Dans la vidéo que vous pouvez voir ci-dessus, l'aquarelle est réalisée étape par étape, très facile à suivre.
Ci-dessous, la photo de départ et un dessin pour composer le tableau.
Le blog de lapalettedecouleurs.over-blog.com
Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante
Un tableau abstrait de Manhattan la nuit, à l'huile et couteau...
Les rues de la ville, par laurentsaintgermain
Il s'agit de la deuxième vidéo de la série: peindre, pas à pas, un paysage marin. La mer sera le sujet central. Dans la précédente vidéo, nous avons abordé la réalisation du ciel et des nuages.
Dans cette vidéo, nous allons voir comment transcrire en peinture: la mer, les vagues et le mouvement de l'eau.
Peindre la mer en vidéos (vagues, rochers, etc...), par laurentsaintgermain
Cette vidéo fait partie d'une série de 3 vidéos où est expliqué, étape par étape, comment peindre les éléments qui apparaissent inévitablement dans une marine ( ciel, mer et rivage sablonneux ).
Nous allons donc, dans un premier temps, apprendre à peindre un ciel avec ses nuages, de la même manière suivront les autres vidéos de cette série où vous réaliserez un bord de mer, dans son ensemble.
Apprendre à peindre ciel et nuages.
Apprenez à peindre une dune de sable, à l'huile ou à l'acrylique, avec une palette limitée!
Jaune de cadmium
Rouge de cadmium
Rouge cramoisi
Bleu céruléen
Bleu outremer
Terre d'ombre brûlée
Blanc de titane
1/ Tout d’abord, commencez par peindre le fond, c’est à dire le ciel bleu. Pour cela, utilisez un Spalter, (grand pinceau plat et large) pour poser la teinte de bleu que vous avez choisi en aplat. Travaillez en prenant pas mal de peinture mais aussi en gardant votre pinceau bien humide. Ajoutez du blanc à votre bleu pour obtenir une teinte légèrement plus claire et appliquez -la sur le bas de votre ciel pour obtenir un dégradé. N’attendez pas que la couche précédente sèche pour bien fondre les deux couleurs.
2/ Attendez ensuite que le fond en dégradé soit sec.
3/ Commencez ensuite vos nuages en utilisant du blanc. Dans ce tutoriel, j’ai utilisé un blanc pur. La technique pour peindre les nuages est très simple car elle consiste à travailler la peinture à sec, en mouillant à peine votre pinceau. Votre pinceau ne doit pas quitter la toile et votre geste ne doit pas être trop répétitif pour éviter d’avoir des nuages trop semblables. Commencez par la partie centrale des nuages la plus blanche et progressez ensuite vers la partie extérieure en dégradé. Moins vous aurez de peinture sur votre pinceau, plus vous obtiendrez des effets de transparence. Ne faites pas des nuages trop ronds pour éviter l’effet cartoon.
4/ Une fois que vous avez peint votre ensemble de nuages, retravaillez les zones les plus lumineuses de vos nuages en ajoutant du blanc. Celles-ci sont déterminées par la direction de la lumière dans votre ciel. Généralement, les nuages sont éclairés par le dessus et donc plus sombres en-dessous. Faites attention à ne pas ajouter trop de blanc et à laisser apparaître les parties diffuses de vos nuages qui donnent l’effet réaliste de votre ciel.
Dans ce cours de peinture, j’ai voulu m’en tenir à un ciel bleu classique pour ne pas trop compliquer les choses . Mais comme je vous le disais, peindre un ciel n’est pas une science exacte et il existe une multitude de techniques plus complexes (voir les vidéos ci-dessous, dans le dossier "peindre ciel et nuages en vidéo"), pour arriver à rendre les différents moments de la journée et les différentes teintes.
Peindre ciel et nuages en vidéo, par laurentsaintgermain
Vieille maison de village à l'aquarelle
L'une des couleurs les plus délicates à préparer dans une peinture de paysage est le vert, c'est celle qui cause le plus de problèmes aux artistes. Bien les associer, ils vous donneront de merveilleux effets vibrants, mais inversement, ils auront l'air acide et éloignés de la réalité.
