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Fiche rédigée par la CIRE Rhône Alpes
Janvier 2010
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Mercure
Qu’est ce que le mercure ?
Le mercure (Hg) est un élément naturellement présent dans le sol et les roches, ainsi que
dans les lacs, les cours d’eau et les océans. L’écorce terrestre, qui rejette 2 700 à 6 000
tonnes de mercure par an dans l’atmosphère, représente la principale source de ce métal
dans l’environnement. Du mercure est également rejeté par des activités humaines,
notamment l’industrie (industrie du chlore et de la soude, transformation des pâtes à papier),
l’exploitation des minerais, la combustion des produits fossiles, l’incinération des déchets. Le
mercure est utilisé dans divers produits (batteries, équipement électrique et de mesure,
peintures, amalgames dentaires).
Dans les matrices alimentaires, les espèces organiques du mercure, notamment le
méthylmercure (MeHg) sont plus toxiques que les espèces inorganiques. La réaction de
méthylation du mercure se déroule notamment dans la zone anaérobie des sédiments. Le
MeHg ainsi produit est ensuite concentré par le phytoplancton et le zooplancton puis
bioaccumulé dans les organismes aquatiques, plus particulièrement les poissons carnivores.
Quel est la toxicité du mercure ? Quel est le niveau d’exposition sans risque pour la
santé (la dose tolérable) ?
Les données épidémiologiques actuelles convergent pour retenir l’atteinte neurologique,
secondaire à une exposition in utero et éventuellement post-natale, comme l’effet critique à
prendre en considération. L’atteinte neurologique se traduit essentiellement par une moindre
performance dans différents tests explorant le développement neuro-comportemental.
L’OMS a fixé en 2003 une dose hebdomadaire tolérable provisoire (DHTP) de 1,6 μg/kg
poids corporel/semaine pour le méthylmercure (soit une dose journalière tolérable de 0,23
μg/kg pc/j), visant à protéger les populations les plus sensibles, les femmes enceintes et
allaitantes et les jeunes enfants. La DHTP du mercure total est de 5 μg/kg poids
corporel/semaine.
Quelle est l’exposition de fond de la population française au mercure par
l’alimentation générale ? Quels sont les aliments qui contribuent le plus à
l’exposition ?
L’exposition au mercure total par l’alimentation générale, estimé pour la population française,
est de 9,7 μg/jour chez les adultes de 15 ans et plus (environ 19 % de la dose tolérable) et
de 7,9 μg/j chez les enfants de 3 à 14 ans (environ 55 % de la dose tolérable).
L’étude française Calipso (Etude des consommations alimentaires de produits de la mer et
imprégnation aux éléments traces, polluants et oméga 3) montre que 35 % des forts
consommateurs de produits de la mer ont une exposition au méthylmercure qui dépasse la
dose tolérable mais que ces dépassements sont modérés.
Le méthylmercure est principalement apporté par la consommation des produits de la pêche.
Les poissons les plus contaminés en méthylmercure sont les espèces prédatrices (espadon,
empereur, thon, anguille) et les moins contaminés sont les anchois, le saumon, le colin ou
lieu noir. Le MeHg représente 67 à 100 % du mercure total dans les poissons.
Quelles sont les normes ?
Le règlement (CE) n°1881/2006 de la commission du 1 9 décembre 2006 fixe des teneurs
maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires, dont le mercure. Ces
teneurs maximales sont fixées à un niveau aussi bas que pouvant être atteint grâce au
respect des bonnes pratiques dans le domaine de la fabrication, de l’agriculture et de la
pêche et pour protéger la santé des populations les plus sensibles (notamment les
nourrissons et les enfants en bas âge). Ainsi, la consommation de denrées dépassant ces
teneurs maximales ne présentent pas obligatoirement de risque pour la santé. En revanche,
les produits dont les teneurs en contaminants excèdent les teneurs maximales ne doivent
pas être mis sur le marché.
