chronique ou bien à des perturbations de type intermittent mais suffisamment intenses pour entraîner une mortalité immédiate de la faune.

L'IBGN est donc une note indicielle qui est interprétée en fonction des caractéristiques du milieu, la mise en place d’un outil était nécessaire.

LE SYSTEME D’EVALUATION DE LA QUALITE BIOLOGIQUE . (SEQ bio)

La page 15, tableauB.1 de la norme NF T90 350 de mars 2004: détermination de l'indice biologique global normalisé (IBGN), fournit une correspondance entre l'IBGN et une couleur pour une représentation cartographique des résultats. Cette évaluation par la couleur de la qualité de l'eau ne permettait pas d'avoir une terminologie complète. Désormais, des évaluations de la qualité hydrobiologique de l’eau ont été introduites par l’intermédiaire du Système d’évaluation de la qualité biologique. Une nouvelle terminologie , voir tableau ci-joint, permet de faire un lien entre couleur et qualité de l'eau.

 

Capt_110712_122320_001.jpg

 

Pour la biologie, avant la mise en place de la directive cadre européenne, ce nouvel outil (SEQ bio), qui sera adapté pour la directive, vise principalement à apprécier la qualité biologique de la rivière ( base de la réglementation à partir de 2007 ), (document "les études de l'agence de l'eau n°77: SEQ bio, principes généraux). Un des paramètres utilisables est l'IBGN qui dispose d'une grille d'interprétation:

   

Les limites des classes seront ajustées, par la suite, en fonction des hydroécorégions et des types de cours d'eau.

Capt_110712_122348_001.jpg

 

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #écologie des cours d'eau

Dans les eaux superficielles non polluées par l'activité humaine, les particules en suspension proviennent généralement des effets de l'érosion naturelle, des détritus d'origine organique et du plancton.

L'apport et l'influence de l'homme devient de moins en moins négligeable.
Dans les zones rurales, l'érosion des sols s'accentue avec les pratiques agricoles intensives et inadéquates (labours dans le sens de la pente, cultures jusqu'aux rives des cours d'eau,...).

Mais aussi bien en zone rurale qu'en zone urbaine, ce paramètre est très influencé par des pluies et des phénomènes hydrauliques importants.

Lorsque la mesure du paramètre globalise matières organiques et minérales, l'on parle alors de MES, de MEST ou MST (matières en suspension totales ). L' analyse en laboratoire permet de différencier les phases organiques volatiles(MO) et minérales (MM); le résultat s'exprime en mg/l.

 

La détermination des solides en suspension est faite en filtrant une portion d'échantillon au travers d'un filtre « Whatman » préalablement pesé. Lorsque la filtration est terminée, le résidu est séché à 105 °C, refroidi à température ambiante et pesé de nouveau. Le poids de solides en suspension est obtenu par différence des poids.

 La quantité de matières organiques volatiles est obtenue par la différence entre le poids du résidu calciné à 550 °C et celui séché à 105 °C.

 Pour les solides en suspension décantables, un volume d'échantillon (1l) est décanté pendant un certain temps, puis la quantité de solides en suspension est déterminée. La différence entre les solides en suspension totaux et les solides en suspension non décantables donne la concentration de solides en suspension décantables.

Pour l'interprétation des résultats, le spécialiste doit faire preuve de discernement, car les fréquences de prélèvement pour le suivi de la qualité des cours d'eau sont de 6 ou de 12. En région PACA, les cours d'eau sont pour la plupart caractérisés par un régime hydrologique méditerranéen, avec une sécheresse très marquée en été, suivie de violents orages qui provoquent un important lessivage des sols ( le front de crue est parfois chargé de polluants ) la situation se rétablit sur le plan qualitatif et revient à la normale sauf pour les valeurs de MEST, constituées essentiellement  de matières minérales naturelles qui atteignent des pics conséquents. Cette augmentation des MEST pénalise la mesure de l 'azote Kjeldahl et si l'on se réfère aux tableaux des classes de qualité, le cours d'eau devrait être considéré comme altéré, durant l'épisode de crue, ce qui n'est souvent pas le cas, sauf si l'eau est utilisée pour des usages particuliers 

Capt_110802_140325_001.jpg

                                     Classes de qualité  (Methode par altération)

 

D'autres paramètres devraient être analysés, tels que turbidité et disque de secchi.

 

 

Les 5 Classes de variété: Qualité de l'eau 

- Très bonne: bleu (inférieur à 1 mg/l de MES).

- Bonne: vert (de 1 à 50 mg/l de MES).

- Moyenne: jaune (de 50 mg/l à 2 g/l de MES).

- Médiocre: orangé (de 2 à 5 g/l de MES).

- Mauvaise: rouge (supérieur à 5 g/l de MES).

