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Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante
Quelques conseils pour pratiquer la peinture en plein air:
- Choisir un moment de l'année offrant une météo clémente, même après un épisode neigeux. Il est indispensable de peindre dans les meilleures conditions météorologiques et ne pas avoir à lutter contre les éléments.
- Amener un parapluie avec soi pour contrôler l'ombre projetée sur la toile ou les insolations, prévoir un système de fixation qui s'adapte au déplacement du soleil, un tabouret et un chevalet qui garde une bonne stabilité.
- Privilégier l'utilisation d'une petite palette et le petit matériel que l'on pourra ranger dans la "boite chevalet".
- La petite palette recevra le minimum de couleurs de base, comme le montre celle proposée ci-dessus. La tendance est de se laisser happer par la multiplicité des couleurs et attiré par le paysage de ne pas voir l'essentiel des teintes utiles, préférer la simplicité.
- Utiliser de la peinture fraîche à peine sortie du tube, pour obtenir des couleurs puissantes et des contrastes pertinents. Recouvrir la palette lorsque l'on travaille en extérieur.
- Prendre le temps de bien observer le paysage, se déplacer pour trouver le meilleur point de vue et le centre d'attraction ou d'intêret, qui se trouve parfois à coté de l'endroit choisi.
- Essayer de prévoir le déplacement de la lumière sur les objets, en observant le parcours des rayons du soleil, en anticipant le positionnement de la scène et en posant immédiatement les ombres, pour se consacrer essentiellement à la lumière. En peignant en plein air, on capte plus facilement la sensation de lumière, bien que celle-çi soit plus difficile à fixer que les ombres.
Lorsque la visibilité horizontale varie entre 1000 et 5000 mètres, on parle de brouillard. lorsqu'elle est inférieure à 1000 m, on parle de brume.
La vidéo nous permet de peindre ce phénomène météorologique particulier qui est la résultante de la condensation de fines gouttelettes d'eau ou de glace.
La brume sèche se forme en général pendant les périodes de beau temps, elle est accompagnée d'un peu de vapeur d'eau et elle est constituée par un mélange de fumée, de sable, de poussière et de particules d'impuretés dans les couches plus basses de l'atmosphère.
La brume humide est constituée de beaucoup de gouttelettes d'eau, cela peut entraîner rapidement du brouillard et diminuer la visibilité.
Avec la brume, les objets situés au premier plan d'un paysage sont visibles distinctement.
Le but est donc de réaliser, de manière diffuse, l'arrière plan du paysage voilé par la brume et d'y associer le premier plan qui en émerge à partir d'une peinture déjà esquissée.
Un médium est déposé sur la partie basse de la toile, pour pouvoir repeindre sur la peinture acrylique.
- A partir d'un mélange de blanc de titane, d'un peu de bleu de cobalt et de violet dioxazine, on crée ce voile léger et dilué qui vient couvrir, sans le cacher, cette partie du tableau pour créer cet atmosphère particulier.
La réalisation des détails du premier plan s'effectue alors de manière classique à partir de mélanges de couleurs:
- Vert clair (sap green) et un peu de terre de sienne brulée pour le fond végétal le plus foncé ( herbe, feuillage; etc..) qui sera éclairci par ajout de blanc, pour créer les contrastes jusqu'à la limite de la brume.
- le mélange, ocre jaune, blanc et vert, va être déposé sur les parties lumineuses du premier plan végétal, pour donner de la profondeur de champ en dégageant les bosquets. Dans ce mélange, l'ajout d'ocre jaune et de blanc va créer par différents tons, le relief nécessaire à la concrétisation de cette partie du champ.
- Le piquet de bois qui est implanté sur un point nodal (règle des tiers) sera peint avec le mélange le plus foncé (brun van dyck et bleu de cobalt) pour la partie sombre et avec de la terre de sienne brulée et du blanc, pour le poteau éclairé par la lumière diffuse. Il est un point de fixation du regard et invite l'observateur à entrer dans la composition.
Les couleurs chaudes alternent entre les pigments naturels allant de la terre de Sienne brûlée à l'ocre jaune, en passant par la terre d’ombre brûlée ...
Le pigment blanc utilisé est de la gouache blanche opaque qui est plus pratique pour peindre les blancs que la méthode utilisée habituellement pour préciser les blancs avec la peinture aquarelle, en déposant de la gomme de masquage sur les parties non peintes puis en l’ôtant pour laisser apparaitre le blanc du papier.
Le principe de base consiste à légèrement tapoter la toile avec un petit pinceau plat pour créer le feuillage, avec de la terre de sienne brûlée, de la terre d’ombre brûlée pour les parties sombres, du vert de Hooker, du vert clair pour les feuilles avec chlorophylle, de l’ocre jaune, du jaune de cadmium foncé ou clair pour les feuilles jaunies. Toutes ces couleurs peuvent se mélanger ou être déposées cote à cote et permettre à l’œil de l’observateur de les synthétiser par l’intermédiaire du cerveau , à la manière des peintures impressionnistes.
Bien localiser le sens de la lumière qui va éclairer l’arbre et lui donner du volume, par l’opposition des zones d’ombre et de lumière.
- Ce matin, je suis allé visiter, à Aix en Provence, l’exposition consacrée au peintre impressionniste Alfred Sisley. Ses tableaux et toiles qui privilégient l’art de peindre la nature mettent en évidence pour la plupart une extraordinaire maitrise dans la réalisation des ciels, de l’eau et ses reflets (la Seine près de Paris) et de la végétation ( arbres et forêts).
Alfred Sisley, par laurentsaintgermain
Par projection de gouttelettes de peinture acrylique diluée, avec une brosse à dents et la dispersion par impression de taches de couleurs, avec un coton-tige, pour simuler la présence de fleurs dans un champ, une brosse, un pinceau éventail, une éponge, du sel pour absorber la couleur du ciel, on obtient un tableau facile à réaliser et très coloré.
Les crayons aquarelle (ou aquarellables) ressemblent à des crayons de couleur ordinaires, mais, dilués à l’eau, ils permettent un grand nombre d’effets picturaux.
Dans une œuvre peinte à l’aquarelle, ils sont parfaits pour traiter les détails : scintillement et reflets de l’eau, jeux d’ombre et de lumière, feuillages, etc. Seuls, ils conviennent au travail en extérieur : croquis sur le vif ou illustration d’un carnet de voyage.
À savoir
Les mines tendres sont recommandées pour réaliser des lavis, les mines dures pour traiter les détails et les lignes. Pour commencer, quelques teintes de base suffisent. Préférez les mines tendres, qui se diluent plus facilement.
Pour vous entraîner, utilisez les techniques suivantes sur une même feuille de papier aquarelle : vous pourrez ainsi comparer les textures.
Hachurez une petite surface de papier au crayon aquarelle. Puis humidifiez au pinceau : plus votre geste est vigoureux, plus vous allégez les traces de crayon et obtenez une zone de couleur homogène.
Appliquez sur le papier un lavis de la couleur de votre choix. Puis griffonnez sur la surface encore humide avec un crayon aquarelle : utilisez de préférence des teintes proches. L’intensité du lavis semble renforcée.
Humidifiez le papier au pinceau puis griffonnez immédiatement au crayon aquarelle. Travaillez en alternant la pression exercée sur le crayon : vous obtiendrez un effet plus ou moins flou, légèrement délavé, mais d’une couleur particulièrement intense.
Trempez la pointe du crayon aquarelle dans un godet d’eau du robinet, puis hachurez rapidement un coin de papier : vous obtenez un tracé légèrement flou.