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Le blog de lapalettedecouleurs.over-blog.com

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Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante

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Publié le par laurent
Publié dans : #livres

 

 Le décor est planté, le chapiteau est dressé et les acteurs vont s'animer dans la maison de la mère Vaquer, on entre petit à petit dans l'intimité de cette pension miteuse, où se côtoient des pensionnaires et des habitués du quartier qui ne viennent y prendre que le dîner. C'est un lieu où les personnages vous procurent une sensation malsaine, c'est en voyeuriste que l'on pénètre cet établissement.
 Balzac commence son étude de moeurs, celui de la misère humaine et de son exploitation, par la description picturale des personnages. Ils caractérisent, à merveille, les allégories de la nature humaine.
notamment:

- Vautrin: criminel cynique, d'une quarantaine d'années, qui n'est que cynique et criminel ! qui se fait passer pour un ancien commerçant.

- Mlle Taillefer : naïve, pieuse et amoureuse, mais n'est que cela!
- Madame Vauquer: radine jusqu'au bout des ongles ... qui profite de toutes les situations pour soutirer de l'argent.
- C'est la noble famille de Rastignac et de sa cousine Madame de Beausséant  qui représente le mieux, les qualités humaines: noblesse et générosité. Eugène de Rastignac, le fils est venu faire son droit à Paris, rêve de s'introduire dans la haute société parisienne. Il fréquente de temps à autres les soirées mondaines, où il est régulièrement congédié. Il va pourtant dans ce milieu hostile y découvrir un secret, celui du père goriot. 

- Le père Goriot, pitoyable rentier de soixante neuf ans qui mène une vie nocturne énigmatique est le plus âgé de la maison Vauquer et aussi le plus ancien des pensionnaires. Il y est arrivé en 1813 après s'être retiré des affaires. Les premiers temps, sa fortune et ses revenus lui permettaient d'habiter au premier étage l'appartement le plus cossu de la pension. Puis ses revenus diminuant mystérieusement, le vieil homme est monté d'étage en étage, logeant dans des appartements de plus en plus modestes. Il occupe actuellement une mansarde et est devenu le bouc émissaire de la Maison Vauquer. Les autres pensionnaires commentent son infortune avec peu d'élégance et le soupçonnent de se ruiner en entretenant des femmes du monde. C'est donc le jeune Rastignac qui découvre le drame vécu par l'ancien négociant. Pendant la révolution le fortuné père goriot a consacré tout son argent au bonheur de ses deux filles, Anastasie, l'aînée et Delphine, la cadette. Après leur avoir offert une belle éducation, et leur avoir constitué une dot, il a marié Anastasie au Comte de Restaud et Delphine au banquier Nucingen. Tant que le Père Goriot mettait sa fortune à la disposition de ses filles, ses gendres le ménageaient. Mais maintenant, ils ne lui manifestent qu'indifférence et mépris, à cause de ses difficultés financières. Ils n'hésitent pas à l'évincer. Rastignac, ému par ce récit décide de venir en aide au vieil homme. Vautrin, qui devine l'ambition qui anime Rastignac lui propose un marché cynique: séduire Victorine Taillefer tandis que lui se charge d'éliminer son frère, seul obstacle à l'obtention par la jeune fille d'un héritage fabuleux. Rastignac épouserait alors Victorine.

Rastignac refuse ce pacte diabolique. Il fait la connaissance de Delphine de Nucingen et informe le père goriot de sa rencontre amoureuse avec sa fille. Le vieil homme qui croit toujours aux bons sentiments de ses filles, encourage Rastignac à continuer de fréquenter la jolie baronne. Rastignac devient l'amant de Delphine de Nucingen, mais cette dernière est ruinée par son mari, son mariage est un échec, elle tente de refaire sa fortune avec l'aide de Rastignac. Une vraie complicité s'installe entre le Père Goriot et le jeune étudiant. Le vieil homme est désespéré d'apprendre les soucis financiers de sa fille et il va tenter de l'aider. Avec ses ultimes économies, Il loue un appartement, il logera dans une chambre de bonne au dessus de l'appartement d'Eugène.

A La Maison Vauquer, c'est la désolation, les pensionnaires partent les uns après les autres. La police vient de démasquer  la véritable identité de Vautrin : C'est un forçat qui s'est évadé du bagne de Toulon, où il avait le surnom de trompe-la-mort. Il est arrêté le même jour où un complice tue le frère de Victorine.

