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Bien entendu, vous pouvez acheter des tubes de peintures vertes plutôt que de faire vos propres mélanges. L’unique avantage de cette initiative est que vous avez toujours un accès instantané à des verts particuliers. Cependant, la nature nous propose de nombreuses variétés de couleur qui vont au delà de ce que nous disposons. Étendez votre gamme de vert, en fonction de la demande, en vous donnant la possibilité d'y ajouter des bleus ou des jaunes.
Pour citer Picasso : « Ils vont vous vendre des milliers de feuilles de vert Véronèse et de vert émeraude et vert de cadmium et de toute sorte de vert que vous voulez, mais ce vert particulier, jamais. » La variété et l’intensité des verts qui se produisent dans la nature sont tout à fait impressionnantes. Lors du mélange d’un vert, utilisez le fait que ce vert est soit à dominance bleue ou jaune comme point de départ pour déterminer les proportions de vos mélanges. (Mais rappelez-vous l’ombre de quelque chose de vert dans un paysage ne changent en fonction de l’heure du jour et ce qui était d’un vert bleuâtre, ce matin, peut-être d’un vert jaunâtre, ce soir.)
Plus vous jouerez sur les variations des mélanges bleus / jaunes, plus cela vous donnera de verts différents. Avec la pratique, il devient instinctif de mélanger les nuances de vert que vous recherchez.
Les verts
Il faut tout d’abord savoir qu’il existe toute une gamme de verts en tube. Vous pouvez bien entendu les acheter dans le commerce, mais ils ne résoudront pas le problème de la variation de la tonalité de cette couleur, en fonction de l’heure de la journée, il est donc préférable de vous limiter à une gamme restreinte et d'ajuster ces verts en ajoutant des bleus le matin et des jaunes ou des rouges en fin de journée.
Pour obtenir une gamme de vert chaud ou froid, on préférera le mélange de jaune et de bleu, couleurs primaires, allant du jaune citron ou bleu de cobalt.
Bien qu’ayant souvent le même nom, ils varient suivant les marques et ne sont tout simplement pas de la même couleur ! Ainsi le vert de vessie ou sap green, de chez Lefranc n’a rien à voir avec le vert de vessie de chez Pébéo !
Il nous sera donc tout à fait possible d’obtenir un équivalent vert de vessie en mélangeant des couleurs plus basiques.
D’ailleurs le nom ne signifie pas grand chose.
Dans quelles proportions ?
Pour obtenir un vert clair, on ajoute progressivement du bleu, jusqu’à obtenir le vert désiré. Beaucoup de bleu, auquel on ajoute progressivement du jaune si l'on veut un vert foncé.
Avec un jaune citron et du bleu de Prusse, (plus du blanc) on peut obtenir à peu près tous les verts.
Mélangez un peu de noir avec des jaunes différents et vous verrez que vous produirez une gamme de Vert gris et les verts kaki. (N’oubliez pas d’ajouter du noir au jaune, et non jaune au noir, vous devez mélanger un peu de peinture noire pour assombrir une couleur jaune, mais il vous faudrait une grande quantité de peinture jaune pour éclaircir un noir.)
Comment et pourquoi rompre les couleurs ?
Pour « rompre » ces verts (c’est à dire en casser l’éclat) pour en faire par exemple un vert olive, il suffira de rajouter une goutte de rouge.
Car il est utile aussi de savoir que toutes les couleurs de la nature ou presque sont « rompues » et qu’il sera donc indispensable de transformer les couleurs sortant du tube si on veut vraiment reproduire ce qui existe.
Il est également important de rompre les couleurs parce que si l'on veut donner un éclat exceptionnel à une couleur, il est nécessaire de l’entourer de tons rompus.
Quel verts acheter éventuellement ?
Pour commencer, un vert de vessie ou sap green (vert très foncé), un vert émeraude (vert très lumineux) et une terre verte seront amplement suffisants.
Pour débuter éviter les achats compulsifs de vert, puisqu’on les fera soi-même, à partir des vidéos proposées ci-dessous.
Le batik est une technique javanaise permettant de décorer des tissus à l'aide de cire et de teinture. Les motifs sont peints avec de la cire qui va imperméabiliser le tissu avant que celui-ci ne soit plongé dans un bain de teinture. Seules les parties du tissu qui n'ont pas été recouvertes de cire sont alors colorées.
