En attendant la deuxième partie du dessin au pastel, voici une petite présentation des pastels secs, une autre vidéo va suivre pour expliquer plus en détail l'utilisation de ces craies pour la réalisation d'un dessin.
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En attendant la deuxième partie du dessin au pastel, voici une petite présentation des pastels secs, une autre vidéo va suivre pour expliquer plus en détail l'utilisation de ces craies pour la réalisation d'un dessin.
Ce qu’il faut avant tout savoir : La peinture acrylique à la particularité de sécher très vite. Les transitions ombres - lumières ne se font donc pas par fondu des couleurs, comme pour la peinture à l'huile (sauf dans le cas particulier de la « peinture dans le frais »), mais avec des superpositions de très fines couches de peinture (on jouera avec sa transparence..). Pour cela, il y a différentes techniques plus ou moins pointues qui nous permettent de dégrader au mieux les couleurs……La méthode peut s'appliquer sur la peinture à l'huile sèche.
Glacis : Le glacis ne doit pas être confondu avec le terme « lavis », ce qui se fait généralement. Ce sont deux techniques bien distinctes. Le glacis sert à unifier une zone quand le contraste ombre / éclairci est trop fort ou que les démarcations entre deux tons sont trop tranchées. C’est en quelque sorte l’application d'une couche transparente de couleur sur un autre pigment. Le glacis est une technique de dépôt des couleurs qui consiste à diluer la peinture de manière très importante (1 vol. de Peinture pour 5 à 6 vol. d'eau) la peinture ainsi appliquée vas créer une couche quasi-transparente qui nuance subtilement les couleurs précédentes. On peut ainsi teinter la couleur de notre figurine, et donner des reflets intéressants. On peut aussi le mélanger avec du médium pour lui donner un aspect légèrement plus plastique et éviter qu’elle n’aille dans les creux comme une encre.
lavis : ou l’art de travailler la transparence… On utilise le fait que la peinture diluée laisse apparaître la couche inférieure par transparence. On teinte alors la couche de base. l’eau en s’évaporant déposera alors majoritairement la couleur dans les creux. On peut donc la foncer (rarement l’éclaircir..), ou lui donner des reflets. Cette technique est très utile pour casser les couleurs. On parle alors de lavis successifs lorsque l’on utilise cette technique pour dégrader les couleurs, après plusieurs passages. Ce qu’il faut comprendre avec un lavis, c’est que c'est le pigment que l’on tire, et c’est donc la concentration locale du dit pigment qui fait le dégradé, et pas forcement sa teinte.
Le but ultime de cette vidéo est :
- de rendre, à la peinture à l'huile, avec le pinceau à poils de martre, le grain et la douceur de la peau.
- de finaliser le détail des lumières.
La peinture de la vidéo est la démonstration de l'opposition qui existe entre ombre et lumière, sur une peau mate. La lumière est représentée par une couleur chaude: L'oxyde de rouge transparent:
L'ombre par une couleur froide dans les tons gris foncé : gris cendré violacé à tendance verdâtre composé de sienne brûlée, de violet dioxazine, d'ombre brûlée et d'une pointe de vert foncé pour l'opposition chaud-froid.
L'ensemble de la composition est une alternance de 4 couleurs ou mélanges de base: qui se renforcent en se juxtaposant, par l'intermédiaire du pinceau plat à poil synthétique dans un premier temps. Le médium Liquin, à base d'alkyde (résine synthétique) sert de liant. Un gris clair réfléchit la lumière sur la peau la plus éclairée.
La couleur sage permet de faire la transition entre le rouge et le vert, en y ajoutant un peu de gris clair..
Les papiers:
Quel papier est le plus adapté pour commencer?
Le choix est vaste devant les appellations: coton, cellulose, chiffon, torchon etc.. Mieux vaut choisir un papier à grain fin (pressé à chaud), polyvalent et docile avec la couleur. Les grains torchons, plein de creux ou au contraire les satinés, très lisses, exigent une bonne maîtrise de l'aquarelle. A un papier coton préférer à 100% un papier cellulose, voire un 50% cellulose, qui bien encollés (gélatinés) vont absorber la peinture plus lentement; le temps de pouvoir travailler plus lentement avec plus de sureté, de corriger les erreurs, de lever les blancs ( ne pas utiliser de peinture blanche avec l'aquarelle). Un grammage supérieur à 250 g est parfait. Je n'aime pas citer de marques, mais pour faciliter les recherches sans perdre trop de temps, les papiers Montval (Canson) ou Etival ( Clairefontaine) conviennent parfaitement. Les blocs collés 4 cotés sont plus pratiques, que les feuilles libres à fixer sur un support par du papier adhésif.
Les pinceaux:
J'ai du mal à proposer des pinceaux types, quelquesoit la technique de peinture. En effet, on ne peut pas utiliser la même variété de pinceau, lorsque l'on peint sur une petite ou une grande surface entoilée ( un large spalter sera plus adapté pour réaliser la base d'un ciel sur une grande toile, qu'un petit pinceau plat. La dimension 0 est peu employée pour de grands détails, etc...). Cependant la qualité du poil naturel, pour l'aquarelle, est déterminante pour le rendu final. Les pinceaux spécifiques sont bien adaptés pour cette peinture qui ne pardonne pas les erreurs, Les poils de martre rouge ou de petit-gris se gonflent au contact de l'eau et fonctionnent comme des réservoirs, sans que les pinceaux ne perdent la finesse de leur pointe, ni la souplesse de leurs tracés. Les pinceaux synthétiques de bonne qualité, n'atteignent pas la précision et la qualité des poils naturels. Si le coût d'un pinceau spécifique paraît élevé, il est cependant un bon placement, car il est pratiquement inusable.
Les couleurs:
Il est conseillé de démarrer avec une boite de 12 godets, qui contiennent idéalemment les couleurs précédentes.
"Avant d'être de la peinture, l'aquarelle, c'est d'abord de l'eau."