 Les déboires financiers des deux filles du Père Goriot resurgissent avec plus d'acuité. A l'annonce de cette déroute financière, le père Goriot est victime d'une grave crise d'apoplexie. Eugène annonce alors à Delphine que son père est mourant mais celle-ci se montre indifférent à son sort. A la pension, le père Goriot va mourir, Il souhaite une dernière fois voir ses deux filles, mais celles-ci demeurent tristement absentes. Eugène sera le seul à partager ses derniers instants. 

 

Cliquer sur ce lien:

pour la version audio. C'est agréable de pouvoir lire, avec un lecteur mp3.

 http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/balzac-honore-de-le-pere-goriot.html

 Pour les personnes intéressées par la version classique, ci-joint le format pdf 

  http://beq.ebooksgratuits.com/balzac/Balzac-39.pdf

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Publié le par laurent
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 personne agéeJ'ai découvert pour la première fois le titre de ce roman de Balzac, en lisant le livre " Balzac et la petite tailleuse chinoise" de l'écrivain et cinéaste d'origine chinoise, Dai Sijie. Son roman a été récompensé de nombreuses fois. Il relate la vie de 2 jeunes chinois envoyés en réducation intellectuelle, dans la chine profonde, sous le régime communiste de Mao tsé toung.

 

"Ursule Mirouët", le roman de Balzac, se focalise autour de la fortune du docteur Minoret, venu finir ses jours à Nemours, son héritage éveille la convoitise des nombreux parents et héritiers potentiels. Ils redoutent d'être désavantagés au profit de la pupille du vieillard, Ursule Mirouët : cette intrigante supposée ne leur paraît-elle pas l'influencer au point de l'avoir conduit, sur le tard, à se convertir ? A la mort de Minoret, en 1835, la cupidité exacerbée d'un des héritiers, Minoret-Levrault, va le pousser jusqu'au vol des titres de rente destinés par le défunt à assurer l'avenir de la jeune fille, alors âgée de vingt ans. La voici donc réduite à la pauvreté, et de surcroît en butte à des persécutions sournoises inspirées par le coupable. L'innocence finira cependant par triompher. Soutenue par l'amour de Savinien de Portenduère, et par l'action des rares amis du docteur, aidée, aussi, par de mystérieuses révélations reçues en songe, Ursule finira par rentrer dans ses droits et par trouver le bonheur qu'elle mérite.

 

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  http://www.archive.org/details/scenesdelavieprovince1_bnd_1110

 

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 http://www.argotheme.com/balzac_ursule_mirouet.pdf

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Édouard Toudouze 

Dans ce roman, introduction logique de la comédie humaine, Balzac met en opposition deux types de mariages. Le premier est le mariage de raison et le second est le mariage d'amour. Balzac essaie de nous faire comprendre ici qu'un mariage d'amour n'est pas absolument un gage de réussite comme tout le monde le croit. L'amour peut parfois être bien éphémère.
Le mariage de raison dans ce livre, c'est celui de Virgine et de Lepas. C'est celui dans ce texte qui sera le plus solide. Le mariage d'amour, c'est celui d'Augustine et de Théodore (le peintre aristocrate). Dans celui-ci, même si les débuts de ce couple sont remplis d'amour, ce mariage s'écroulera vite à cause du manque d'atomes crochus entre les conjoints.

Dans ce roman, Balzac expose des idées qui sont encore d'actualité en 2011. Comme quoi la nature humaine change peu. L’argent a le dernier mot. Si Virginie est un prénom courant, Augustine est plus rare… Ce sont les prénoms des filles de monsieur Guillaume. Les prénoms semblent attribués à l'inverse des caractères. Augustine a un prénom dérivé du masculin: Augustin, et pourtant elle est la cadette, la plus fragile, peut-être plus femme que sa soeur ainée Virginie dont le prénom évoque la pureté.. Balzac cite 28 fois le prénom Virginie et 113 fois celui d'Augustine dans "la maison le chat qui pelote". Ni le médecin de "la comédie humaine" : Horace Bianchon , ni aucun autre docteur n'est appelé dans ce roman. Le mot médecin apparait une seule fois dans une forme d'auto médication: "Qu'est-ce qu'un homme auquel il prend tout à coup, sans consulter de médecin, la fantaisie de ne manger que des légumes?" .

