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REaliser la composition d’une nature morte rEside dans la capacitEéde simplifier gEomEtriquement les objets reprEsentEs dans :
- L’éEquilibre qui s’instaure et s’Etablit entre ces divers objets, pour obtenir une harmonie et un éEquilibre dans la composition finale.
- L’utilisation du jeu de l’ombre et de la lumiEre, pour les positionner sur la toile, en crEant des volumes qui viendront s’imbriquer dans cette composition, pour obtenir la profondeur de champ.
- L’apport de sa touche personnelle qui fait que chaque objet sera A la bonne place.
LE PAPIER
Choisir le papier est selon moi un acte important. C'est aussi un acte difficile compte tenu du large choix chez les commerçants. J'ai réussi à choisir les miens en essayant plusieurs marques, plusieurs types. J'ai appris à observer leurs réactions selon différents degrés d'humidité, selon la couleur appliquée, j'ai été attentif aux comportements des pigments...
L'essentiel étant de trouver le ou les papiers qui corresponde à la sensibilité de chacun.
Ma préférence va aux papiers ayant un poids de 300g/m2. J'utilise des blocs collés aux quatre côtés ou, pour les très grands formats, du papier en rouleau tendu sur un châssis nu. Ce dernier procédé a l'avantage de fournir un support très léger et donc facilement manipulable. Je trempe le papier, découpé dans un format légèrement plus grand que le châssis, une dizaine de minutes dans l'eau. Devenu souple, je l'agrafe sur les quatre côté du cadre. Le papier est tendu comme une peau de tambour une fois sec. La toile ainsi constituée ne gondole pratiquement pas même lors d'un travail dans l'humide.
Voici les papiers qui ont ma préférence :
Arches:
Je tiens à mentionner le papier Arches, même si je ne l'utilise plus, car il m'a été d'une aide précieuse à mes débuts. C'est en effet un papier docile, au grain rugueux qui tiens bien l'humidité. En revanche, il ne permet pas d'ouvrir des blancs (c'est-à-dire enlever le pigment du papier, devenu mat dans le processus de séchage, à l'aide d'un pinceau rigide de type acrylique), et son odeur est désagréable lorsqu'il est humide. De plus, il a tendance à "griser" les couleurs en séchant.
Cela dit, le papier Arches demeure un papier idéal pour débuter.
Le Bockingford
Le papier Bockingford est plus exigeant que le précédent et nécessite d'être apprivoisé. Il conserve son humidité relativement longtemps, ce qui demande de garder un certain sang-froid !. Le rendu des couleurs est très bon et l'ouverture des blancs largement possible.
Le Langton
The Langton, lui, se rapproche beaucoup des caractéristiques du Bockingford. Ces deux papiers permettent d'obtenir des couleurs éclatantes au prix d'un réel effort de concentration tant ils sont exigeants. La récompense après la "souffrance" en quelque sorte !
Fabriano Artistico
Le Fabriano Artistico est un papier plutôt nerveux. Il restitue l'éclat des couleurs mais demande à travailler vite car il a tendance à sécher rapidement. C'est un support très agréable à travailler ; il est, avec celui qui suit, l'un de mes préférés.
le Montval
Voici le papier le plus difficile à mon avis : le Montval. Il exige une grande maîtrise de l'aquarelle. La difficulté majeure vient du fait qu'une simple petite goutte d'eau peut provoquer de grandes auréoles ! Cette caractéristique permet donc d'ouvrir des blancs en retrouvant celui du papier. C'est un support qui conserve, lui aussi, l'éclat des couleurs mais qui demande de travailler en une couche. Un second lavis a tendance en effet de diluer le premier. Il faut travailler vite sur un tel papier car il sèche vite. A noter : il peluche s'il est trop frotté ou manipulé. Un papier également difficile par sa fragilité.
LES PINCEAUx
Les pinceaux que j'utilise sont de plusieurs sortes.
- En poils de martre pour les détails ou les passages délicats,
- Petits-gris pour mouiller le papier ou effectuer des retraits,
- Pinceaux chinois pour les détails et les graphismes,
- Synthétiques, de type acrylique, pour ouvrir les blancs.
Autre outil qui ne me quitte jamais : le pulvérisateur. Il me permet d'obtenir certains effets très graphiques, il m'aide à raviner le papier et enlever la couleur.
LES COULEURS
J'utilise avant tout les aquarelles Blockx pour leur qualité légendaire, le "grain" des couleurs et les magnifiques gris colorés que l'on peut obtenir.
Les couleurs Winsor & Newton sont mes préférées par la qualité et la concentration des pigments, Blockx mis à part. Elles viennent en complément des premières.
Ma palette comprend un nombre restreint de couleurs. Lorsque je peins, je mets un point d'honneur à n'utiliser que 3 ou 4 couleurs. Cela me permet de garder une harmonie de couleurs et d'obtenir des tons subtils par mélange direct sur le papier. Je choisis autant que possible des couleurs transparentes.
Voici mes choix toutes marques confondues :
Jaune de Naples, gomme-gutte, rouge quinacridone, laque rose, magenta, violet dioxazine, bleu de cobalt, outremer, bleu Blockx, bleu turquoise, sienne brûlée, ombre brûlée, rouge et brun de mars, brun van dick.
Tel est le matériel avec lequel j'ai beaucoup de plaisir à peindre mes aquarelles. Mon choix s'est porté sur ces marques après de nombreux tests, d'observations, de prises de notes... Elles répondent bien à mes attentes, à ma façon d'aborder la technique. C'est un passage obligé face à l'offre pléthorique de fournitures pour qui souhaite trouver ses outils.