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Le blog de lapalettedecouleurs.over-blog.com

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Des milliers de vidéos pour vous aider à comprendre le dessin et la peinture (aquarelle, huile, acrylique), mais aussi l'écologie des cours d'eau, la lecture en écoutant de la musique relaxante

ecologie des cours d'eau

Publié le par laurent
Publié dans : #écologie des cours d'eau


Le formaldéhyde ou méthanal ou aldéhyde formique ou communément appelé formol CH2O, est ou était, jusqu'à ce jour, le conservateur des échantillons d'invertébrés neutralisés, lors des prélèvements hydrobiologiques (IBGN ou méthode DCE)
Désormais, la médecine du travail oblige les laboratoires à prendre de sévères mesures préventives, pour le conditionnement, le transport et l'utilisation de ce produit. Il est recommandé de ne pas dépasser, dans les échantillons traités, la concentration de 1% ( Il est classé R40 cancérigène de classe 3. Dans l'annexe 1 de la directive 67/548/CE de la classification européenne ); depuis l'arrêté du 13 juillet 2006, le CIRC à classé le formol en catégorie1, comme un produit cancérigène pour l'homme, risques de cancers du rhinopharynx, des fosses nasales et des sinus.
C'est en outre un produit irritant pour les muqueuses et pour la peau.
 

Mise en place d'une démarche qualité pour son utilisation à faible concentration.

 

Devant les risques encourus par ce produit cancérigène; il est impératif, en attendant le produit miracle de substitution, de mettre en application les procédures pour une "démarche qualité".

 

Au laboratoire:

 

   Aménagement du laboratoire et travaux pour faciliter la circulation et l'évacuation de l'air ambiant ( système de ventilation performant ).

- Mise en place d'une armoire ( environ 200l ) pour conditionnement de produits chimiques dangereux, avec gaine d'extraction des vapeurs nocives. Cette armoire de sécurité sert à stocker tout particulièrement :

Les bonbonnes de formol à 36 %.

Les dispensettes de formol dilué à 10%. 20 cc seront dilués dans 200 cc d'eau de rivière, lors du prélèvement et la récolte des invertébrés présents dans les filets( surber et haveneau).  

Les échantillons récoltés sur le terrain, comprenant la phase liquide ( eau formolée à 1% ) et le phase solide ( invertébrés neutralisés + vase, cailloux, macrophytes etc,,,). 

Les pilluliers de la collection d'invertébrés formolée.

Les échantillons d'invertébrés déterminés et servant pour la   dans le cadre de la démarche qualité.

- Mise en service de hottes aspirantes avec filtres sélectifs pour formaldéhyde, au dessus de la zone de lavage et de séparation de la phase solide et liquide des échantillons. La partie liquide contenant le formaldéhyde et l'eau de rivière est récupérée dans des bonbonnes de 10l qui seront par la suite évacuées et éliminées par l'organisme sous-traitant chargé de l'évacuation des déchets toxiques. 

  - Utilisation de gants jetables et lunettes de protection pour l'application de cette phase de séparation..

- Présence d’un flacon "lave-oeil".

  - Contrôle annuel de la concentration de vapeur de formol éventuellement présente dans le labo. La valeur-guide, à atteindre et retenue par décret pour l'air intérieur, dans le but d'éviter, de prévenir ou de réduire les effets nocifs sur la santé humaine, dans la mesure du possible, dans un délai donné et dans un espace clos. »: est

  • de 30 μg/m3 en moyenne hebdomadaire à compter du 1er janvier 2015 ;
  • de 10 μg/m3 en moyenne hebdomadaire à compter du 1er janvier 2022.

Pendant la phase de tri et de détermination des invertébrés au laboratoire, qui doivent être effectués le plus rapidement possible après le prélèvement lorsque l'on utilise du formol à 1%, l'on utilise de l'eau pour l'observation à la binoculaire. 

Toutes les manipulations en laboratoire se feront sous les hottes aspirantes.

 

Pendant le transport et sur le terrain

 

- Protection contre les vapeurs de formol lors du transport dans les véhicules, en conditionnant les dispensettes de formol à 20% dans des glacières portatives.

 - Présence d’un flacon "lave-oeil". 