 

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 http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/balzac-honore-de-la-maison-du-chat-qui-pelote.html

  

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 http://beq.ebooksgratuits.com/balzac/Balzac_01_La_maison_du_Chat_qui_pelote.pdf

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On peut penser que l'absence de notoriété est due à ce titre peu accrocheur mais également au caractère provincial de l’histoire. plus clairement les critiques qui font et défont les réputations littéraires auront préféré le clinquant futile de la vie des belles parisiennes (« Le père Goriot », « Illusions perdues ») à l'âpreté des intrigues provinciales.
Fils d’un administrateur loyal, intègre et dévoué de l’Empire, Philippe Bridau est un officier brillant des armées napoléoniennes (chef d'escadron et officier de la légion d'honneur à 20 ans). Il a tout perdu avec la chute de l'Empire et promène son ressentiment dans les bas-fonds de Paris. Homme courageux, Bridau est surtout un être cynique, brutal et sans morale qui ne voit pas pourquoi il ferait des efforts alors que gloire et richesses lui tendent les bras. Après la participation inopportune à une tentative hasardeuse de coup d'Etat, Philippe est assigné en résidence surveillée à Issoudun. Il y retrouve un oncle, dégénéré richissime qui ne survit qu'avec l’assistance d'une jeune et belle femme, son âme damnée, la Rabouilleuse (au lecteur d'y découvrir le pourquoi d'un tel surnom). La richesse de Rouget, l’oncle, est trop importante pour ne pas susciter les convoitises. Dans un ballet tragique, deux hommes, Bridau et Gilet, vont s'affronter pour la conquête de la fortune et, accessoirement de la Rabouilleuse.
La Rabouilleuse est un remarquable roman qui vaut aussi bien par ses caractères que par la description intime et détaillée d'une petite ville de province étouffante. On ne peut manquer, sur ce trait, de penser à « La muse du département » ou à « Ursule Mirouët ». Le lecteur attentif appréciera la description de l'indigente misère affective de la petite bourgeoisie locale chez qui l’accumulation obsessionnelle et dévoyée des biens finit par devenir la seule raison d'être.
Mais surtout, et c'est ce que l’on préfère chez Balzac, la galerie de portraits est ici exceptionnelle car plusieurs personnages emblématiques se croisent. La famille Bridau tout d'abord : Agathe, la mère, est une femme aveuglée par son amour maternel (thème récurrent chez Balzac, de la bonté dévoyée plus destructrice, par sa faiblesse, que bien des vices) ; le frère, Joseph, peintre naissant, que l'on retrouvera souvent dans d’autres romans, est l'antithèse de Philippe. Maxence Gilet, alter ego de Philippe, tout aussi courageux et amoral, est également une belle figure qui détaille encore plus et « a contrario » l'âme de Philippe Bridau. La Rabouilleuse est un roman âpre, noir et amer qui broie l'estomac de ses lecteurs. L’ascension énergique, brutale et cynique de Philippe Bridau est insupportable, d’autant plus insupportable qu'elle est involontairement soutenue par la bêtise et l'incurie de ses proches qui ne partagent en rien sa bassesse.
Ainsi est Balzac, extraordinaire descripteur d’une nature humaine tour à tour grandiose et désespérante.

 La Rabouilleuse, voilà un titre qui sent son roman de gare à plein nez. Pour un peu, on y verrait du Guy des Cars en pleine forme. Et pourtant… C'est un des romans les moins connus de Balzac mais paradoxalement un de ses plus denses.

 

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http://fr.wikisource.org/wiki/La_Rabouilleuse

 

 

 

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Artémisia Gentileschi m’était inconnue.Peintre au 17è siècle,  Fille d’Orazio, peintre de grand talent et victime d’un infamant procès public pour viol, elle en fut l'élève, la complice puis la rivale. Tous deux vont mesurer leur talent, se le reprocher, s'en enorgueillir ou le jalouser jusqu’au dernier jour. La vie d’Artémisia nous est contée avec une multitude de développements historiques concernant les peintres qui l’entouraient, leurs oeuvres, les mécènes, les gens d’Eglise, les grands d'Europe, etc. C’est une grande fresque historique et artistique menée de main de maître. C'est aussi une histoire d’amour peu banale entre un père et sa fille. C’est, enfin, la victoire étonnante d’une femme peintre de l'époque .

