Le blog de lapalettedecouleurs.over-blog.com
Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante
Livre audio 2: le roman de E.Zola "La fortune des Rougon".
livre audio 3: le roman d'Emile Zola "la curée".
Livre audio 4: Le roman d'EmileZola " Le ventre de Paris ".
Livre audio 5: Le roman d'Emile Zola " la Conquête de Plassans ".
Livre audio 6 : Le roman d'Emile Zola " La faute de l'abbé Mouret ".
Livre audio 7 : Le roman d'Emile Zola " Son excellence Eugene Rougon ".
Livre audio 8 : Le roman d'Emile Zola " L'assommoir ".
Livre audio 9: le roman d'Emile Zola "Une page d'amour".
Livre audio 10: le roman d'Emile Zola "nana".
Livre audio 11: le roman d'Emile Zola "pot bouille".
Livre audio 12 : Le roman d'Emile zola " Au bonheur des dames "
Livre audio 13 : Le roman d'Emile zola "la joie de vivre"
Livre audio 14 : Le roman d'Emile zola "germinal"
Livre audio 15 : le roman d'Emile zola "l'oeuvre".
Livre audio 16 : le roman d' Emile zola " la terre".
Livre audio 17 : le roman d'Emile Zola "le rêve".
livre audio 18 : Le roman d'Emile Zola " la bête humaine".
Livre audio 19 : Le roman d'Emile Zola " l'argent".
Livre audio 20 : Le roman d'Emile Zola " la débâcle ".
Livre audio 21 : Le roman d'Emile Zola " le docteur Pascal ".
Emile Zola, par l'équipe livres audio, pdf et musique relaxante
En 2008, Julie, âgée de 17 ans, disparaît. Seul indice : son vélo abandonné contre un arbre. Le père de la jeune fille, lieutenant de gendarmerie, part à sa recherche. Un jour, son enquête le conduit à l’hôtel de la Falaise. Éreinté par un mois de recherchés acharné, il s’endort dans la chambre 29 de l’établissement pour ensuite se réveiller dans une autre. C’est à ce moment-là que le père de Julie apprend qu’il est en 2020 et que sa fille a disparu depuis maintenant 12 ans.
Franck Thilliez, par l'équipe Polars français
Au village des Bastides Blanches, on hait ceux de Crespin. C'est pourquoi lorsque Jean Cadoret, le Bossu, s'installe à la ferme des Romarins, on ne lui parle pas de la source cachée. Ce qui facilite les manœuvres des Soubevran, le Papet et son neveu Ugolin. qui veulent lui racheter son domaine à bas prix... Jean de Florette (1962), premier volume de L'Eau des collines, marque, trente ans après Pirouettes, le retour de Pagnol au roman. C'est l'épopée de l'eau nourricière sans laquelle rien n'est possible. Marcel Pagnol y développe l'histoire du père de Manon, évoquée sous forme de flash-back dans le filin Manon des sources (1952). Les dialogues sont savoureux, et la prose aussi limpide que dans les Souvenirs d'enfance. Quant au Papet et à Ugolin, à la fois drôles et terrifiants, ils sont parmi les créations les plus complexes de Pagnol. " Tri comprends, s'ils avaient bu l'eau de la citerne, c'est sûr qu'ils seraient morts tous les trois, et moi ça m'aurait embêté. D'avoir bouché la source, c'est pas criminel : c'est pour les œillets. Mais si, à cause de ça, il y avait des morts, eh bien peut-être qu'après nous n'en parlerions pas, mais nous y penserions.
Jean de Florette - Marcel Pagnol & Bande annonce, par delna16
Jean de Florette constitue le premier tome de l'eau des collines dont l'adaptation cinématographique a contribué à sa grande notoriété aujourd'hui encore.
Par rapport "Aux Souvenirs d'Enfance" on reste dans cette Provence si chère à Marcel Pagnol mais on bascule dans le roman et non plus la biographie. Les personnages sont toujours aussi chatoyants et on retrouve toujours à chaque page le chant des cigales et l'odeur de la lavande.
L'esprit paysan au sens dur du terme y est formidablement bien retranscrit mais on ne peut que s'attacher aux personnages tous emprunt de la bienveillance propre à Pagnol.
Un incontournable de plus dans l'oeuvre écrite trop restreinte de Marcel Pagnol.