  - Gants

 

 

La congélation des macroinvertébrés

La congélation : une alternative au formol pour la conservation des macroinvertébrés

  

Elle donne de bons résultats sur presque tous les invertébrés, à l'exception: des Triclades, des Oligochètes et de certains gastéropodes dont les cellules ont tendance à éclater sousl'effet du froid et à se décomposer rapidement, il est nécessaire  pour la traçabilité, après détermination, d'utiliser de l'alcool pour conserver les échantillons dans un lieu sécurisé. La destruction d’un faible nombre de taxons par la congélation ne doit pas rendre impossible l'utilisation de ce mode de conservation,  ( congélation+alcool)

Les taxons détruits par la congélation devraient  avoir une faible valeur indicative, pour l’évaluation de l’état écologique des cours d’eau et pour le calcul de l'indice biotique. Il faut cependant prévoir un véhicule doté d'un congélateur, branché sur allume-cigare, ou de prévoir des rapatriements journaliers d'échantillons vers les labos d'hydrobiologie.

Au laboratoire, un congélateur devra maintenir les échantillons prélevés dans un bon état de conservation. Une armoire pour produit dangereux contiendra tous les produits et prélèvements toxiques et inflammables.  

 

Autres moyens de subtitution.

- La conservation entièrement à l’alcool doit être bannie d’office, du fait des grandes quantités utilisées, de la dangerosité du stockage et du transport et des autorisations pour la détention de ce produit. 

- Utilisation d’autres conservateurs : Les quelques produits proposés dans le commerce, comme produits de substitution, n'apportent pas les garanties indispensables.

- Eviter la seule congélation; l’expérience a montré que certains invertébrés ne résistent pas à la chûte brutale de la température . Pour la traçabilité dans le cadre d'une démarche qualité ou d'une accréditation, il est nécessaire de conserver une partie des échantillons déterminés. Une congélation est couplée à un sous-échantillon alcoolisé, pour éviter la décomposition partielle des taxons. 

- L'aménagement d'un véhicule utilitaire peut permettre le tri et la détermination des individus vivants. Cette alternative intéressante est cependant soumise à des contraintes de planning ( durée des missions sur le terrain, nombre de stations à prélever,et respect des conditions hydrologiques).

 

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Publié le par laurent
Publié dans : #écologie des cours d'eau
Les objectifs poursuivis par ces différents réseaux de suivi de qualité des eaux superficielles sont multiples:

· Disposer d'un tableau de bord pour l’étude de l’hydrosystème des rivières par une meilleure connaissance des milieux aquatiques.

 · Etablir des fiches de synthèse pour l'utilisation de l'eau ( les 5 usages principaux déja cités ). 

· La mise en évidence des principales sources de pollution et notamment l’impact des diverses pressions

· La prise en compte des améliorations apportées par la construction de nouvelles unités de traitement des eaux usées.

· La mise à jour des cartes de qualité et en définir les objectifs.

· Contribuer à l’élaboration de documents d'aménagement (SAGE, Schémas piscicoles, contrats de rivière..).

 

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 PRELEVEMENTS ET ANALYSES POUR LE SUIVI DE LA QUALITE DES EAUX POUR LES RESEAUX DE MESURES ( RNB-RCB )

 

Dans le cadre de ces différents objectifs, la maîtrise d’ouvrage est confiée :

- Aux agences de l'eau pour la chimie des eaux ( macropolluants , micropolluants et Métaux ).

- Aux directions régionales de l'écologie, pour l’Hydrobiologie (Macroinvertébrés aquatiques et Diatomées, Macrophytes)

- Au C.S.P actuellement ONEMA pour l’aspect piscicole.

  

 LA CHIMIE DES EAUX 

 

     LES PRELEVEMENTS sont réalisés par des laboratoires ou des prestataires accrédités COFRAC et agréés par le Ministère de tutelle, dans le cadre de marchés publics. Des véhicules sont spécialement aménagées pour réaliser les prélèvements d'eau et les premières mesures in-situ ( pH, conductivité, oxygène dissous, température). Les échantillons d’eau conditionnés dans des flacons appropriés puis conservés en glacières avec conservateurs, sont acheminés par des transporteurs vers les laboratoires d’analyses.

 Les prélèvements sont associés à des mesures de débits ou à des renseignements hydrométriques

 

 

. LES ANALYSES DES MACROPOLLUANTS sont regroupées dans le tableau suivant :

 

Capt_110819_083115_001.jpg
  Liens:
 
D’autres indicateurs y sont associés :

Minéralisation :( Alcalinité, Chlorures, Sulfates, Silicates, Calcium,

 Magnésium, Sodium, Potassium ).