Artemisia, jeune femme sauvage, hors de son temps. Après tout ce n'est qu'une femme et l'époque ne lui permet que très peu de libertés.
Amoureuse de la peinture, ce don qui la ronge, son père ne cesse de le cacher. Ce père, omniprésent, que trop aimant, la jalouse furieusement.
Seulement, vient le jour où l'enfant est devenue femme, elle suscite l'appétit des hommes immédiatement. Et malgré l'enfermement paternel, un homme, un seul parviendra par la force à se faire aimer d'elle. Passion dévorante et destructrice.
Même si le livre d'Anna Banti vous met l'eau à la bouche à chaque page, tant il est passionnant (et facile à lire), la fin vous laisse un arrière goût de trop peu. Artemisia Gentileschi est une grande peintre de son temps, pourtant on ne la connaît que trop peu. Ce livre vous ouvre l'appétit pour en savoir bien plus au sujet de cette femme au caractère de feu.

 Artemisia Gentileschi, une de ces artistes extrêmement douées, parmi les rares femmes que l’histoire ait retenues. Née en 1598, à Rome, de famille pisane. Elle créa un atelier de peinture à Naples. L’une des premières femmes qui soutinrent à travers leurs paroles et leurs œuvres, le droit de travailler selon ses aptitudes et la reconnaissance d’une égalité intellectuelle entre les deux sexes. C'est un dialogue animé et passionné avec Artemisia, que vous propose l'auteur, avant de la suivre dans ses pérégrinations à travers l’Italie d’abord, puis l’Europe, dans une fidélité absolue, ferme et invincible, à sa vocation pour l’art.
Artemisia, un portrait à la fois imaginaire et documenté, d’une personne dont le destin méritait de rester dans le souvenir, comme exemplaire.

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Publié le par laurent
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"En 1845, Balzac décida de réunir toute son oeuvre sous le titre: La Comédie Humaine, titre qu'il emprunta peut-être à Vigny...

En 1845, quatre-vingt-sept ouvrages étaient finis sur quatre-vingt-onze, et Balzac croyait bien achever ce qui restait en cours d'exécution. Lorsqu'il mourut, on retrouva encore cinquante projets et ébauches plus ou moins avancés. Vous ne figurez pas ce que c'est que La Comédie Humaine; c'est plus vaste littérairement parlant que la cathédrale de Bourges architecturalement, écrit-il à Mme Carreaud.

Dans l'Avant-Propos de la gigantesque édition, Balzac définit son oeuvre: La Comédie Humaine est la peinture de la société."

Expliquez-moi... Balzac.

Transport/Voyage 

Ce Balzac méconnu, publié en 1842 ou 1844, sera repris au catalogue de «La Comédie humaine» parmi les «Scènes de la Vie privée». Honoré dédie très justement ce roman à sa sœur Laure. En effet, l’intrigue est empruntée à un récit de Laure, intitulé «Le Voyage en Coucou» (le coucou est une voiture d’un type particulier, amplement décrite dans l’exposition de l’Ïuvre).

