peinture acrylique

La petite toile mesure 20 x 25cm. Une sous couche violette, mélangée à un médium pour ralentir le séchage ( pour la peinture acrylique) est déposée sur le support. Cette couleur de base va donner un voile de teinte pourpre à l'ensemble de la composition. Cette couleur est intéressante pour rehausser et harmoniser les verts. C'est un violet de cobalt qui est moins agressif pour l'harmonie du paysage, qu'un pourpre Dioxazine ou qu'un violet de carbazole dont la teinte, l'aurait probablement emportée sur les autres couleurs. Pour ajouter un peu plus de texture au premier plan, gratter le vert de l'herbe et le remblai avec l'extrémité du manche du pinceau, le résultat se voit mieux sur la photo. Le nuancier de vert et de bleu (la partie droite de la roue chromatique) est utilisé dans ce paysage.

Peindre une montagne est relativement simple à réaliser, on délimite les sommets montagneux sur un fond de ciel bleu. Il suffit de préparer le fond du massif, avec le mélange de brun et de noir déposé avec un pinceau plat ou un couteau. Sur un couteau asymétrique à 3 faces, on dépose un petit bourrelet, plutôt sec, de teinte ocrée, que l'on dépose sur les versants baignés de soleil. Les couleurs utilisées sont le blanc et l'ocre jaune pour les parties ensoleillées de la montagne, la terre de Sienne brûlée, le noir d'ivoire pour le fond du massif, le bleu céruléen, le bleu outremer pour le ciel bleu, le blanc pour les nuages.

Couteau à facettes asymétrique

Peindre les montagnes en video, par laurentsaintgermain

Comment peindre des arbres à l'acrylique ou à l'huile.

Étape 1: Créez la structure de l'arbre, en fonction du genre ou de l’espèce. Tous les arbres ont des formes, de branches et de tronc, différentes. Il existe également de nombreuses couleurs et styles de feuillage et de tronc d'arbre en fonction des saisons. Étape 2: Ajoutez des ombres et des feuilles sombres. Avec les acryliques, je trouve préférable de travailler en couches, généralement foncées à claires. Étape 3: Ajoutez des demi-tons, vous pouvez soit attendre que la couche précédente soit sèche ou si vous souhaitez une osmose des teintes, ajoutez une couche de couleur plus claire. Étape 4: peignez les points forts. La plupart des artistes débutants préfèrent exagérer les lumières intenses, ce qui peut gâcher l’effet du clair-obscur, en particulier avec les verts; soyez donc prudent et utilisez les contrastes avec parcimonie. Vous pourrez toujours en ajouter au besoin. Étape 5: finalisez votre arbre. À cette étape, ajoutez les accents les plus légers et les autres reflets pour le personnaliser. Maintenant que vous comprenez les étapes de base pour peindre un arbre avec de l’acrylique ou de l'huile, testez votre pratique en vous exerçant dans la nature, en essayant de les ajouter dans une composition.

Les arbres, le feuillage, par laurentsaintge

Acrylique fluide sans silicone, la passoire permet simplement la séparation des couleurs

Avec silicone

Avant de pratiquer le "pouring méthode", je m'étais posé la question suivante: Comment puis-je réaliser de la peinture fluide dans un premier temps et ensuite obtenir les cellules ovoïdes caractéristiques ? En réalité l'obtention des cellules est la suite logique de la préparation de la peinture fluide. Pour ma part et pour éviter de dépenser de l'argent inutilement (achat de floétrol ou de médium), j'ai cherché la manière la moins couteuse pour obtenir une peinture qui glisse sur une surface et qui fluidifie la peinture des tubes. J'ai opté pour la colle d'écolier (environ 50/50), à ajuster avec de l'eau, en fonction de la consistance de la peinture, pour obtenir un mélange qui s'écoule comme du miel. J'avais donc ma peinture fluide. Pour obtenir des cellules, on se base sur une propriété physique qui veut que l'eau et un corps gras ne se mélangent pas. Ainsi lorsqu'on ajoute du silicone ou un autre corps gras ( huile, diméticone, etc...), les peintures, avec et sans corps gras, se séparent et cheminent indépendamment sur la toile ou le support. Les gouttes de peinture avec le corps gras ont tendance à flotter sur l'eau et remontent plus rapidement en surface lorsque l'on chauffe. Voilà on a nos cellules.

Comment peindre une nature morte, composée de fleurs blanches de camomille et bleues de chicorée, en utilisant une palette nuancée de blanc et de bleu, en passant par des gris colorés, soumis au jeu de lumière et d'ombre ?