Manon des sources - Marcel Pagnol & Bandes annonces, par delna16
Deuxième tome de l'Eau des Sources, Marcel Pagnol nous livre ici l'exacte suite de Jean de Florette. On reste dans ce monde paysan du siècle dernier, avec sa dureté, ses obstinations, ses jalousies mais également ses passions et amours.
Il y a encore et toujours la même poésie et cette magnifique écriture simple, subtile et toujours bienveillante.
Ce Marcel Pagnol est définitivement un très très grand...
Jean de Florette en BD, par l'équipe livres audio, pdf et musique relaxante
Lucide, visionnaire, libre penseur... Les dystopies de l'auteur de "1984" résonnent avec une étrange familiarité. Espionnage de masse, "novlangue", "double pensée", rapport distendu à la vérité... Autant de thèmes et de questionnements présents dans l'œuvre de George Orwell qui frappent par leur actualité. Comment la pensée d'Orwell peut-elle encore éclairer notre présent ? Quel héritage pour l'œuvre de l'écrivain britannique ?
1984
1984, par l'équipe livres audio, pdf et musique relaxante
« Au sommet de la pyramide est placé Big Brother. Big Brother est infaillible et tout-puissant. Tout succès, toute réalisation, toute victoire, sont considérés comme émanant directement de sa direction et de son inspiration. Personne n'a jamais vu Big Brother ; il est un visage sur les journaux, une voix au télécran. Nous pouvons, en toute lucidité, être sûrs qu'il ne mourra jamais. Big Brother est le masque sous lequel le Parti a choisi de se montrer au monde. Sa fonction est d'agir comme un point de concentration pour l'amour, la crainte et le respect, émotions plus facilement ressenties pour un individu que pour une organisation. En dessous de Big Brother, vient le Parti Intérieur. En dessous du Parti Intérieur, vient le Parti Extérieur qui, si le Parti Intérieur est considéré comme le cerveau de l'État, peut justement être comparé aux mains de l'État. Après le Parti Extérieur, viennent les masses amorphes que nous désignons généralement sous le nom de prolétaires. Dans l'échelle de notre classification, les prolétaires sont placés au degré le plus bas. »
Ainsi se pose le cadre oppressant de 1984, le plus célèbre roman de George Orwell, considéré comme la référence du roman d'anticipation. Œuvre de science-fiction, mais tellement d'actualité, le livre s'impose aussi comme un témoignage singulier sur le XXe siècle, où l'on retrouve, de nos jours, les mêmes ingrédients dans cette mondialisation dévastatrice, à travers la figure inquiétante de Big Brother, devenu le symbole de l'oppression, le roman dénonce la tyrannie des grands systèmes politiques qui ont marqué et qui marquent l'Histoire contemporaine.
La ferme des animaux
George ORWELL est un génie, LA FERME DES ANIMAUX est une œuvre fascinante. Outre le parallèle avec l’URSS de Staline ce roman est surtout une critique de tous les régimes totalitaires politiques ou financiers et surtout de l’incapacité des peuples à y faire face.
La ferme des animaux, par l'équipe livres audio, pdf et musique relaxante
George Orwell, par l'équipe Science-fiction, Dystopie et Fantasy, des mondes à explorer...
« J’aime les personnages qui ont des problèmes d’identité, grands ou petits, ceux qui ne sont pas tout à fait à leur place ; j’aime bien travailler sur les problèmes que ça leur pose ». C’est en ces termes que la romancière et dramaturge Alice Zeniter exprimait ses goûts d’écrivain dans un entretien au Monde en 2015. Deux ans plus tard, elle publie un récit dans lequel elle explore les problèmes d’identité des descendants de harkis, ces Algériens obligés de quitter leur pays à cause de leur proximité avec les Français durant la guerre d’indépendance (1954-1962). Dans L’Art de perdre, roman à paraître le 16 août et que j’ai eu la chance de recevoir en avant-première, elle raconte l’histoire sur trois générations d’une famille algérienne prise dans les tourments de la guerre d’Algérie.