La teneur maximale en mercure (en mg/kg de poids frais) est de 0,5 pour la chair musculaire
de poisson et les crustacés, à l’exception de certaines espèces tels que l’anguille ou le
brochet (et de nombreuses espèces marines) pour lesquels la teneur maximale est de 1.
Quels sont les risques associés à la consommation de poissons de rivière dépassant
la norme de commercialisation ?
Une personne qui consommerait une fois par semaine 200 g de poisson dont la
concentration en mercure serait très élevée (1,6 mg/kg de poids frais : valeur maximale
retrouvée sur le bassin) aurait une exposition quotidienne au mercure associée à cette
consommation égale à (0,2 kg x 1,6 mg/kg)/ 7 jours = 45,7 μg, soit 0,65 μg/kg de poids
corporel/jour pour un adulte de 70 kg. Cela représente près du triple de la dose tolérable au
méthylmercure.
Au vu des données disponibles, la contamination par le mercure des poissons de certaines
rivières du bassin du Rhône peut présenter des risques pour la santé des enfants en bas
âge et des femmes enceintes et allaitantes, à qui il doit être préconisé de ne pas consommer ces poissons.
Fiche rédigée par la CIRE Rhône Alpes
Janvier 2010
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Plomb
Qu’est ce que le plomb ?
Le plomb (Pb) est un métal lourd naturellement présent dans l’environnement terrestre et
aquatique. Il a également été émis dans l’environnement par l’industrie, l’automobile, l’emploi
de peintures et pigments, les épandages de boues de stations d’épuration.
Le plomb se retrouve principalement dans les sédiments et les particules en suspension. La
majeure partie du plomb présente dans les poissons est sous forme inorganique. Le plomb
s’accumule peu dans le poisson et pratiquement pas dans le muscle.
Quel est la toxicité du plomb ? Quel est le niveau d’exposition sans risque pour la
santé (la dose tolérable) ?
Le principal organe cible du plomb est le système nerveux central. L’exposition chronique au
plomb peut provoquer des effets toxiques neuro-comportementaux (effet sur le
développement staturo-pondéral, intellectuel et psychomoteur chez le jeune enfant âgé de
moins de 2 ans).
Le plomb peut aussi avoir des effets néphrotoxiques (sur les reins), endocriniens et sur le
système hématopoïétique (anémie).
L’OMS a fixé en 2006 une dose hebdomadaire tolérable (DHT) de 25 μg/kg poids
corporel/semaine (soit une dose journalière tolérable de 3,6 μg/kg pc/j).
Quelle est l’exposition de fond de la population française au plomb par l’alimentation
générale ? Quels sont les aliments qui contribuent le plus à l’exposition ?
L’exposition par l’alimentation générale, estimé pour la population française, est de 18
μg/jour chez les adultes de 15 ans et plus (environ 7 % de la dose tolérable) et de 13 μg/j
chez les enfants de 3 à 14 ans (environ 18 % de la dose tolérable). La proportion d’individu
dont l’exposition dépasse la DHT est estimée à 0% pour les adultes et les enfants.
Les groupes d’aliments suivants sont les vecteurs contribuant le plus à l’exposition
alimentaire des populations : pain et biscottes (10 % de l’exposition), soupes (11 %),
légumes et pommes de terre (8 %), fruits (7 %), sucre et dérivés (7 %), boissons alcoolisées
(7 %). Les autres vecteurs contribuent à des niveaux inférieurs à 5 % de l’exposition
alimentaire totale. Les poissons ne représentent que 1,5 % de l’exposition et les crustacés et
mollusques 1,4 %.
A travers cette courte nouvelle, Balzac nous livre ici sa vision de l'art, par l'intermédiaire d'un jeune peintre qui arrive à Paris pour trouver un maitre, plûtot mystérieux, qui lui donnera de bons conseils pour perfectionner son art. Il est aussi l'auteur d'un chef d'oeuvre qu'il a commencé depuis bientôt 10 ans et qu'il est sur le point d'achever.
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Pour les personnes intéressées par la version classique:
http://beq.ebooksgratuits.com/balzac/Balzac_70_Le_chef_doeuvre_inconnu.pdf