5 Janvier 2013
Le nombre d'or est utilisé dans la composition d'un tableau. Il permet de situer "idéalement" le sujet principal d'une oeuvre.
En peinture, les éléments qui constituent un paysage, par exemple, ne sont jamais disposés au hasard, ils sont ordonnés suivant les règles de la composition qui permettront de ne plus voir les choses et les paysages de manière désordonnée.
Le regard doit-il se porter sur un élément particulier du dessin ou de la peinture ? Vous pouvez guider la lecture de votre toile vers cet élément. Si rien n’a encore accroché l’attention à cet endroit, le regard peut s’évader.
Dans un dessin classique, pour conserver l'harmonie de la composition et pour simplifier les calculs fastidieux du nombre d'or, qui permet au peintre ou dessinateur d'éviter de centrer son sujet maladroitement et de perdre le regard du spectateur ou de l'éloigner du but principal, on trace les diagonales du rectangle constitué par la toile ou le support, puis on divise la surface en deux, verticalement et horizontalement. une fois ce travail effectué, seuls certains de ces traits seront utilisés pour la construction de votre image. Cette construction va permettre un agencement du tableau par les lignes de force, les surfaces de couleurs différentes et les valeurs. Ce qui apparaîtra comme naturel aura en fait été construit.
Une fois cette pratique comprise, on porte tout l'intêret de la construction sur le partage de la toile en trois bandes horizontales et trois bandes verticales proportionnelles , les intersections constituent les points d'or. Sur l'image présentée ici, l'on voit l'importance de la bande verticale de droite, où s'insere la paroi rocheuse et la bande horizontale du bas, qui constitue le premier plan, l'encadrement formé par ces deux masses met en valeur l'arrière plan, à l'image d'une fenêtre . Le point nodal en bas à droite est centré sur le gros rocher, celui situé en haut et à gauche attire le regard sur la maison. Enfin la ligne supérieure horizontale délimite la séparation ciel et forêt.
Il suffit soit de multiplier la largeur et la longueur du tableau par 0,618. En traçant les 2 droites, on obtient à l'intersection un point particulier du tableau appelé le point d'or où le centre d'intérêt du tableau sera particulièrement mis en valeur.