Tout commence avec le grand-père Ali, un paysan kabyle qui s’est enrichi en découvrant un pressoir à olives dans les années trente. Devenu patriarche et chef de son village, il mène une vie confortable au milieu de sa famille et de ses champs. Sa vie bascule avec la guerre d’Algérie : accusé de collaboration avec l’ennemi français par les indépendantistes, il est contraint de quitter précipitamment son pays avec femme et enfants, au milieu de la confusion et de la colère de l’été 1962. Ballottés de camp en camp dans le sud de la France, ils atterrissent dans une cité ouvrière en Normandie. Déchu et déraciné, Ali finit sa vie comme ouvrier dans la France industrielle des Trente glorieuses, élevant tant bien que mal ses dix enfants dans un appartement HLM exigu.
La deuxième partie est racontée du point de vue de son fils aîné Hamid. Ayant vécu les dix premières années de sa vie en Algérie, il en garde quelques souvenirs, mais c’est dans la France de Pompidou et Giscard qu’il va construire son identité grâce à l’école républicaine. En opposition à son père, il rejette ses racines algériennes, et finit par quitter le foyer familial pour vivre sa vie loin de l’Algérie et de son histoire agitée.
La dernière partie, qui est aussi à mon sens la plus intéressante, est racontée du point de vue de Naïma, la fille de Hamid. Née à la fin des années quatre-vingts, elle n’a jamais connu l’Algérie et mène à Paris en 2015 la vie d’une jeune femme intellectuelle et indépendante. Employée dans une galerie d’art de la rive gauche, elle se voit chargée d’une rétrospective consacrée à un peintre algérien. Dans un voyage initiatique qui est aussi un retour aux sources, elle part à la découverte de l’Algérie et renoue avec les membres de sa famille restés au pays après l’indépendence.
J’ai beaucoup aimé le livre d’Alice Zeniter, pour deux raisons. La première est qu’il raconte l’Histoire à travers le récit intime et personnel d’une famille. J’ai déjà eu l’occasion de l’écrire sur ce blog : ce n’est pas dans les livres d’Histoire que j’ai découvert le Second Empire, mais en lisant la saga des Rougon-Macquart sous la plume de Zola. La fiction en général, et le roman familial en particulier, constituent un moyen puissant et évocateur pour donner un sens aux événements historiques, bien plus que les manuels et ouvrages écrits par des historiens. Ici, c’est le drame de la guerre d’Algérie et de ses rapatriés qui défile sous nos yeux. Il est courant d’entendre des mots comme “blessures encore vives”, “déchirement” et “douloureux” à propos de cette période. Mais qu’est-ce que cela signifie réellement ? En quoi la guerre d’Algérie est-elle un épisode douloureux de l’Histoire de France ? Malgré ses conventions et son caractère artificiel, la fiction littéraire est sans doute le meilleur moyen de donner un sens à ces expressions. Dans un roman comme L’Art de perdre, elle ne se contente pas de raconter cette période sombre. Elle nous la fait sentir sur un plan émotionnel à travers les destins individuels d’Ali ou de Hamid, dont nous partageons l’horreur, la colère ou la tristesse au fil des pages.
La deuxième raison tient au point de départ de ce roman : réflexion sur le thème de l’identité, l’Art de perdre tire son titre d’une villanelle* éponyme d’Elizabeth Bishop, dans laquelle la poétesse américaine nous apprend à vivre avec le deuil. Dans le roman, la perte de l’Algérie est ressentie de manière différente selon les générations : Ali a vécu le déracinement dans le silence et l’hébétude, sans comprendre ce qui lui arrivait ; Hamid sur le mode de la révolte, rejetant un pays qu’il n’a jamais véritablement connu ; Naïma, elle, est dans la réconciliation et l’apaisement. En renouant avec ce pays fantasmé et lointain, elle accepte les contradictions de sa double identité, celle d’une jeune femme aux origines algériennes, mais dont la vie appartient désormais à la France.
Alice Zeniter [1986...], par l'équipe Ecrivains africains d'expression française. Des voix venues d'Ailleurs
Fred Vargas, par 2jolian
L' émergence dramatique de ce covid 19, ne serait t'elle pas une chance inespérée de revoir notre modèle économique dévastateur ? Ce roman est une prise de conscience que rien ne sera plus comme avant.
Ce changement viendra forcément des peuples.
« L’essai pointu de cette écrivaine et scientifique nous amène à réfléchir sur nos modes de vie. Elle nous invite à mener un combat contre nos dirigeant.e.s et lobbyistes uni.e.s dans une obsession névrotique pour dissimuler ce qui attend l’humanité dans les 25 prochaines années. »