Particules en suspension.

lien: 

Ecologie des cours d'eau : Le système d'évaluation de la qualité des eaux, pour les particules ou matières en suspension (MES).  

 

Couleur,Température,Acidification,Micro-organismes,

Prolifération végétale:

lien:

Ecologie des cours d'eau: Effet des proliférations végétales et paramètres à analyser.

   

LES ANALYSES DES METAUX ET DES MICROPOLLUANTS. 

La recherche des micropolluants métalliques et organiques est effectuée sur certains sites et sur plusieurs supports de mesure (le choix est déterminé en fonction des risques potentiels) :

  • Eau.
  • Matières en suspension.
  • Sédiments.
  • Bryophytes.aquatiques: Mousses et Hépatiques, situées à l’articulation des Algues et des plantes supérieures, captent les composés métalliques.

lien:

Ecologie des cours d'eau : Le systéme d'évaluation de la qualité (SEQ), applicable aux métaux et l'utilisation des bryophytes.

 

  Les Métauxtels que: Arsenic, Mercure, Cadmium, Chrome, Plomb, Zinc, Cuivre, Nickel , sont recherchés sur Bryophytes, dans les sédiments, dans l’eau et les matières en suspension.

liens: 

Ecologie des cours d'eau: Les risques liés au cadmium.

Ecologie des cours d'eau : Les risques liés au plomb.

Ecologie des cours d'eau : Les risques liés au mercure.

 

    Les Micropolluants organiques  (Pesticides et autres micropolluants ) sont analysés dans l’eau, les matières en suspension et les sédiments. A titre indicatif, le laboratoire actuellement accrédité, recherche plus de 300 pesticides.

 

   Lien:Ecologie des cours d'eau : Les pesticides.

 

 

  L'HYDROBIOLOGIE

 

  lien:

  Ecologie des cours d'eau : Les normes applicables à la recherche des indicateurs biologiques (Macroinvertébrés aquatiques, Diatomées, Macrophytes, Poissons, etc...).

 

 

 

PRELEVEMENTS ET ANALYSES HYDROBIOLOGIQUES

 

   Deux indices hydrobiologiques sont particulièrement suivis par la DIREN, actuellement DREAL pour déterminer la qualité biologique d’un site.

· Un indice animal par l’intermédiaire des invertébrés aquatiques ( I.B.G.N )

· Un indice végétal par les diatomées ( I.B.D ).L'indice fourni par la recherche des macrophytes n'étant pas fiable avant la directive européenne. 

 

  Lien:Ecologie des cours d'eau : Le Système d'évaluation de la qualité biologique (SEQ Bio).

 

L'Indice Biologique Global Normalisé ou I.B.G.N

 

Pour déterminer la qualité biologique d'un cours d'eau, le laboratoire d’hydrobiologie de la DIREN Provence Alpes Côte-d’Azur, accrédité COFRAC et agréé par le ministère de l'Ecologie et du développement durable, utilise la méthode suivante :

 

 

PARAMETRES

UNITE

NORME

 IBGN

INDICE

NF T90350

 

 

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L’IBGN permet d'évaluer la qualité générale, au moyen d'une analyse de la macrofaune qui est considérée comme une expression synthétique de cette qualité. Le principe repose sur le prélèvement de la faune macrobenthique au niveau d'une station, selon un protocole IBGN . Après le lavage et le tri du prélèvement, chaque organisme est identifié afin de déterminer la variété taxonomique de l'échantillon et son groupe faunistique indicateur. En général, l'unité taxonomique est la famille.L'IBGN déterminé pour la station étudiée, est exprimé par une note indicielle, dont la valeur oscille entre 0 et 20.

 

Lien:

  Ecologie des cours d'eau : Lorsque les macroinvertébrés aquatiques épibenthiques participent à la détermination de la qualité des eaux.

Ecologie des cours d'eau: l' I.B.G.N ou lorsque, par l'hydrobiologie, les macroinvertébrés aquatiques vous aident pour la détermination de la qualité des cours d'eau

 

 

 

 

 L'indice biologique diatomées ou IBD 

 

Les analyses concernant cet indice sont sous-traitées par la DIREN ou DREAL. La méthode utilisée est la suivante :

 

PARAMETRES

UNITE

NORME

IBD

INDICE

NF T90354

 

L’IBD permet d'évaluer la qualité biologique de l'eau d'un cours d'eau au moyen d'une analyse de la flore diatomique benthique. Le principe repose sur l’analyse des populations, prélevées préférentiellement sur substrat dur naturel. L' échantillonage est réalisé en fonction des conditions hydrologiques et de la nature des supports.