http://beq.ebooksgratuits.com/balzac/Surville_Le_voyage_en_coucou.pdf 

 Balzac avait d'abord titré son texte : «Le Danger des mystifications». Et voilà donc trois titres pour la même œuvre, celui de Laure et les deux d'Honoré. Trois titres pour trois aspects de cet étrange roman.
«Le Voyage en Coucou» : on sait l’importance des moyens de transport en commun dans les romans du XIXème siècle. Que ce soit dans «Madame Bovary», dans «Boule-de-Suif», dans «La Bête à Maître Belhomme», par exemple, diligences, fiacres ou pataches sont des lieux de rencontre et de dialogue qui ont souvent séduit les auteurs réalistes. Balzac n’échappe pas à cette fascination : le coucou du père Pierrotin sert de cadre à toute la première partie de ce roman, ainsi qu'au dénouement. Nous avons donc affaire à un récit cyclique : plusieurs personnages qui s’étaient rencontrés occasionnellement au cours d’un voyage entre Paris et Beaumont-sur-Oise se retrouvent quatorze ans plus tard. Les mêmes, et pourtant autres : le temps, la vie sont passés par là. «Le Danger des Mystifications» : parmi les six passagers du coucou, quatre mentent. Chacun, pour diverses raisons (désir de voyager incognito, envie de briller, jalousie, plaisanterie…) cache sa véritable identité, s'invente des exploits, voire se livre au petit jeu de la calomnie, ce qui n’est pas sans dangers.
«Un Début dans la Vie» : ce début, c’est celui d’Oscar Husson, le personnage central, qui fait ici son unique apparition dans «La Comédie humaine». Un petit jeune homme timide et pauvre, fruit des amours passionnés de sa mère sous le Directoire. Pour faire son avantageux, il révèle à ses compagnons de voyage des secrets qu’il tient d'un ami de sa mère à propos du comte de Sérisy. Pas de chance, le comte est justement caché sous les traits de ce brave bourgeois que le conducteur du coucou a appelé «Monsieur Lecomte». Plusieurs existences vont être métamorphosées par cette indiscrétion, dont celle du malheureux Oscar, qui devra payer un lourd tribut à la vie avant de comprendre le bien-fondé de la devise que lui proposait son oncle : «Probité, travail, discrétion».
Ce roman, outre la peinture des voyages en coucou et l'intéressante psychologie du jeune homme pauvre vaut aussi par le tableau satirique, dans la deuxième partie, du petit monde des avoués parisiens, que Balzac connaissait comme sa poche. Une lecture très recommandable pour tous ceux qui veulent parfaire leur connaissance du père de «La Comédie humaine».

 

 

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http://fr.wikisource.org/wiki/Un_d%C3%A9but_dans_la_vie

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Publié le par laurent
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Nous ne détaillerons pas ici la biographie de l'écrivain, celle ci est suffisamment décrite dans une multitude d'articles ou de revues, Balzac est avant tout, le précurseur de la littérature moderne. Tout comme Emile Zola, qui fit l'étude, par l'intermédiaire d'une vingtaine de romans, de l'influence sous le second empire, des tares génétiques au travers de la saga d'une famille " Les Rougon-Macquart". Balzac est un personnage à géométrie variable et il est très intéressant de cerner sa personnalité et son caractère dans les quelques pages qui suivent. 

 http://beq.ebooksgratuits.com/balzac/Balzac_Biographie.pdf

  C'est au travers d'un projet littéraire et d'une immense fresque qui dépeint la société du dix neuvième siècle, qu' "En 1845, honoré de Balzac décida de réunir toute son oeuvre sous le titre: La Comédie Humaine, titre qu'il emprunta peut-être à Dante ou à Vigny...

 

En 1845, quatre-vingt-sept ouvrages étaient finis sur quatre-vingt-onze, et Balzac croyait bien achever ce qui restait en cours d'exécution. Lorsqu'il mourut, on retrouva encore cinquante projets et ébauches plus ou moins avancés. Vous ne figurez pas ce que c'est que La Comédie Humaine; c'est plus vaste littérairement parlant que la cathédrale de Bourges architecturalement,écrit-il à Mme Carreaud.

Dans l'Avant-Propos de la gigantesque édition, Balzac définit son oeuvre: La Comédie Humaine est la peinture de la société." L’ambition de Balzac est de faire un roman total qui puisse «plaire à la fois au poète, au philosophe, et aux masses», et qui permette de comprendre la «raison du mouvement de la société». De la cathédrale à la tapisserie et à la mosaïque, innombrables sont les métaphores qu'utilisait Balzac pour décrire cette vaste entreprise. Il se proposait de peindre la société de son temps et de donner une image réelle de la vie sous la Restauration et la Monarchie de Juillet

http://beq.ebooksgratuits.com/balzac/Balzac_00_Lavant_propos_de_la_Comedie_humaine.pdf

 

 L'écrivain entend alors établir l'inventaire des espèces humaines, en dressant une nomenclature du genre humain semblable à celles qui existent pour les espèces animales. Aussi, toutes les catégories sociales, des classes les plus humbles à l'élite, toutes les professions (médecins, commerçants, banquiers, prêtres, officiers, notables, petits employés, et surtout les hommes d'affaires...) et tous les milieux (Paris, province, campagne), constituent-ils des objets d'études. Et pour que ces personnages vivent vraiment à nos yeux, l'écrivain décrit d'une façon minutieuse le cadre dans lequel ils évoluent : la ville, la rue, l'appartement qu'ils habitent, le costume, le mobilier, les mœurs et les habitudes des gens qu'ils fréquentent, sans oublier de considérer le contexte historique (Restauration, Monarchie de Juillet) auquel leur histoire se rattache. Le romancier ira même jusqu'à faire leur généalogie. En outre, il donne à chacun de ses personnages une passion simple mais dominante, qui constitue son caractère propre ; puis il leur attribue les habitudes, les gestes, les paroles, les professions qui leur conviennent et crée ainsi des types inoubliables par leur intense réalité.