Dans ce didacticiel de peinture, nous allons préparer des verts réalistes et naturels que vous pourrez utiliser dans une peinture de paysage.
Bien que cette œuvre d'art soit peinte à l'huile, vous pouvez également utiliser des peintures acryliques.
Préparer ses propres verts
Il existe de nombreux verts vendus dans le commerce, par exemple le vert d'oxyde de chrome, le vert de Hooker, le viridian, le vert phtalo, le vert émeraude, la liste est longue. Avec autant de verts parmi lesquels, il faut choisir ? Personnellement, je prépare du vert, avec le jaune et le bleu, car cela rend la couleur plus naturelle et plus susceptible d'être harmonieuse avec les autres couleurs de ma palette.
Cela dit, le seul vert du commerce, que j'utilise est le vert phtalo car il est idéal pour augmenter cette saturation . Je n'utilise jamais cette couleur seule, seulement pour ajouter à un mélange vert existant ou lorsque je peins la mer.
Rester simple
Une autre raison pour laquelle je mélange mes propres légumes verts est que j'utilise généralement une palette limitée et pour deux raisons. La première est que je trouve cela moins déroutant avec moins de couleurs sur ma palette et que cela m'aide à mieux comprendre la couleur. La deuxième raison est qu'avec moins de couleurs sur ma palette, mes mélanges de couleurs sont plus susceptibles de contenir des couleurs communes, ce qui signifie une peinture plus harmonieuse et cohérente.
Ajouter du rouge dans vos verts
Un dernier conseil que je peux recommander lors de la préparation de verts est d'arrondir le mélange en y ajoutant du rouge. Comme le rouge est l'opposé complémentaire du vert sur la roue chromatique, j'ai trouvé que mes mélanges verts semblaient plus naturels et harmonieux lorsque j'ajoutais un élément rouge dans le mélange. Très souvent, je vais compléter mon mélange vert avec une couleur qui contient du rouge comme l'orange de cadmium, le rouge cramoisi et / ou la terre de Sienne brûlée.
Regarder un paysage pour un peintre, c’est toujours extraordinaire, cela démange nos doigts, d’instinct nous avons envie de capturer l’essence même du spectacle pour le reporter sur notre toile. Voici quelques conseils pour vous aider dans votre prochaine peinture de paysage.
Vous n’êtes pas obligé d’inclure tout ce que vous voyez dans le paysage, n’hésitez pas à enlever des détails, ou des incongruités. (les antennes de télévision s’il y a une maison, un arbre qui déséquilibre l’œuvre, etc.) Soyez sélectif, ne prenez que les éléments forts qui caractérisent ce paysage en particulier. Utilisez le paysage comme une référence, pour vous fournir les informations dont vous avez besoin pour peindre les éléments, ne soyez pas asservi par ce que vous voyez.
Si elle permet une composition solide, n’hésitez pas à réorganiser les éléments dans le paysage. Ou prendre des parties de paysages différents et de les réunir dans une même peinture. (Évidemment, cela ne s’applique pas si vous peignez une célèbre scène facilement identifiable, mais la majorité des peintures de paysage ne sont pas des scènes de cartes postales, mais plutôt l’ impression d’un paysage.)
Ne peignez pas l’ensemble du paysage sur un même plan : moins de détail pour le fond du paysage que pour le premier plan. Il est moins important là-bas et donne plus «autorité» au premier plan.
La différence dans le détail contribue également à attirer l’œil du spectateur sur l’objectif principal de la peinture de paysage.
Vous n’êtes pas un «tricheur» si vous achetez des tubes de peintures vertes plutôt que de faire vos propres mélanges. L’un des principaux avantages de cette initiative est que vous avez toujours un accès instantané à des verts particuliers. Mais ne vous limitez pas, étendez votre gamme de vert en leur rajoutant du bleu ou du jaune.
Pour citer Picasso : « Ils vont vous vendre des milliers de feuilles de vert Véronèse et de vert émeraude et vert de cadmium et de toute sorte de vert que vous voulez, mais ce vert particulier, jamais. » La variété et l’intensité des verts qui se produisent dans la nature sont tout à fait impressionnantes. Lors du mélange d’un vert, utilisez le fait que ce vert est soit à dominance bleue ou jaune comme point de départ pour déterminer les proportions de vos mélanges. (Mais rappelez-vous l’ombre de quelque chose de vert dans un paysage ne changent en fonction de l’heure du jour et ce qui était d’un vert bleuâtre, ce matin, peut-être d’un vert jaunâtre, ce soir.)