Au laboratoire la préparation des diatomées a pour but d’éliminer le contenu cellulaire pour ne conserver que les squelettes siliceux, permettant une observation microscopique plus aisée. Les diatomées nettoyées font l’objet d’une préparation permanente entre lame et lamelle. Un comptage de 400 individus en n’identifiant que les groupes d’espèces ( taxons ), intervenant dans le calcul de l’indice. La méthode sera ajustée, pour la directive cadre européenne, après la mise en place des réseaux de référence.

Note : L'IBD est particulièrement sensible à la matière organique, aux éléments nutritifs (azote et phosphore), à la minéralisation et au pH. La mise en évidence des altérations chimiques est facilitée dans les situations extrèmes, au moment des basses eaux (débit minimal, température maximale) ou en période critique (rejets, activités humaines saisonnières…).

 

Lien:Ecologie des cours d'eau : Lorsque les diatomées participent à la détermination de la qualité des cours d'eau. 

Ecologie des cours d'eau: Les diatomées 1 - Le prélèvement pour déterminer l'IBD( Indice biologique diatomique ) ou l'IPS ( Indice de polluosensibilité ).

Ecologie des cours d'eau : Les diatomées 2 - Préparation de lames permanentes pour la détermination de l'IBD ou IPS.

Ecologie des cours d'eau : Les diatomées 3 - Observation au microscope pour la détermination de l'IBD ou IPS.

 

 

 

 

D’autres indices pourraient apporter des informations complémentaires sur la qualité biologique de l’eau, ce sont :

· L’indice Macrophytes (Angiospermes, Bryophytes, Ptéridophytes et macro-algues), méthode normalisée IBMR NF T90395 revue après la mise en service des réseaux de la directive cadre européenne.

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· L’indice Oligochètes etc ...

 

L'ICHTYOFAUNE ( Les poissons ) 

 

Les départements des délégations régionales du Conseil Supérieur de la Pêche, nouvellement (ONEMA) effectuaient annuellement, par l’intermédiaire du Réseau Hydrobiologique et Piscicole (RHP), un suivi de ses missions de surveillance et de protection des milieux naturels aquatiques et de la faune piscicole, basé sur des inventaires ichtyologiques (population de poissons), pratiqués au moyen de la pêche à l’électricité. La méthode utilisée NF EN 14011 permet l’échantillonnage complet de l’ensemble de la station pour les petits cours d’eau entièrement prospectables à pied ou l’investigation fractionnée dans les autres situations. Le niveau de détermination est l’espèce , la mesure de la longueur est pratiquée individuellement ( sur un sous-échantillonage représentatif ( minimum 30 individus, si une espèce est très fortement représentée ).

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Les objectifs généraux du RHP sont les suivants:

 

· Disposer annuellement d’un état piscicole.

· Caractériser les variations inter-annuelles des peuplements et rechercher les tendances à long terme.

· Evaluer les conséquences des évènements naturels exceptionnels (Sécheresse, crues).

· Mettre en place un réseau de veille écologique assurant le suivi d’espèces plus intéressantes sur le plan écologique ou Halieutique.

 

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Publié le par laurent
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 Le SEQ Bio vient donner un complément d'informations sur l'état biologique du milieu aquatique, il est associé au SEQ eau et au SEQ physique et permet de définir les usages de l'eau et du milieu aquatique. Avec la directive cadre européenne, il deviendra dés 2005 un élément important pour définir l'atteinte du bon état écologique.