0n peut utiliser d’autres supports en adaptant la technique.
Le batik est le mot pour désigner une technique ancestrale qui consiste à dessiner des motifs sur du tissu. On va ensuite appliquer de la cire chaude sur les motifs pour qu’ils résistent, ou plutôt qu’ils soient « cachés » au bain de teinture, généralement de couleur bleu indigo, dans lequel il sera trempé. Cet art est pratiqué par des artisans, fiers de dessiner leurs propres formes et modèles sur les divers tissus.
« Souvent transmis de génération en génération au sein des familles, l’art du batik est intimement mêlé à l’identité culturelle du peuple indonésien et en exprime la créativité et la spiritualité, au travers des significations symboliques de ses couleurs et dessins », telle est l’une des justifications de l’UNESCO pour l’avoir inscrit en 2009 au patrimoine culturel immatériel de l’humanité.
La capitale incontestée du Batik est Solo au centre de l’île de Java. On y trouve le plus grand marché de batik du pays, le Pasar Klewer. Solo est une étape incontournable sur la route qui mène de Jogjakarta et la route des volcans de Java de l’Est.
La technique du batik est aussi utilisée dans de nombreux pays, notamment en Afrique et dans d’autres pays d’Asie comme l’Inde, la Malaisie, ou encore la Chine.
Les ombres et les lumières animent les œuvres comme les paysages de la vie réelle en donnant du volume aux objets. Pour s’en apercevoir, il suffit de se promener dans la nature et d’observer l’influence des rayons du soleil et des nuages sur le relief et les objets du paysage. L’ombre et la lumière sont liées au sein d’une peinture comme dans la réalité. Chaque ligne de peinture tracée et chaque zone noircie dans le but de créer une zone d’ombre et une profondeur va en fait par la même occasion faire ressortir la lumière dans une autre zone de la peinture. Lorsqu’il souhaite peindre une œuvre, qu’elle soit un portrait, un objet ou un paysage, l’artiste doit alors toujours penser à la cohérence du phénomène de la lumière naturelle. L’ombre qu’il va produire doit toujours être cachée de la source lumineuse elle-même produite. En d’autres termes, si l’ombre est créé à droite d’un portrait, la zone gauche du visage doit elle être éclairée. Plus le contraste est élevé entre l’ombre et la lumière, plus le relief et le volume sont alors marqués.
Avant de commencer à peindre, le peintre doit choisir des couleurs dites complémentaires. L’emploi de ces couleurs permet d’assombrir une couleur en la rompant avec sa complémentaire ce qui donne un effet éclairé aux ombres par des reflets colorés. Commencez par mélanger de petites quantités de peinture et testez les mélanges sur un fond blanc pour obtenir les nuances imaginées. Vous pouvez aussi ajouter une pointe de blanc et de noir à des couleurs trop vives. Les mélanges de couleurs diamétralement opposés sur le cercle chromatique permettent d’obtenir des tons différents et vous donnent l’occasion de jouer avec les tons et les contrastes ce qui donne du volume et du vivant à une peinture. Une fois les couleurs mélangées, les nuances parfaites trouvées et le sujet peint, vous pouvez commencer à travailler l’ombre et la lumière.
Afin de bien réussir l’ombre et la lumière sur une peinture, il est possible de fondre l’ombre avec la couleur située à ses côtés en créant une variation progressive de couleur. Il s’agit de passer d’une couleur au ton vif à une couleur dégradée puis à une couleur plus pâle jusqu’au blanc. Par une transition progressive, le peintre crée l’ombre puis la lumière. Avant d’effectuer le dégradé, le peintre doit définir un chemin ou une ligne qui indique la dimension, la direction et le placement de la zone à dégrader. Pour créer un dégradé moins linéaire, il est également possible d’effectuer un dégradé radial en faisant des mouvements circulaires avec votre pinceau. Partant d’un cercle de départ, les mouvements circulaires de la peinture doivent alors s’éloigner progressivement du cercle de départ. Pour les plus débutants, une troisième technique de dégradé est celle de l’estompe qui permet de fondre les traits. Cette technique donne un aspect très lisse à un dégradé mais attention de ne pas en abuser, l’estompe est réservée aux petites surfaces car son effet lisse ne doit pas faire perdre son côté dynamique à la peinture.