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Le blog de lapalettedecouleurs.over-blog.com

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Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante

Publié le par laurent
Publié dans : #Peinture acrylique, #oeuvre expliquée
     
    
   
Voici l'un des Manet qui respire le plus la fraîcheur. Cette toile, de 115cm X 150 cm, aussi intitulée " Monsieur et madame Guillemet dans la serre" est un épisode de la vie mondaine à Paris, vers la fin du siècle, au moment où Alphonse Daudet publiait ses romans ( ne croirait-on pas assister à une scène de Fromont Jeune et Risler Ainé ? ). Le peintre a parfaitement réussi à mettre en conversation l'homme et la femme, celle-çi formant en quelque sorte la fleur du tableau, une fleur pimpante, exquisement "habillée" dans la couleur, une fleur dans son écrin, d'une jeunesse finement éclatante, à coté de laquelle le mari n'est qu'un gros bourdon au vol chaotique. On peut admirer ici la façon d'encadrer de rose les blancs jaunis du col et du chapeau de la belle Madame Guillemet. Car ce sont Madame et Monsieur Guillemet, des amis intimes de Manet, qui ont posé pour Dans la serre. Elle était une Américaine réputée pour son goût. Les Guillemet s'occupaient de modes et de haute couture, 19, faubourg Saint-Honoré. Manet les présente içi dans le jardin d'hiver du peintre Rosen, 70, rue d'Amsterdam. Il a travaillé là "au long de plus de 5 mois", dit Tabarant, soit depuis septembre 1878 jusqu'à la mi-février de 1879, comme un nomade. Il prend possession, en Avril 1879, de son atelier définitif au 77 de la même rue. Madame Manet venait animer de ses bavardages les longues heures de séance. "Parlez, riez, remuez, disait Manet à ses modèles, vous ne serez vrais qu'en devenant vivants !". Au même endroit, après les Guillemet, il fit asseoir Madame Manet et la peignit sur le même banc.
 
  Madame Edouard Manet dans la serre
       Dans la serre, fut exposée avec En Bateau  au salon de 1879.
   
       En Bateau    
   
 Il se trouva un critique pour qualifier la peinture, de "croûte". Mais, dans la revue le national du 16 Mai 1879, Théodore de Banville écrivait: " On s'attend à voir causer, Dans la Serre, la dame en robe grise, assise sur un banc vert, et le monsieur à barbe fauve, captivé par les moirures d'une riche étoffe... Toute cette couleur frémissante vibre à souhait pour le plaisir des yeux."  
 
 Une version traduite en Anglais
  

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Publié le par laurent
Publié dans : #techniques peinture
 

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Publié le par laurent
Publié dans : #Peinture acrylique
 
Pour supprimer les annotations qui encombrent la vidéo, au moment où celle-çi démarre, cliquer avec le doigt de la souris sur le premier rectangle blanc en bas et à droite de la fenêtre.
La composition de la peinture est basée sur la règle des tiers ( 2 lignes horizontales et 2 lignes verticales qui partagent la toile en 9 parties proportionnelles ) Le ciel et la terre sont séparés par la ligne horizontale la plus basse et permet au ciel de s'exprimer totalement. Le contraste des couleurs et l'opposition des complémentaires: l'orangé face au bleu, donne une sensation d'illumination et d'immensité.Les formes géométriques du vélo (cercles, triangles) et les rectangles de la rembarde, s'associent pour créer une peinture irrationnelle où seul le bouquet de fleurs nous projette dans la réalité. 

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Publié le par laurent
Publié dans : #Peinture acrylique, #huile
 

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Publié le par laurent
Publié dans : #pastel et fusain
 

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Publié le par laurent
Publié dans : #livres
La lumière impressionniste

En 1839, le physicien Eugène Chevreul publie son ouvrage « De la loi du contraste simultané des couleurs et de l'assortiment des objets colorés d'après celle loi dans ses rapports avec la peinture ». Ce livre capital et les publications qui lui succèdent sur toute la suite des études et des expériences de Chevreul sur la décomposition de la lumière par le prisme et sur le cercle chromatique, vont exercer une influence profonde sur la peinture impressionniste : elle en tire la leçon fondamentale que les couleurs ne sont pas la propriété des choses, qu'il n'y a pas de « ton local », que toute couleur perçue appelle sa complémentaire. Ainsi le noir n'existe pas, tout est coloré, jusqu'aux ombres, lesquelles peuvent être violettes. Ainsi s’explique le célèbre mort de Renoir : « Un matin, l’un de nous manquant de noir, se servit de bleu : l’impressionnisme était né ! » Le monde est en constante activité chromatique : ce jeu perpétuel de couleurs est même sa principale activité…

Michel-Eugène Chevreul (1786-1889), sans doute vers 1883, photographié probablement par Félix Nadar
Michel-Eugène Chevreul (1786-1889), sans doute vers 1883, photographié probablement par Félix Nadar

Pour les impressionniste, les couleurs agissent les unes sur les autres dans la réalité même et les diverses parties du paysage à représenter, mais aussi en fonction du temps qui passe. Les couleurs constituent l’ensemble des choses, la réalité en infini changement.

Claude Monet : Peupliers sur l’Epte. 1891. Huile sur toile, 64 cm x 101 cm. Londres, National Gallery
Claude Monet : Peupliers sur l'Epte. 1891. Huile sur toile, 64 cm x 101 cm. Londres, National Gallery

La lumière n’est pas uniquement naturelle ; elle peut provenir de l’éclairage artificiel de la ville, l'effet d'enchantement est le même. Le gaz fait scintiller le bal nocturne de Montmartre comme le soleil estival une partie de canotage à Bougival ou à Chatou, ou encore le théâtre sous les feux de la rampe…

Edouard Manet : blonde aux seins nus. 1875. Pastel à l’huile. Paris, musée d’Orsay
Edouard Manet : blonde aux seins nus. 1875. Pastel à l’huile. Paris, musée d’Orsay

Voici un art qui confère à la lumière le pouvoir absolu sur le monde, mais pour lui faire éclairer la fugacité de toutes choses. Il y a dans cette contradiction le mot final de la philosophie de l'impressionnisme, contradiction entre cette joie cosmique, l'une des plus vives et éclatantes qu'aucun art ait jamais chantée, et la conscience poignante du caractère passager de cette joie. Il y a de la mélancolie dans l’impressionnisme : cette mince superficie de fragiles et délicieux reflets, cette apparence, c'est l'illusion.

Camille Pissarro : Le jardin des Tuileries un après-midi d’hiver. 1899. Huile sur toile. New York, Metropolitan Museum of Art
Camille Pissarro : Le jardin des Tuileries un après-midi d'hiver. 1899. Huile sur toile. New York, Metropolitan Museum of Art
Un exemple:

La musicalité de la peinture

Baudelaire commente dans ses « Salons » de nombreux tableaux de Delacroix pour lesquels il utilise un vocabulaire musical (cf. la partie documents du dossier). Il existe un commentaire

pour le tableau de Delacroix Moulay Abd Er Rahman sortant de son palais de Meknes,

conservé au musée, riche d’enseignement sur la connaissance de la couleur par le critique. Il y repère une capricieuse mélodie, et de prodigieux accords de tons, une harmonie, termes autant musicaux que picturaux que nous tenterons de définir.

Eugène Delacroix, Moulay abd-er-Rahman, sultan du

Maroc, sortant de son palais de Meknes

 

         

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #aquarelle

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Publié dans : #Peinture acrylique

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Publié dans : #Peinture acrylique
 

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Publié le par laurent
Publié dans : #Peinture acrylique, #huile
 
 

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