 Le SEQ Bio s'appuie sur des méthodes fondées sur l'examen de différents groupes d'organismes, végétaux et animaux. L'information de base est apportée par les invertébrés benthiques, inventoriés notamment selon l'indice biologique global normalisé ou IBGN(1). Un indice diatomique pratique, l'IBD(2), applicable au Réseau National de Bassin a également été mis au point.
D'autres méthodes biologiques, plus spécifiques, viennent consolider l'utilisation du SEQ Bio (indice " oligochètes(3) ", rapport chlorophylle/phéopigments, etc.).
L'outil SEQ Bio évalue l'intégralité biologique des cours d'eau pour chaque groupe biologique et pour chaque compartiment physique (lit mineur, berges, lit majeur, sous-écoulement). La spécificité des différents types de cours d'eau est ainsi prise en compte.
(1) IBGN : Indice Biologique Général Normalisé
(2) IBD : Indice Biologique Diatomées
(3) Oligochètes : Vers
Il évalue également les phénomènes de déséquilibre biologique particuliers (état sanitaire des organismes, proliférations d'espèces, etc.) ; il renseigne sur les incidences des phénomènes ou problèmes biologiques sur les usages potentiels des biocénoses elles-mêmes (pêche) ou de l'eau (loisirs nautiques, prélèvements)

 

Le SEQ est un dispositif de portée nationale. Il permettait, jusqu'en 2007, d'harmoniser les mesures au niveau national et d'avoir une évaluation de la qualité conforme à la Directive Cadre Eau.
Plus sévère et plus complet, ce système d'évaluation donnera sans doute une image plus " rouge " de beaucoup de nos cours d'eau bien que des progrès considérables aient été réalisés ces vingt dernières années. Grâce à cet outil, l'ensemble des acteurs de l'eau pourra fixer des objectifs de qualité précis et mesurer l'efficacité de ses actions.

 

Ce nouveau système d'évaluation présente trois atouts essentiels : il est applicable à tous les types de cours d'eau (les diagnostics produits sont comparables), il est évolutif (l'intégration des connaissances nouvelles est possible) et il est polyvalent (différentes utilisations sont possibles selon les besoins : prise de décision, définition d'actions, information de différents publics).

 Le systeme d'évaluation de la qualité biologique des cours d'eau avant la directive cadre européenne: link

 

 

Les limites des classes de qualité pour l'IBD

IBD (sur 20) IBD ≳ 17.0 17.0 > IBD ≳ 13.0 13.0 > IBD ≳9.0 9.0 > IBD ≳ 5.0 IBD < 5.0
Couleur Bleu Vert Jaune Orange Rouge
Qualité Très bonne Bonne Moyenne Médiocre Mauvaise

 

 

  Les limites des classes de qualité pour l'IBGN

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Le GFI est le groupe faunistique indicateur.

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Publié dans : #écologie des cours d'eau
Méthodologie pour la préparation des lames: :link

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Publié le par laurent
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                               PRELEVEMENT DES DIATOMEES : link
L’Indice Biologique Diatomées (I.B.D) est un outil d’investigation pratique de l’évaluation de la qualité des eaux mis à la disposition des gestionnaires des milieux aquatiques et applicable à l’ensemble des cours d’eau de France. Cet indice a été normalisé en 2000 (AFNOR NFT 90-354) et révisée en 2007, parce qu'elle donnait une note sur 20 (avec le logiciel informatique OMNIDIA), soit sous-estimée, soit sur-estimée. les diatomées benthiques sont récoltées, par brossage, sur des substrats durs (pierres, galets), dans le courant et sur une surface de 100 cm2. L'IBD est particulièrement sensible à la matière organique, aux éléments nutritifs (azote et phosphore), à la minéralisation et au pH.
L'Indice de Polluo-Sensibilité (I.P.S) est calculé sur environ 10000 taxons, il n'est pas normalisé, mais il a permis grâce à sa plus grande souplesse et justesse , de servir de base et de référence pour la révision de la norme de l'I.B.D en 2007.

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Publié le par laurent
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Diatomées Centrales et Diatomées Pennales.
 Une diatomée en coupe
     
 

Les Diatomées correspondent à une classe  d'algues brunes  microscopiques et unicellulaires, formant un groupe bien caractérisé, munies d'une enveloppe transparente et rigide formée de silice pure, appelée frustule, qui renferme une sorte de mucilage de couleur jaune plus on moins foncée, ce frustule est semblable à une boîte, dont le fond et le couvercle, appelés valves, portent des ornementations d'une extrême finesse, qui facilitent leur détermination au microscope.
Ces valves sont soit circulaires ou elliptiques, chez les Diatomées centrales,
  les ornementations sont disposées par rapport à un point central ou excentré. Leur forme géométrique correspond à celle d'une boite de camembert classique. 

