Le blog de lapalettedecouleurs.over-blog.com
Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante
Suite à un pari osé et pris hâtivement autour d’une partie de cartes, le gentleman téméraire Philéas Fogg se voit contraint d’accomplir une traversée de la planète d’est en ouest, et le tout en moins de 80 jours ! Un périple évidemment délicat et semé d’embûches, qui le conduira successivement en Egypte, en Inde, sur les mers de Chine, au Japon, aux Etats-Unis, etc.… Mais notre aristocrate anglais ne fera pas le voyage seul, car il sera accompagné par le courageux et dévoué valet français Jean Passepartout, par quelques compagnons d’infortune également, mais aussi plus mesquinement par le policier Fix qui comme son nom l’indique n’a qu’une idée en tête, écrouer Philéas Fogg qu’il soupçonne à tort d’avoir dévalisé une banque. Voilà donc brièvement résumée l’intrigue de base d’un roman qui aura si souvent fait rêver petits et grands depuis sa toute première publication à la fin du 19ème siècle. Comme à son habitude, Verne fait preuve d’une inventivité sans limite, et il n’oublie surtout pas de fournir une documentation géographique et sociale véritablement impressionnante, qui apporte cette touche de réalisme qui aura permis à tant de lecteurs de s’immiscer pleinement dans des aventures pourtant rocambolesques. On regrettera malgré tout des portraits et des relations entre les protagonistes parfois trop proches des clichés et des conventions établies, ou encore l’improbabilité de nombreuses situations dans lesquelles tout se résout grâce à la soif de l’argent. Malgré tout, le concept aussi original que haletant ainsi qu’un dénouement final désormais connu de tous font de ce livre un des monuments de la littérature d’aventure pour petits et grands. Une référence du genre, sans aucun doute.
Pour la version audio:.
Pour la version lecture:
http://beq.ebooksgratuits.com/vents-xpdf/Verne-tour-monde.pdf
Pour la version audio:.
Portrait de Vincent van Gogh par Paul Gauguin
Portrait de Gauguin par Van Gogh.
( l'homme au béret rouge)
1888:Vincent débarque en Arles. Il peint sans relâche, émerveillé par cette intensité lumineuse qui inonde les sujets picturaux. Son projet le plus cher serait de regrouper là des artistes pour constituer " l'Atelier du Midi" . Dans cet espoir il loue, 2, rue Lamartine, une maison appelée" la maison jaune" à cause de son badigeonnage de cette couleur. Il s'installe dans l'enthousiasme. Le premier et le seul colocataire de cet appartement sera Gauguin qui consent à venir partager cet atelier. Vincent en conçoit une immense joie et pendant les premières semaines, ils peignent les mêmes sujets ( Alyscamps, Arlésienne), Mais les deux artistes sont peu faits pour s'entendre tant sur le plan humain que sur le plan artistique. Gauguin manifeste de plus en plus son intention de quitter Arles et de poursuivre son voyage initiatique pictural vers les îles du pacifique. Après l'épisode de l'oreile coupée, Gauguin retourne à Paris, pendant que Van Gogh commence une longue série d'hospitalisations et de séjours en asile psychiatrique. Durant les quinze mois passés en Arles, Vincent a brossé près de deux cents tableaux.
Cliquer sur ce lien:
pour la version audio. C'est agréable de pouvoir lire, avec un lecteur audio.
Pour les personnes intéressées par la version classique, ci-joint le format pdf
http://www.fondationlaposte.org/article.php3?id_article=1076
pour la version audio. C'est agréable de pouvoir lire, avec un lecteur mp3.
Paris d'hier et d'aujourd'hui: la rue au Maire.