 

  Balzac a divisé son oeuvre en trois grandes parties:

 

Etudes de moeurs

Qui sont de beaucoup les plus nombreuses et les plus importantes, se divisent, à leur tour,en

six séries de Scènes  selon le lieu d’action: les trois premières peignent l’homme dans tous ces aspects, en tant qu’espèce animale.

 

1. Les Scènes de la Vie privée correspondent à «l'enfance, l'adolescence et leurs fautes».

 

1. les Enfants ;

2. Un pensionnat de demoiselles ;

3. Intérieur de collège ;

4. la Maison du Chat-qui-pelote ; Livre audio 27 : Roman sur la peinture - la comédie humaine d'honoré de Balzac " La maison du chat qui pelote " - (étude de moeurs - Scènes de la vie privée).

5. le Bal de Sceaux ;

6. Mémoires de deux jeunes mariés ;

7. la Bourse ; Livre audio 23 : Roman sur la peinture - la comédie humaine d'honoré de Balzac " la bourse " - ( Etude de moeurs - Scènes de la vie privée ).

8. Modeste Mignon ;

9. Un début dans la vie ; Livre audio 25 : Roman sur la peinture - la comédie humaine d'honoré de Balzac " Un début dans la vie "- ( Etude de moeurs - Scènes de la vie privée ).

10. Albert Savarus ;

11. la Vendetta ;

12. Une double famille ;

13. la Paix du Ménage ;

14. Madame Firmiani ;

15. Étude de femme ;

16. la Fausse Maîtresse ;

17. Une fille d'Ève ;

18. le Colonel Chabert ;

19. le Message ;

20. la Grenadière ;

21. la Femme abandonnée ;

22. Honorine ;

23. Béatrix ou les Amours forcées ;

24. Gobseck ;

25. la Femme de trente ans ;

26. le Père Goriot ;

27. Pierre Grassou ;

28. la Messe de l'athée ;

29. l'Interdiction ;

30. le Contrat de mariage ;

31. Gendres et Belles-Mères ;

32. Autre Étude de femme.

Soit 32 romans, dont 4 restés à l'état de projet.

 

2. Les Scènes de la Vie de province  correspondent à l'«âge des passions, des calculs, des intérêts, de l'ambition».

 

 33. le Lys dans la vallée ;

34. Ursule Mirouët ;

35. Eugénie Grandet ; les Célibataires :

36. Pierrette ;

37. le Curé de Tours ;

38. Un ménage de garçons en Province (la Rabouilleuse); Livre audio 26 : Roman sur la peinture - la comédie humaine d'honoré de Balzac " la Rabouilleuse " - (étude de moeurs - Scènes de la vie de province).

39. l'Illustre Gaudissart ;

40. les Gens ridés ;

41. la Muse du département ;

42. Une actrice en voyage ;

43. la Femme supérieure - les Rivalités :

44. l'Original ;

45. les Héritiers Boisrouge ;

46. la Vieille Fille les Provinciaux à Paris :

47. le Cabinet des Antiques ;

48. Jacques de Metz ;

49. Illusions perdues.

Soit 17 romans, dont 6 restés à l'état de projet. 

  

3. Les Scènes de la Vie parisienne correspondent au «tableau des goûts, des vices, de toutes les choses effrénées qu'excitent les mœurs particulières aux capitales».

 

 Histoire des Treize (trois épisodes) :

50. Ferragus ;

51. la Duchesse de Langeais ;

52. la Fille aux yeux d'or

53. les Employés ;

54. Sarrasine ;

55. Grandeur et Décadence de César Birotteau ;

56. la Maison Nucingen ;

57. Facino Carne ;

58. la Princesse de Cadignan ;

59. Splendeurs et Misères des courtisanes ;

60. la Dernière Incarnation de Vautrin ;

61. les Grands, l'Hôpital et le Peuple ;

62. Un prince de la bohème ;

63. les Comiques sérieux (les Comédiens sans le savoir) ;

64. Échantillons de causeries françaises ;

65. Une vue du palais ;

66. les Petits Bourgeois ;

67. Entre savants ;

68. le Théâtre comme il est ;

69. les Frères de la Consolation.