Plus vous jouerez sur les variations des mélanges bleus / jaunes, plus cela vous donnera de verts différents. Avec la pratique, il devient instinctif de mélanger les nuances de vert que vous recherchez.
Expérimentez également le mélange avec deux bleus et deux jaunes pour faire vos verts.
Mélangez un peu de noir avec des jaunes différents et vous verrez que vous produirez une gamme de Vert gris et les verts kaki. (N’oubliez pas d’ajouter du noir au jaune, et non jaune au noir, vous devez mélanger un peu de peinture noire pour assombrir une couleur jaune, mais vous faudrez une grande quantité de peinture jaune pour éclaircir un noir.)
N’hésitez pas de faire comme Claude Monet, peignez le même paysage dans différentes lumières, différentes saisons ou différentes humeurs.
Vous ne vous ennuierez pas avec cette scène, mais vous commencez à voir plus de choses. Vous allez vous perfectionner, je me rappelle qu’à mes débuts, j’avais peint et repeint des centaines de fois un vase iranien que j’avais acheté en Salle des ventes. Et encore aujourd’hui, je suis surprise de l’évolution de ma peinture à cette époque. (j’avais daté mes dessins)
Par exemple, la façon dont l’ombre d’un arbre tourne autour de lui toute la journée, et comment la lumière du soleil de midi plus dure que celle du lever et du coucher du soleil.
Le vert, par laurentsaintgermain
Comment peindre un paysage d'été sans être inondé de vert ?
Voilà un problème souvent rencontré par les peintres en herbe
pour ne pas dire en herbe verte.
Pour la réalisation de ce tableau j'ai utilisé des couleurs
acryliques suivantes : Blanc de Titane, Jaune Cadmium clair, rouge brillant, ocre jaune, Terre d'ombre brûlée, Bleu Phtalo, Bleu Outremer
et Violet Cobalt foncé.
Une série de pinceaux Raphaël plat, rond et Filbert, une brosse en soie de porc et un pinceau traînard. Une spatule pour faire les mélanges,
une palette humide et une toile cartonnée 10 x 12 po. (F4).
Installé confortablement, la photo est à proximité de la toile,
afin de l'observer souvent et la comparer à la toile.
Afin de limiter la dominance des verts, j'applique sur la toile,
une couleur de fond contenant la couleur complémentaire,
soit le rouge. Ici, je fais un rose avec du blanc et du violet.
Ma toile a déjà une base de gris bleuté.
Le fond est terminé et bien sec. Cette dominante rosée apportera
un équilibre visuel avec les verts du paysage
et le rendra plus agréable.
Je dilue du bleu outremer avec beaucoup d'eau pour obtenir
une peinture à la consistance de l'encre.
Le bleu outremer est légèrement violacé et moins verdâtre
que le bleu phtalo. Encore une précaution pour s'éloigner du vert.
Je positionne les principaux éléments en traçant les grandes lignes.
Il n'est pas question de mettre des détails, mais bien de situer
l'emplacement des parties importantes du tableau.
Cette opération ne doit durer qu'une minute ou deux.
Voilà le dessin terminé. C'est très sommaire et ça suffit largement.
Avec du bleu outremer et du terre d'ombre brûlée, je fais un noir, plutôt brunâtre que bleuté. Encore une fois, pour m'éloigner du vert.
J'applique cette couleur très grossièrement, sans faire de détail
et en frottant vigoureusement la toile avec une brosse en soie de porc.
Je couvre toutes les parties qui me paraissent les plus foncées sur la photo.
Je prépare un mélange très clair avec du blanc de Titane, un peu de violet
et un peu de bleu outremer.
J'applique cette couleur avec le pinceau Filbert Raphaël assez petit.
Je donne des touches irrégulières et dans tous les sens.
Je laisse apparaître la couleur du fond de temps en temps.