" La Cousine Bette" est avant tout un roman de personnages merveilleusement dépeints dans les moindres détails: Balzac parvient, une fois encore, à croquer d'irrésistibles caractères, que ce soit avec le jeune sculpteur ingénu, la femme éplorée et soumise, le mari luxueux et débonnaire, l'arriviste aux dents de scie, et surtout - dans un des plus vertigineux portraits de notre littérature - la grande Bourgeoise au sourire sanglant qui dévore petit à petit tout ce monde. Et derrière tout cela, se dissimulant sous un masque hypocrite qui ne s'effritera jamais, se tient la plus bouleversante des anti-héroïnes de la Comédie Humaine.
Jugez si avec de tels ingrédients on ne peut pas réaliser une oeuvre !
La pluralité des thèmes de la critique est intéressante; on retrouve avec plaisir le critique d'art du Chef-d'oeuvre inconnu, qui cette fois-ci explore le monde très peu étudié de la sculpture, tandis que le terrible usurier de La Maison Nucingen dissèque une nouvelle fois les rouages de la finance française au XIXème siècle. La Beauté, au centre de ce Paris très bipolaire, oscillant entre les bas-quartiers où réside Marneffe et l'apanage de luxe dans lequel se roule allègrement Hulot, et, en contre-pied, la vieillesse et l'impuissance de ses personnages qui peinent à se faire vraiment aimer. Il y a du bon dans ces victimes qui triomphent sans même le savoir sur leurs ennemis, mais ils sont encore plus méprisables, et je regrette presque la déconfiture finale - le mécanisme impitoyable de la Cousine Bette aurait pu ne pas s'effondrer.
Une autre chose que je m'étonne que l'on ait pas soulignée, c'est la lenteur avec laquelle le ménage Hulot s'effondre, je veux dire par là, la lenteur avec laquelle Bette parvient à satisfaire sa vengeance. C'est là que le roman est vraiment jubilatoire, à mon sens : cette délicatesse et cette douceur dans l'anéantissement ont tout des éloges donjuanesques.
Cliquer sur ce lien:
pour la version audio. C'est agréable de pouvoir lire, avec un lecteur mp3.
http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/balzac-honore-de-la-cousine-bette.html
Pour les personnes intéressées par la version classique, ci-joint le format pdf
http://www.ebooksgratuits.com/ebooksfrance/balzac_la_cousine_bette.pdf
Après avoir accumulé une jolie fortune, dans la petite ville de saumur, félix Grandet, riche et avare commerçant de province, décide de marier sa fille. Pour l'anniversaire des 23 ans d'Eugénie, le père Grandet organise une grande fête à laquelle est conviée, deux familles rivales, les Cruchot et les Grassin, qui entrevoient un mariage prometteur pour leurs fils respectifs.
L'arrivée du cousin de Paris, Charles, fils d'un négociant en faillite, va chambouler tous les projets. Eugénie est amoureuse de son cousin et veut lui venir en aide, mais félix Grandet refuse à Eugénie cet homme qui risque de le pousser à la ruine. L'épilogue du roman expose parfaitement le poids réel qu'a eu Félix Grandet sur le destin d'Eugénie. Ce récit sur l'avarice et la naîveté est un véritable documentaire sur une époque où spéculateurs et négociateurs ont la part belle. " Tiens! rien n'a changé ce matin, je n'y comprends rien, c'est la fête ... pour eux. ".
Les nouveaux riches aspirent à devenir noble et les nobles convoitent l'argent des fortunés, telle est la nouvelle bourgeoisie provinciale. Cette donne économique est bien décrite et l'argent omniprésent vient souiller les personnages à l'exception d'eugénie.
Cliquer sur ce lien:
pour la version audio. C'est agréable de pouvoir lire, avec un lecteur mp3.
http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/balzac-honore-de-eugenie-grandet.html
Pour les personnes intéressées par la version classique, ci-joint le format pdf
http://beq.ebooksgratuits.com/Balzac-xpdf/Balzac-26.pdf
Un extrait vidéo:
http://www.ina.fr/economie-et-societe/vie-sociale/video/CPC94001482/eugenie-grandet.fr.html