Soit 20 romans, dont 6 restés à l'état de projet.

  

   et les trois autres les grandes masses dans leur ensemble, car le but principal de l’écrivain est de saisir au vif les différents aspects de la nature humaine et aussi les relations sociales entre les hommes. Ce ne seront pas des faits imaginaires: ce sera ce qui se passe partout.

 

4.  Les Scènes de la Vie militaire s'intéressent aux «existences d'exception» situées «hors de la loi commune». peignent les masses qui s’affrontent et se massacrent.

 

 78. les Soldats de la République ;

79. l'Entrée en campagne ;

80. les Vendéens ;

81. les Chouans - les Français en Égypte :

82. le Prophète ;

83. le Pacha ;

84. Une Passion dans le désert ;

85. l'Armée roulante ;

86. la Garde consulaire - Sous Vienne :

87. Un combat ; l'Armée assiégée ; la Plaine de Wagram ;

88. l'Aubergiste ;

89. les Anglais en Espagne ;

90. Moscou ;

91. la Bataille de Dresde ;

92. les Traînards ;

93. les Partisans ;

94. Une croisière ;

95. les Pontons ;

96. la Campagne de France ;

97. le Dernier Champ de bataille ;

98. l'Émir ;

99. la Pénissière ;

100. le Corsaire algérien.

Soit 23 romans, dont 20 restés à l'état de projet. 

 

5. Les Scènes de la Vie politique 

illustrent l’histoire des masses étudiées à des époques différentes

 

70. Un épisode sous la Terreur ;

71. l'Histoire et le Roman ;

72. Une ténébreuse affaire ;

73. les Deux Ambitieux ;

74. l'Attaché d'ambassade ;

75. Comment on fait un ministère ;

76. le Député d'Arcis ;

77. Z. Marcas.

Soit 8 romans, dont 4 restés à l'état de projet. .

  

 6. Les Scènes de la Vie de campagne sont en quelque sorte le soir de cette longue journée

 

  101. les Paysans ;

102. le Médecin de campagne ;

103. le Juge de paix ;

104. le Curé de village ;

105. les Environs de Paris.

Soit 5 romans, dont 2 laissés à l'état de projet.

 

 

 

* Etudes philosophiques

  illustrent les ravages de la pensée. Balzac était convaincu qu’une vie vouée à la passion, au plaisir, à une occupation intellectuelle intense ravageait l’homme autant que le vice et la douleur.

Chacun doit donc choisir entre une vie frénétique et passionnante qui l’use et une vie calme qui l’ennuie mais ménage ses forces. D’ailleurs, Balzac faisait partie du premier groupe, il fut lui aussi victime de ce ravage de la pensée.

 

106. le Phédon d'aujourd'hui ;

107. la Peau de chagrin ;

108. Jésus-Christ en Flandres ;

109. Melmoth réconcilié ;

110. Massimilia Doni ;

111. le Chef-d'œuvre inconnu ; livre audio 24 : Roman sur la peinture - la comédie humaine d'honoré de Balzac " le chef-d'oeuvre inconnu " - (étude philosophique).

112. Gambara ;

113. la Recherche de l'absolu ;

114. le Président Fritot ;

115. le Philanthrope ;

116. l'Enfant maudit ;

117. Adieu ;

118. le Réquisitionnaire ;

119. les Marana ;

120. El Verdugo ;

121. Un drame au bord de la mer ;

122. Maître Cornélius ;

123. l'Auberge rouge-

Sur Catherine de Médicis (3 épisodes) :

124. le Martyr calviniste ;

125. la Confidence des Rugieri ;

126. les Deux Rêves -

127. le Nouvel Abeilard ;

128. l'Élixir de longue vie ;

129. la Vie et les aventures d'une idée ;

130. les Proscrits ;

131. Louis Lambert ;

132. Séraphîta.

Soit 27 romans, dont 5 restés à l'état de projet.  