Le couteau fait partie des outils de base en peinture. Il se décline en plusieurs formes et à chacune d’elles correspond une fonction. C’est intéressant de le maitriser car le couteau permet de faire beaucoup d’effets. Le couteau est constitué par une lame très souple en acier inoxydable, donc il ne rouille pas. Comme il est lisse, la peinture ne s’y accroche pas. Il se nettoie donc facilement même en frottant juste avec un essuie-tout. Sa coudée permet de le tenir et de frotter sur le support sans que les doigts entrent en contact avec la matière. Plusieurs modèles de couteaux existent sur le marché. Pour remplir le fond, une bonne quantité de peinture acrylique est nécessaire. Il faut être généreux pour travailler au couteau car le but est de peindre en épaisseur. Il est même possible d’en rajouter sur la palette s’il n’y en a pas assez. Les couleurs sont directement sorties des tubes. Les mélanges se font directement sur le support. Avant de commencer, il faut choisir le couteau adapté au travail à réaliser. Pour enduire le fond, un couteau long est parfait car il permet d’étaler la peinture sur la longueur. Il n’y a pas de problème à laisser des marques au passage de l’outil car le but est avant tout d’obtenir une surface irrégulière, qui ne soit pas trop lisse. Ayant commencé avec une couleur unique, on peut maintenant passer au mélange directement sur le support. Il est impératif de travailler assez rapidement dans le frais car l’acrylique sèche très vite, on peut ajouter un médium retardateur. Grâce à l’épaisseur, le délai est toutefois plus long qu’avec un pinceau. Même si les grains de la toile se voient à travers, il est toujours possible de les rattraper. Pour faire les effets de gravure, il faut prendre un autre couteau à bout pointu, plus plat et fin. Avant de réaliser un petit portrait tout simple, la surface doit être aplanie et lissée. Ensuite, on trace le visage en utilisant la technique du grattage. Ce travail doit être effectué pendant que la peinture est encore fraiche. Pour accentuer l’effet, il est tout à fait possible de poser une première couche de couleur, rouge au lieu de blanc par exemple. Et après le raclage, ce serait un trait rouge qui aurait fait son apparition. C’est le contraste qui est le plus intéressant dans cet exercice. Il est impossible d’obtenir le même résultat au pinceau car seule la pointe sèche du couteau est efficace pour ce grattage. La réalisation du vêtement avec des grandes lignes vient après le visage. Toujours dans le frais, une autre couleur va permettre de réaliser un mélange avec le fond. Il existe trois façons de manipuler un couteau. La première est de le prendre comme une truelle en bâtiment, c’est-à-dire en pleine main. Le maintien classique c’est la prise avec un doigt sur l’accoudé. La dernière technique consiste à maintenir le couteau sur la lame directement afin d’obtenir des effets plus prononcés. Pour travailler en finesse et dans les détails, il faut se munir d’un petit couteau. Il permet de poser les lumières et les profondeurs. Ces quelques lignes illustrent les possibilités offertes par les couteaux. Comme tout se fait dans le frais, la manipulation et la construction demande de la rapidité. C’est une bonne technique

L’hebdomadaire satirique Charlie Hebdo lance un appel à l’interdiction immédiate de tous les pesticides. Une centaine de personnalités auraient déjà signé le texte. L’initiative est celle du journaliste de l’hebdo spécialisé sur les questions environnementales, Fabrice Nicolino. L’appel, titré « Nous voulons des coquelicots », est un « grand mouvement en faveur de la vie », explique Fabrice Nicolino, qui explique que ce texte est destiné à toute personne un tout petit peu soucieuse de l’environnement, quelles que soient ses orientations politiques : « Il doit pouvoir être signé par toute personne qui ne veut pas vivre dans un monde où les gens sont de plus en plus malades, dans un monde sans oiseaux, sans insectes, sans coquelicots… » Le texte de l’appel est bref : « Nous ne reconnaissons plus notre pays ; la nature y est défigurée, y lit-on. Le tiers des oiseaux ont disparu en quinze ans, la moitié des papillons en vingt ans ; les abeilles et les pollinisateurs meurent par milliards. Les grenouilles et les sauterelles sont comme évanouies ; les fleurs sauvages deviennent rares. Ce monde qui s’efface est le nôtre et chaque couleur qui succombe, chaque lumière qui s’éteint est une douleur définitive. Rendez-nous nos coquelicots ! Rendez-nous la beauté du monde ! »

Peindre des coquelicots, par laurentsaintgermain

les couleurs primaires sont les trois piliers fondamentaux du mélange des couleurs en peinture. Elles se composent de trois nuances : bleu primaire (ou cyan) ou bleu outremer, rouge primaire (magenta) et jaune primaire. À partir de ces trois couleurs, on peut obtenir à peu près toutes les autres. Bien entendu, il en faudra plus pour composer une palette riche et variée et chaque peintre a ses préférences ou ses petits secrets en la matière. Mais si vous savez manier ces trois couleurs, en plus du noir,du blanc, de l'ocre, de la terre de Sienne brûlée et du bleu de cobalt, vous avez déjà un large choix de nuances pour créer.

Obtenir des couleurs, par laurentsaintgermain

La couleur de l'automne est une des rares sources d'inspiration dans le paysage, malgré le peu de richesse de la palette du peintre. Cependant la présence de couleurs chaudes, allant du jaune aux bruns rougeâtres, vient donner à la peinture une pointe de soleil couchant à l'approche de l'hiver. L'interet de la saison, pour ce tableau, vient du fait que l'on peut peindre par petites touches successives et juxtaposer les couleurs qui permettront à l'oeil de synthétiser l'image finale Il est intéressant de noter que les teintes des arbres de fond sont pratiquement les mêmes que celles que l'on retrouve dans le reflet de l'eau miroitante. Il n'y a que 3 couleurs (Winston jaune citron, Terre de Sienne brûlée, bleu outremer) utilisées, plus le noir d'ivoire et le blanc de titane .

  J'ai des doutes, quant à la réalisation de cette peinture fluide avec de l'aquarelle. En effet c'est bien une peinture à l'eau, mais le mélange à l'aquarelle de 2 couleurs diluées provoque une interpénétration des couleurs, ce qui n'est pas le cas dans cette réalisation et qui tendrait à montrer qu'il s'agit plutôt d'une peinture acrylique fluide, plus épaisse.