 

Coscinodiscusdeux

 

 Les secondes ou Diatomées pennales ont des valves souvent allongées, comme des boites de camembert qui correspondent à la marque divinement capricieuse, dont les ornementations sont disposées par rapport à une ligne médiane ou non. Chez beaucoup d'espèces pennales, les deux valves ou une seule, sont parcourues, souvent en leur milieu, par une fente étroite, le raphé, interrompue en son milieu par un épaississement siliceux ne se déformant pas par la dessiccation et pouvant même subir une calcination assez forte. Chez certaines espèces ce raphé a évolué en une structure en forme de tuyau, le canal-raphé, fendu dans sa longueur et soutenu par des piliers siliceux, les fibules. Ce canal-raphé est souvent localisé à la périphérie de chaque valve. A partir des deux formes de base (centrales et pennales).

 Diplobomb

  Les Diatomées présentent une extrème diversité de variantes. Il en est de même pour les ornements des valves qui sont propres à chaque espèce et qui sont en fait des regroupements de très fines perforations (aréoles). Chacune des 10 à 12 000 espèces connues diffère donc des autres par la forme du frustule et la décoration des valves. Lorsque les conditions du milieu sont favorables, la multiplication des Diatomées se fait essentiellement par division en deux cellules filles identiques. Certaines Diatomées vivent isolées, libres ou fixées par du mucilage à des supports divers. Chez d'autres espèces, les cellules restent associées ; une colonie se forme alors qui selon les espèces revêt des formes très diverses.  On rencontre des Diatomées dans la nature partout où il y a de l'humidité, dans les eaux douces, dans la mer, et certaines espèces, dites pélagiques, vivent à sa surface. Ces petites Algues vivent tantôt solitaires, tantôt réunies en un certain nombre sous la forme d'un ruban, on bien dans un tube gélatineux. D'autres fois elles adhèrent aux plantes aquatiques, soit par l'une de leurs valves, ou au moyen d'un coussinet ou même d'un long pédicelle gélatineux et souvent dichotome.

 Il existe des gisements fossiles de Diatomées des eaux douces ou marines; on en rencontre même au Pliocène. La ville de Richmond (États-Unis) est bâtie sur un socle  de Diatomées fossiles. Les valves poreuses des Diatomées fossiles, naturellement privées de  cellulose ont été utilisées pour le transport, sans risque d'explosion, de la nitro-glycérine.

 

 
 

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Les macroinvertébrés sont des organismes dont la taille, en fin de développement larvaire ou au stade imaginal, est rarement inférieure au millimètre.Visibles à l’œil nu, les macroinvertébrés regroupent tous les animaux qui n’ont pas de squelette d’os ou de cartilage. Les macroinvertébrés benthiques vivent au fond des ruisseaux, rivières, lacs ou marais. Ce sont principalement des vers, des crustacés, des mollusques et des insectes.

Les macroinvertébrés benthiques forment une partie importante des écosystèmes d’eau douce. Ils servent de nourriture à nombre de poissons, d’amphibiens et d’oiseaux. C’est un groupe très diversifié, et les organismes le composant possèdent des sensibilités variables à différents stress, telles la pollution ou la modification de l’habitat. Les macroinvertébrés sont les organismes les plus souvent utilisés pour évaluer l’état de santé des écosystèmes d’eau douce.

Capt 110904 193412 001

 

Ils vivent habituellement à la surface ou dans les premiers centimètres des sédiments, mais selon les conditions qu'ils rencontrent dans le milieu aquatique, ils peuvent parfois s'enfoncer plus profondement.

Ils peuvent coloniser des substrats très variés: durs ( dalles, blocs, pierres et cailloux ), meubles ( graviers, sables, limons, vases et argiles ), macrophytes ( algues, mousses, phanérogames ), débris organiques macroscopiques ( branchages, feuilles ).

 

 

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  Bien que la plupart de ces espèces soient en mesure de supporter des variations importantes de certains éléments de l'environnement (Température, humidité, etc) et ainsi de s'adapter à des habitats différents, on constate que certaines d'entre elles se localisent uniquement près des sources, du cours moyen ou au niveau du cours inférieur des cours d'eau. Ils vivent totalement immergés ( du centimètre au mètre d'eau ). Les macroinvertébrés rhéophiles vivent dans le courant fort, les limnophiles dans le courant faible ou nul.

 

La nourriture peut être constituée:

- par des proies vivantes ( d'autres invertébrés ), chez les macroinvertébrés prédateurs.