Je prépare un mélange très clair avec du blanc, du jaune
et une toute petite quantité de bleu phtalo pour obtenir
un vert tirant sur le jaune et très clair.
J'applique cette couleur aux endroits les plus clairs de la photo.
Cette opération peut paraître anodine, mais elle est très importante car,
non seulement elle me permet de définir les zones qui représenteront
la lumière dans le tableau, mais en plus, elle me permet d'évaluer
et de juger de la puissance du contraste entre les valeurs
les plus claires et les plus foncées qu'on a mises plus tôt.
J'applique cette couleur généreusement, toujours sans faire de détail
et sans chercher à représenter la texture du feuillage.
À partir de maintenant, je préserverai ces tons clairs en faisant
bien attention de ne pas trop les recouvrir de teintes trop foncées.
Avec le blanc, le jaune cadmium clair, l'ocre jaune, le bleu outremer
et le bleu phtalo, je crée, sur la palette, des gammes
de tons dégradés allant d'une couleur vers l'autre.
Ainsi, je peux créer plusieurs verts, certains saturés,
et d'autres plus atténués, tirant vers le gris ou le kaki.
J'applique ces différents verts par de grands coups de pinceau,
en allant des tons les plus foncés vers les plus clairs.
Au fur et à mesure que je pose ces couleurs, je varie les verts,
je varie les coups de pinceau et en superposant le tout, j'obtiens,
petit à petit, la texture du feuillage, qui se crée d'elle même.
J'intercale quelques coups de pinceaux fins avec du noir
pour suggérer les branches et troncs fins des arbres.
Avec du blanc, du bleu phtalo et un peu de jaune, je crée des tons
de verts plus bleutés pour représenter les feuillages de l'avant plan
dans les ombres.
J'applique cette couleur avec le pinceau Filbert, par petites touches
individuelles, horizontales et de grosseurs variées pour obtenir
des feuilles irrégulières.
Dans la représentation de la nature, la difficulté réside
dans l'irrégularité des coups de pinceau. Si on n'y fait pas suffisamment attention, nos touches vont devenir régulières et bien rangées
sur la toile, beaucoup trop pour représenter la nature.
Je continue à ajouter des touches de verts avec les mélanges préparés précédemment pour rendre le feuillage plus complexe.
À force d'ajouter des touches, leur nombre augmente
et le feuillage devient plus réel. Faites toujours attention
à bien préserver les zones foncées et claires avec leurs contrastes.
Je prépare un nouveau mélange avec la couleur du ciel et
du rouge brillant pour obtenir un mauve plus brunâtre, plus chaud.
J'applique cette couleur sur le tronc du grand arbre et sur le chemin.
Cette couleur contraste encore plus avec les verts et nous apporte
encore plus d'équilibre dans notre harmonie colorée.
Je complète le tronc et le chemin avec des gris bleutés, des bruns
et le mélange rougeâtre. Je pose des touches courtes et fines
sur le tronc pour créer l'écorce et sa lumière, et des touches horizontales
pour le chemin.
Je fais du noir avec du bleu outremer et du terre d'ombre brûlée,
que je dilue avec un peu d'eau pour le rendre plus fluide.
Je charge bien le traînard de cette couleur en le faisant
tourner sur la palette.
Je trace les branches fines et les troncs fins de la partie droite du tableau.
J'ajoute aussi les branches fines du grand arbre.
Je fais encore quelques retouches pour améliorer les taches
du ciel qu'on aperçoit à travers les feuillages.
J'ajuste encore un peu les contrastes et les couleurs,
en ajoutant quelques touches un peu plus ocres
dans les feuillages de valeur moyenne.
Je suggère encore quelques détails.
Je fais les dernières vérifications et je signe la toile,
avec une couleur qui m'a servi dans le tableau.
Dans ce cours de peinture en vidéo, on assiste à la démonstration d’une technique rapide et facile pour peindre les verts du feuillage des arbres plus réalistes dans vos paysages. Cette astuce s’applique aussi bien à la peinture à l’huile, qu’à la peinture acrylique et même à la peinture au couteau.
Peindre les arbres en vidéo, par laurentsaintgermain