Devant votre chevalet, regarder le paysage ou le site et évaluer la disposition qui s'offre à vous. Plutôt que de se ruer sur la boite à couleurs, étudier les lignes de force et de fuite, lignes imaginaires qui prolongent les objets et les structurent. Les immeubles et les rues de la capitale sont un sujet intéressant. La Seine, dans son lit majeur vient soutenir cette harmonie en évitant un excés d'horizontalité et un aspect trop calme et plat ( les reflets lumineux apportent de l'énergie par des touches saccadées de pinceaux ). Il faut introduire des lignes de force complémentaires, telles que des lignes courbes et douces (arches du pont). Des verticales ( façades d'immeubles) qui vont jouer le rôle de frein au regard et des obliques qui vont dynamiser la composition. C'est pour celà qu'il faut bien étudier la disposition d'un panorama et d'en éliminer le superflu.