 

Capt 110910 183947 001

                                                               PREDATEURS ( larves de libellules)

 

par des végétaux, chez les broyeurs, les brouteurs ou les racleurs de substrat.

 

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                                                                     RACLEURS DE SUBSTRAT

 

- par des débris organiques, chez les détrivores ou les filtreurs.

 

 

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                                                DETRIVORE ( Gammaridae)

 

- par de la nourriture liquide, grâce à un appareil buccal modifié chez les suceurs.

 

Capt_110910_191029_001.jpg                                                                                             SUCEUR

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Les résultats d'une étude de 2006 sur la présence de pesticides dans les eaux Française

Pesticides dans les cours d’eauSuite à la réorganisation du ministère de l'écologie, de l'énergie, du développement durable et de l'aménagement du territoire (Meeddat), le Service de l'observation et des statistiques (SOeS) regroupe depuis le 10 juillet 2008 les services d'observation et d'information statistique de l'environnement.

C’est donc sous ses nouvelles fonctions que le SOeS a publié vendredi 30 janvier les chiffres 2006 de la présence de pesticides dans les eaux françaises.Très intéressants...

Mais tout d’abord qu’est ce qu’un pesticide ?

Un pesticide est un composé chimique doté de propriétés toxicologiques émis dans une culture pour lutter contre des organismes nuisibles. C'est un terme générique qui rassemble les insecticides, les fongicides, les herbicides, les parasiticides. Ils s'attaquent respectivement aux insectes ravageurs, aux champignons, aux « mauvaises herbes » et aux vers parasites. Ils englobent donc les traitementd phytosanitaires ou les traitements phytopharmaceutiques.

Comment a été réalisée cette étude sur les pesticides dans l’eau ?

Des analyses ont été effectuées sur des points du réseau de « connaissance générale » et des points du « réseau phytosanitaire ». Ce sont deux types de réseaux de suivi de la qualité des milieux aquatiques, l’un des réseaux a plus une vocation d’analyse et l’autre une vocation opérationnelle :

  • les réseaux de connaissance générale ont été mis en œuvre par les agences del'eau , ils contribuent à la connaissance générale des ressources en eau à l’échelle nationale
  • les réseaux régionaux phytosanitaires ont été mis en place à partir de 1997 avec pour objectif la préservation ou la reconquête de la qualité de l'eau par la mise en œuvre d’actions de prévention ou de réduction des pollutions par les produits phytosanitaires.

Les pesticides dans les eaux superficielles en France

Du côté des eaux superficielles, les résultats sont mauvais… Les eaux superficielles sont toutes les eaux qui coulent ou qui stagnent à la surface du sol formant ainsi des lacs, des étangs, des mares, des cours d'eau, des terres humides, des canaux artificiels, etc… Ainsi d’après l’étude :

  • 37% des points du réseau de « connaissance générale » ont une qualité moyenne à mauvaise. Un taux qui monte à 48% sur les points des réseaux phytosanitaires.
  • 10% des points du réseau de connaissance générale et 15% des points des réseaux phytosanitaires ont une mauvaise qualité qui peut affecter de manière importante les équilibres écologiques (constat du SOeS).

Au total, les pesticides sont présents (au moins une fois) dans 90% des 1.097 points interprétables des réseaux de connaissance générale et phytosanitaires pour les eaux superficielles.

De plus, 243 substances actives différentes ont été quantifiées au moins une fois sur les 476 substances recherchées dans les eaux superficielles.

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Publié le par laurent
Publié dans : #écologie des cours d'eau

 

Fiche rédigée par la CIRE Rhône Alpes

Janvier 2010

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Mercure

 

Qu’est ce que le mercure ?

 

Le mercure (Hg) est un élément naturellement présent dans le sol et les roches, ainsi que

dans les lacs, les cours d’eau et les océans. L’écorce terrestre, qui rejette 2 700 à 6 000

tonnes de mercure par an dans l’atmosphère, représente la principale source de ce métal

dans l’environnement. Du mercure est également rejeté par des activités humaines,

notamment l’industrie (industrie du chlore et de la soude, transformation des pâtes à papier),

l’exploitation des minerais, la combustion des produits fossiles, l’incinération des déchets. Le

mercure est utilisé dans divers produits (batteries, équipement électrique et de mesure,

peintures, amalgames dentaires).