 

 

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #écologie des cours d'eau
Effets des proliférations végétales (EPV)
Dans les écosystèmes aquatiques le plancton végétal est à la base des chaînes alimentaires.Les Effets des Proliférations Végétales (EPV) dans les cours d'eau, dues à un enrichissement des eaux en substances nutritives (essentiellement nitrates et phosphates) et à des conditions hydromorphologiques et environnementales particulières, ont un effet néfaste sur l'équilibre écologique du milieu aquatique  Cette altération est mesurée à partir de l'analyse des concentrations en chlorophylle a et en phéopigments (révélateurs de la présence d'algues en suspension dans l'eau). Le prélèvement d'eau s'effectue à environ 1m de profondeur, dans un flacon de verre. On associe les mesures de pH et du pourcentage de saturation en oxygène dissous 
 Les paramètres de l'altération

La chlorophylle a est la forme vivante de la chlorophylle la plus représentée , chez les algues phytoplantoniques, essentiellement: diatomées et algues vertes ( à l'exception des cyanobactéries ), sa présence est influencée par l'apport de phosphates dans le milieu naturel. Les phaeopigments représentent la partie endommagée ou morte.

Leur analyse se fait par fluorimétrie. La somme chlorophylle a et Phaeopigments constitue le paramètre algues du tableau situé à la fin de l'article.

  

Le phytoplancton vit en suspension dans l’eau, son évaluation se fait par le biais de la mesure des pigments chlorophylliens spécifiques de la matière végétale

soit vivante :

la chlorophylle a.

soit dégradée :les phéopigments.

 

Le pH: Le potentiel en hydrogène est un indicateur intéressant de la production algale: Les eaux continentales en P.A.C.A se répartissent naturellement en 2 familles  Les eaux alcalines qui couvrent 90 à 95 % de la région, est dont le pH est voisin de 8 et les eaux acides en provenance d'anciens massifs volcaniques (Maures et Estérel), au pH voisin de 6,7. Une eau est acide si son pH est inférieur à 7; basique s'il est supérieur à 7 et neutre s'il est égal à 7. L'activité végétale et l'augmentation de la teneur en phytoplancton augmente la basicité du milieu aquatique.

 

Le % de saturation de l'oxygène dissous est fonction de la quantité d'O2 et de la température de l'eau, plus il est élevé, plus la photosynthèse est importante en période diurne (présence du soleil), mais chûte brutalement la nuit et provoque de gros écarts.

 

 

 Capt_110726_152435_001.jpg

 

.

   Les classes de qualité: Méthode par altération.
Capt_110712_122320_001.jpg
 
Capt_110726_152341_001.jpg
 
 
 
 
 
 
 
 
 


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Capt 110718 174718 001

Les phosphates et le phosphore total. Méthode par altération

La fréquence de prélèvements, pour définir la qualité d'une eau de rivière, sur un point de contrôle est bimensuelle (6 prélèvements annuel) ou mensuelle (12 prélèvements annuel). L'on ne conserve que 90% des valeurs en écartant après un an de prélèvements le résultat le plus dégradant parmi les 24 résultats (fréquence 12) ou les 12 ( fréquence 6), afin d'éviter une éventuelle erreur d'analyse. C'est alors la valeur la plus élevée parmi l'ensemble des paramètres (phosphates et phosphore total) qui sera retenue pour définir la classe de qualité.

  Les matières phosphorées participent au système d'évaluation de la qualité d'un cours d'eau ou SEQ qui est divisé en 5 classes de qualité.

 

- Très bonne: bleu (inférieur à 0,1 mg/l de PO4 ou inférieur à 0,05 mg/l de P pour le phosphore total).

- Bonne: vert (de 0,1 à 0,5 mg/l de PO4 ou entre 0,05 et 0,2 mg/l de P pour le phosphore total). 

- Moyenne: jaune (de 0,5 à 1 mg/l de PO4 ou entre 0,2 et 0,5 mg/l de P pour le phosphore total).

- Médiocre: orangé (de 1 à 2 mg/l de PO4 ou entre 0,5 et 1 mg/l de P pour le phosphore total).

- Mauvaise: rouge (supérieur à 2 mg/l de PO4 ou supérieur à 1 mg/l de P).

 

Rappel des précédents articles:

Ecologie des cours d'eau: Le point sur la qualité des cours d'eau en PACA

Ecologie des cours d'eau: Le point sur la qualité des cours d'eau en PACA (1)

Ecologie des cours d'eau: Le point sur la qualité des cours d'eau en PACA (2)

Ecologie des cours d'eau: Qualité des cours d'eau en PACA (avant la directive cadre européenne)

Ecologie des cours d'eau: Les paramètres chimiques utiles à l'interprétation de la qualité d'un cours d'eau.

Ecologie des cours d'eau : un paramètre chimique " La demande biochimique en oxygène (DBO5)".

Ecologie des cours d'eau : un paramètre chimique " la demande chimique en oxygène (DCO)".

Ecologie des cours d'eau : un paramètre chimique "l'oxygène dissous et le % de saturation".

Ecologie des cours d'eau : un paramétre chimique " le carbone organique dissous (COD)"

Ecologie des cours d'eau : un paramétre chimique " l'azote kjeldahl (azote organique+azote ammoniacal"

Ecologie des cours d'eau : un paramétre chimique " l'oxydabilité au permanganate"

 Ecologie des cours d'eau : Les algues vertes sur les côtes de bretagne 

Ecologie des cours d'eau. Le phosphore total et les phosphates. 

Ecologie des cours d'eau: Les algues vertes ‎prolifèrent (Marignane) 

Ecologie des cours d'eau: Les nitrates  

 

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Notre présentatrice parle de l'élévation de la température. Mais le cocktail détonant Nitrates-Phosphates en provenance des cours d'eau est l'explication la plus plausible.

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