 

* Etudes analytiques

 

133. Anatomie des corps enseignants ;

134. la Physiologie du mariage ;

135. Pathologie de la vie sociale ;

136. Monographie de la vertu ;

137. Dialogue philosophique et politique sur les perfections du XIXe siècle.

Soit 5 livres, dont 4 restés à l'état de projet.  

 

 

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Publié le par laurent
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A travers cette courte nouvelle, Balzac nous livre ici sa vision de l'art, par l'intermédiaire d'un jeune peintre qui arrive à Paris pour trouver un maitre, plûtot mystérieux, qui lui donnera de bons conseils pour perfectionner son art. Il est aussi l'auteur d'un chef d'oeuvre qu'il a commencé depuis bientôt 10 ans et qu'il est sur le point d'achever.

 

Cliquer sur ce lien:

pour la version audio. C'est agréable de pouvoir lire, avec un lecteur mp3, 

 http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/balzac-honore-de-le-chef-doeuvre-inconnu.html

 

  Pour les personnes intéressées par la version classique:

 

  http://beq.ebooksgratuits.com/balzac/Balzac_70_Le_chef_doeuvre_inconnu.pdf

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Publié le par laurent
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Le peintre Schinner

Un jeune peintre prometteur fait une chute dans son atelier et se réveille dans les bras d'une ravissante inconnue, sa voisine.
Mais cette idylle naissante est rapidement contrariée par les soupçons qui pèsent sur cette jeune fille et sa mère. Pourquoi un riche vieillard vient-il chaque soir chez elles perdre de l'argent au jeu ? Et que penser lorsque la bourse du jeune peintre disparaît après une partie de cartes disputées avec ses voisines.

 

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 http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/balzac-honore-de-la-bourse.html

 

 

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  http://beq.ebooksgratuits.com/balzac/Balzac_03_La_bourse.pdf

 

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Publié le par laurent
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Peinture de E.Zola par E.Manet 

 

Lorsque Emile Zola commence à s’intéresser à la

peinture de Manet en 1866, il n’est encore qu’un jeune critique d’art débutant ; un journaliste polémique, pas un écrivain. Manet à ce moment

est déjà un peintre confirmé, au faîte de sa carrière sinon de sa gloire et qu’un critique d’art célèbre, Charles Baudelaire, a déjà  défendu. D’une certaine manière, mais sur des bases tout autres, Zola prend le relais du poète qui  meurt en 1867 après avoir fait à Manet cette déclaration ambiguë : “Vous n’êtes que le premier dans la décrépitude de votre art”. Zola, en prenant appui sur l’oeuvre du peintre, pose les principes de ce qui deviendra sa doctrine naturaliste en peinture, basée sur la croyance en une réalité immédiate, une confiance dans les choses mêmes du monde qui nous entoure et dans la faculté de les représenter (de les rendre) telles

quelles, sans parti pris moral ni social, sans altération, sans “déformation”. L’individualité de l’artiste, sa vision personnelle et ses choix sont les conditions nécessaires pour qu’adviennent dans l’oeuvre la vérité et la beauté. L’humain est par rapport à la réalité extérieure l’élément variable, le facteur de renouvellement constant. Mais cette doctrine, que Zola n’applique pas de la  même manière selon qu’il s’agit de critique picturale ou de littérature, va progressivement faire écran à sa claivoyance sur l’évolution de la peinture moderne jusqu’à l’aveugler totalement face aux courants novateurs de la fin du siècle. Ainsi s’explique l’attitude de Zola - et son

évolution - à l’égard des peintres, ses contemporains.

Alors que Zola soutient les débuts de l’impressionnisme dès 1868, appréciant le plein air et la peinture claire, les sujets choisis dans le

réel observable le plus proche, “le premier coin de forêt venu”, il délaisse à partir de 1879 ses engagements, écoeuré par des toiles bigarrées qui lui paraissent avoir cédé à la facilité, et finit par se replier sur des artistes aux parti-pris tempérés de compromis et de concessions, des peintres de la

demi-mesure, tels Jules Bastien-Lepage, Léon Bonnat, Henri Gervex ou Edouard Detaille.

 

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 http://www.litteratureaudio.com/livre-audio-gratuit-mp3/zola-emile-edouard-manet-etude-biographique-et-critique.html

 

 

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 http://fr.wikisource.org/wiki/%C3%89douard_Manet,_%C3%A9tude_biographique_et_critique

 

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