Dans les matrices alimentaires, les espèces organiques du mercure, notamment le

méthylmercure (MeHg) sont plus toxiques que les espèces inorganiques. La réaction de

méthylation du mercure se déroule notamment dans la zone anaérobie des sédiments. Le

MeHg ainsi produit est ensuite concentré par le phytoplancton et le zooplancton puis

bioaccumulé dans les organismes aquatiques, plus particulièrement les poissons carnivores.

 

Quel est la toxicité du mercure ? Quel est le niveau d’exposition sans risque pour la

santé (la dose tolérable) ?

 

Les données épidémiologiques actuelles convergent pour retenir l’atteinte neurologique,

secondaire à une exposition in utero et éventuellement post-natale, comme l’effet critique à

prendre en considération. L’atteinte neurologique se traduit essentiellement par une moindre

performance dans différents tests explorant le développement neuro-comportemental.

L’OMS a fixé en 2003 une dose hebdomadaire tolérable provisoire (DHTP) de 1,6 μg/kg

poids corporel/semaine pour le méthylmercure (soit une dose journalière tolérable de 0,23

μg/kg pc/j), visant à protéger les populations les plus sensibles, les femmes enceintes et

allaitantes et les jeunes enfants. La DHTP du mercure total est de 5 μg/kg poids

corporel/semaine.

 

Quelle est l’exposition de fond de la population française au mercure par

l’alimentation générale ? Quels sont les aliments qui contribuent le plus à

l’exposition ?

 

L’exposition au mercure total par l’alimentation générale, estimé pour la population française,

est de 9,7 μg/jour chez les adultes de 15 ans et plus (environ 19 % de la dose tolérable) et

de 7,9 μg/j chez les enfants de 3 à 14 ans (environ 55 % de la dose tolérable).

L’étude française Calipso (Etude des consommations alimentaires de produits de la mer et

imprégnation aux éléments traces, polluants et oméga 3) montre que 35 % des forts

consommateurs de produits de la mer ont une exposition au méthylmercure qui dépasse la

dose tolérable mais que ces dépassements sont modérés.

Le méthylmercure est principalement apporté par la consommation des produits de la pêche.

Les poissons les plus contaminés en méthylmercure sont les espèces prédatrices (espadon,

empereur, thon, anguille) et les moins contaminés sont les anchois, le saumon, le colin ou

lieu noir. Le MeHg représente 67 à 100 % du mercure total dans les poissons.

 

Quelles sont les normes ?

 

Le règlement (CE) n°1881/2006 de la commission du 1 9 décembre 2006 fixe des teneurs

maximales pour certains contaminants dans les denrées alimentaires, dont le mercure. Ces

teneurs maximales sont fixées à un niveau aussi bas que pouvant être atteint grâce au

respect des bonnes pratiques dans le domaine de la fabrication, de l’agriculture et de la

pêche et pour protéger la santé des populations les plus sensibles (notamment les

nourrissons et les enfants en bas âge). Ainsi, la consommation de denrées dépassant ces

teneurs maximales ne présentent pas obligatoirement de risque pour la santé. En revanche,

les produits dont les teneurs en contaminants excèdent les teneurs maximales ne doivent

pas être mis sur le marché.

La teneur maximale en mercure (en mg/kg de poids frais) est de 0,5 pour la chair musculaire

de poisson et les crustacés, à l’exception de certaines espèces tels que l’anguille ou le

brochet (et de nombreuses espèces marines) pour lesquels la teneur maximale est de 1.

 

Quels sont les risques associés à la consommation de poissons de rivière dépassant

la norme de commercialisation ?

 

Une personne qui consommerait une fois par semaine 200 g de poisson dont la

concentration en mercure serait très élevée (1,6 mg/kg de poids frais : valeur maximale

retrouvée sur le bassin) aurait une exposition quotidienne au mercure associée à cette

consommation égale à (0,2 kg x 1,6 mg/kg)/ 7 jours = 45,7 μg, soit 0,65 μg/kg de poids

corporel/jour pour un adulte de 70 kg. Cela représente près du triple de la dose tolérable au

méthylmercure.

Au vu des données disponibles, la contamination par le mercure des poissons de certaines

rivières du bassin du Rhône peut présenter des risques pour la santé des enfants en bas

âge et des femmes enceintes et allaitantes, à qui il doit être préconisé de ne pas consommer ces poissons.

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